La guirlande de Julie: augmentée de documents nouveaux
NOTES:
[1] La Princesse de Paphlagonie, petit roman de Mademoiselle, dont Segrais fut le correcteur. (Voyez Œuvres de Segrais, Amsterdam, 1723, t. II, p. 213.) On trouve une clef de cette histoire dans le même ouvrage (t. Ier, p. 159). Mme de Rambouillet y est peinte sous le nom symbolique de la Déesse d'Athènes, et Julie d'Angennes est représentée par la princesse Aminte.
[2] «Elle est, dit Mlle de Scudéry, la plus affectueuse du monde, ayant un charme si particulier dans la conversation, pour peu que les gens qui sont avec elle lui plaisent, qu'il suffiroit, pour devenir amoureux de Philonide, de passer une après-dînée à sa ruelle, quand même on y seroit sans la voir, et en un de ces jours d'été où les dames font une nuit artificielle dans leurs chambres pour éviter la grande chaleur.» (Le grand Cyrus, t. VII, livre Ier.)
[3] Nous ne prétendons pas parler ici du Païs de Tendre, introduit plus tard, par de fausses précieuses, dans le roman de Clélie, et dont la Mer dangereuse, le Lac d'indifférence, Orgueil, Tiédeur, Oubli, etc., formaient les redoutables Limites.
[4] Les éventails étaient ainsi nommés. Voy. le Dict. de Saumaize.
[5] Lettre écrite à Mlle Paulet, datée de Lisbonne, en octobre 1633.
[6] Oraison funèbre de Mme Julie-Lucine d'Angennes de Rambouillet, duchesse de Montausier, prononcée par Fléchier, en l'église de l'abbaye d'Hière, le 2 janvier 1672.
[7] Le plus jeune des fils de Mme de Rambouillet, né en 1624, et qui prit le titre de son père, celui de «vidame du Mans», fut atteint de la peste, à l'âge de sept ans. Cette épouvantable épidémie faisait fuir souvent parents et amis loin de ceux qui en étaient atteints. Julie d'Angennes ne quitta pas le chevet de son jeune frère, et elle l'assista jusqu'à son dernier soupir, ainsi que Mme Paulet.
[8] Charles de Sainte-Maure n'éleva ses prétentions à la main de Julie qu'après la mort de son frère aîné, qui aspirait lui-même à ce mariage. Il n'avait alors que vingt-cinq ans et ne comptait pas à son actif les charges honorables qui firent de lui, plus tard, un des plus beaux partis que pût rêver la fille d'une illustre maison. Tallemant, du reste, rapporte, dans ses Historiettes, que: M. de Salles (depuis M. de Montausier) ne se déclara point qu'il ne fût maréchal de camp et gouverneur de l'Alsace.
[9] Voyez la Vie de Montausier, par le Père Nicolas Petit, jésuite, citée plus loin, et l'Éloge de Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier, par Garat, 1781.
[10] Cette correspondance fut si suivie qu'il en était résulté, au dire de Chapelain (lettres d'avril 1638), plus de lettres en prose et en vers qu'il n'en faudrait pour faire une Arcadie de Sannazar.
[11] Voyez 1° La Ghirlanda della Contessa Angela Bianca Beccaria, contesta di Madrigali de diversi autori dichiarati da Stefano Guazzo. Genova, pel Bartoli, 1595, in-4°;
—2° Ghirlanda di frondi, fiori e frutti, ed altre rime del signor Alcide infiammati per l'illustrissima Signora Zenobia Reina Beccaria Parona, gentildonna di Pavia. In Pavia, per gli credi di Girolamo Bartoli. 1596, in-12.
(Quadrio, Storia e ragione d'ogni poesia, en 47 vol., t. Ier, p. 263.)
Il existe également des livres de poésie française sous le titre de Couronne de fleurs, etc. Voy. au Catalogue imprimé des belles lettres de la Bibliothèque du Roy, p. 511, col. 1, lettre Y, no 4898.
[12] Cette Notice est insérée dans le Catalogue des livres rares et précieux de feu M. le duc de La Vallière, rédigé par Guillaume de Bure fils aîné (première partie, t. III, p. 57 du supplément de ce Catalogue, à Paris, chez Guillaume de Bure, 1783). Toutes les éditions de la Guirlande de Julie sont précédées de cette Notice.
[13] Nous avons groupé autour de cette Notice, sous la forme succincte d'annotations, toutes nos études sur la Guirlande et l'histoire de ses manuscrits; nous croyons apporter une certaine lumière sur plusieurs points assez obscurs jusqu'ici, et rendre par là même cette nouvelle édition aussi achevée que possible et plus complète qu'aucune autre.
[14] Huetiana (édition de Paris, in-12, 1722, p. 103). «Jamais, dit l'évêque d'Avranches, l'amour n'a inventé de galanterie plus ingénieuse, plus polie et plus nouvelle que la Guirlande de Julie, dont le duc de Montausier régala Julie d'Angennes, un premier jour de l'an, lorsqu'il la recherchoit en mariage.» Dans cet article, l'honorable M. Huet fixe le don de la Guirlande à l'année 1633 ou 1634. Il y a certainement erreur, car le manuscrit porte la date de 1641.
[15] Charles de Sainte-Maure, alors baron de Salles, est né le 6 octobre 1610. C'était le second fils de Léon de Sainte-Maure, baron de Montausier, et de Marguerite de Chateaubriant, tous deux issus des plus illustres maisons de la Bretagne et de la Touraine. Marquis en 1644, puis duc et pair en 1664, il reçut en l'année 1668 la charge de gouverneur du Dauphin. Molière, dans son Misanthrope, a taillé son portrait en plein marbre, sous les traits d'Alceste, dont il fut, paraît-il, l'original.
[16] Elle s'appelait Julie, du nom de sa grand'mère, Julia Savelli; celui de Lucine lui fut donné par une tradition très-ancienne dans la maison Savelli; on ajoutait toujours ce nom à celui que recevaient, en baptême, les filles issues de cette ancienne famille de Rome.
[17] Julie d'Angennes, née en 1607, était l'aînée des quatre filles de Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet et de Pisani, et de Catherine de Vivonne-Savelli. Elle devint, par suite de son mariage avec M. de Montausier, gouvernante de monseigneur le Dauphin et dame d'honneur de la reine; et mourut à Paris, le 15 novembre 1671, dans la soixante-quatrième année de son âge. (Voyez le P. Anselme, Histoire généal., t. II, p. 427, et t. V, p. 20; et Fléchier, Oraison funèbre de madame la duchesse de Montausier.)
[18] Ce ne fut que quatre ans après la présentation de la Guirlande que M. de Montausier épousa Julie d'Angennes (le 13 juillet 1645). Elle avait alors trente-huit ans. «Elle s'étoit mariée (dit madame de Motteville dans ses Mémoires), n'étant plus jeune, au marquis de Montausier, qui l'avoit aimée quatorze ans, et en se donnant à lui, il lui sembla qu'elle étoit plus touchée des obligations qu'elle lui avoit et de son mérite que du désir de se marier.»
M. de Montausier, pour conclure ce mariage, abjura la religion protestante pour se faire catholique.
[19] Le 22 mai, jour de la Sainte-Julie. Nous serions plutôt tenté d'affirmer, avec M. Huet, que l'offre de la Guirlande eut lieu «un premier jour de l'an»; car, Mai, le mois du renouveau, produit certes assez de fleurs, même au gré des amants. Quant à l'année où Julie trouva ce chef-d'œuvre à son réveil, il est probable que ce fut le 1er janvier 1642, puisque le manuscrit est daté de 1641.
[20] Charles d'Orléans de Rothelin, abbé de Cormeilles et littérateur distingué, né à Paris, le 5 août 1691, mort le 17 juillet 1744. Il fut reçu à l'Académie française en 1728, et à celle des Inscriptions en 1732.
[21] Claude Gros de Boze, antiquaire, né à Lyon en 1680, mort à Paris, en 1753. Il remplaça Fénelon à l'Académie française et fut reçu à celle des Inscriptions, dont il devint secrétaire perpétuel en 1706.
[22] C'est-à-dire faisant face au spectateur. Dans cette position, la droite de Zéphire est à gauche du spectateur; il est représenté de trois quarts.
[23] Cette seconde guirlande, en forme de couronne, peut avoir deux pouces au plus de diamètre, tandis que la première occupe presque entièrement la page. Celle-là n'est pas la copie exacte de celle-ci, qu'elle ne rappelle que vaguement, et c'est plutôt dans la première que dans la seconde que les fleurs peuvent être comptées.
[24] Ces fleurs que souffle Zéphire ne sont pas aussi variées que celles de la première guirlande. (C'est d'après M. Ch.-L. Livet que nous donnons ces détails. Plus heureux que nous, M. Livet a pu visiter, chez le duc d'Uzès, le précieux manuscrit avant la publication de son édition. Voy. l'Appendice de Précieux et Précieuses. Paris, Didier, 1870, 2e édition.)
[25] Nous avons fait en sorte de rendre, dans notre réimpression, cette disposition du manuscrit original, en ne mettant qu'un fleuron par chaque sorte de fleurs. Les éditions précédentes n'avaient pas suivi, d'aussi près que nous l'avons fait, la reproduction de l'œuvre de Jarry.
[26] L'édition, à la suite de la Vie de Montausier par Nicolas Petit (Paris, 2 vol. in-12, Rollin et Genneau, 1729), a reproduit cette table.
[27] L'abbé Rive (Jean-Joseph), bibliographe, né le 19 janvier 1730, mort en 1792. La table dont il est question ici fut dressée par l'abbé à la suite de sa notice. Voyez Notices historiques et critiques de DEUX MANUSCRITS uniques et très-précieux de la bibliothèque de M. le duc de La Vallière, dont l'un a pour titre: La Guirlande de Julie, et l'autre: Recueil de fleurs et insectes peints par Daniel Rabel en 1624. Par l'abbé Rive. A Paris, de l'imprimerie de Didot l'aîné, 1779, in-4o de 20 pages. Cette plaquette est très-rare.
[28] Cette édition fut réimprimée à Paris, chez Rollin fils, en 1735, puis en 1736. Le même ouvrage parut anonyme à Rotterdam (ou Berlin), in-12, en 1731, sous le titre: Mémoires de M. le duc de Montausier.
[29] La récente réimpression dont parle Guillaume de Bure, au moment où il rédigeait son Catalogue, fut sans doute l'édition, alors sous presse, donnée par Didot en 1784, d'après l'in-4o manuscrit de la Guirlande, acheté par cet imprimeur à la vente Crozat de Tugny, en 1751. Mais cette édition parut isolée, et c'est par erreur qu'elle figure dans cette Notice comme ayant paru avec la Vie de Montausier.
[30] Tous les noms d'auteurs sont écrits par Jarry, dans l'angle gauche de chacune des pages où commencent leurs madrigaux. Les poëtes de la Guirlande ne signèrent donc pas de leur main, à la fin de chaque pièce. Le marquis de Montausier ne se cache nullement sous les initiales décrites ici. Excepté à la table et au madrigal Zéphire à Julie, son nom paraît toujours en toutes lettres.
[31] Rien ne fait supposer que le sixain signé M. le M. de R. soit du marquis de Racan; tout, au contraire, porte à croire qu'il a pour auteur le marquis de Rambouillet, père de Julie. (V. la Note 23, à la fin du présent volume.)
[32] Nous ne savons sur quelle autorité ont pu s'appuyer les auteurs de cette Notice pour attribuer à Valentin Conrart les madrigaux signés M. C. Conrart ne faisait pas de vers galants, et en eût-il fait, les six pièces signées de ces initiales ne seraient pas de lui. Trois de ces madrigaux sont assurément de Pierre Corneille; pour les trois autres, s'ils ne sont pas du même auteur, leur paternité est restée assez obscure pour qu'on puisse les attribuer à l'abbé Cotin ou à tout autre (non Colletet, ni Chapelain, qui signent dans le recueil) aussi bien qu'au Père de l'Académie françoise. (Voyez, à la fin de cette édition, les notes 18, 21, 24, 27, 29, 33.)
[33] La baronnie de Montausier fut érigée en marquisat, en 1644, par lettres patentes données à Paris, au mois de mai de la même année. Ce marquisat fut ensuite érigé en duché-pairie, en 1664. (Voyez le P. Anselme, Hist. généal., t. V, pp. 1 et 20.)
[34] Molière, dans les Précieuses, a ridiculisé les marquis sans marquisat, et l'on connaît cette pointe de Scarron, dans son Roman comique:
«... Enfin il se tint à la fille d'un marquis de je ne sais quel marquisat: car c'est la chose du monde dont je voudrois le moins jurer, dans un temps où tout le monde se marquise de soy-mesme, je veux dire de son chef.»
[35] C'est par erreur qu'on a donné cette date de 1633. Hector de Sainte-Maure, baron de Montausier, fut blessé d'un coup de pierre à la tête, devant Bornéo, et succomba le 20 juillet 1635. Sans cet accident, M. de Montausier, l'aîné, eût peut-être épousé Julie d'Angennes; c'est du moins ce que nous apprend Tallemant: «On avoit parlé autrefois, dit l'intéressant anecdotier, de marier madame de Montauzier à feu M. de Montauzier, aisné de celuy-ci.» A la mort de son frère, Montausier le jeune avait dejà commencé à préparer la Guirlande, dont les madrigaux devaient être presque tous rassemblés.
[36] Chapelain avait partagé son poëme en vingt-quatre chants, dont les douze premiers seuls parurent en 1656. Jusque-là sa renommée n'était fondée que sur des petits ouvrages de poésie: odes, sonnets, madrigaux, tous assez bons pour ne pas nuire à la haute idée d'un poëme, fruit de tant de veilles, et que la France entière semblait attendre impatiemment. (Voyez d'Olivet, Histoire de l'Académie françoise; Guizot, Corneille et son temps. Paris, Didier, nouvelle édition, 1866.)
[37] Voyez la note 2, aux Notes et Variantes.
[38] «Julie faisoit paroître une grande admiration pour la valeur de ce prince, dit également Huet (Huetiana, p. 105). Elle avoit son portrait dans sa ruelle et prenoit plaisir à dire qu'elle ne vouloit pas d'autre galant que lui. M. de Montausier étoit pourtant son galant fort ardent et fort déclaré.»
[39] (Œuvres de Voiture, lettre VII.) Cette lettre fut écrite, sous le nom du roi de Suède, à mademoiselle de Rambouillet, en mars 1632. Voiture, ayant fait travestir cinq à six hommes en Suédois, les envoya en carrosse à l'hôtel de Rambouillet où ils se présentèrent comme ambassadeurs de Gustave-Adolphe, en remettant à Julie d'Angennes, avec cette lettre, un portrait du grand conquérant.
[40] Robert, peintre et graveur à la pointe, né à Langres, vers 1610, mort en 1684. Il peignait en miniature pour Gaston de France, duc d'Orléans, et excellait dans la peinture des plantes, fleurs et insectes. Nous avons vu, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale, un fort intéressant recueil qui fait honneur à cet artiste: c'est un grand in-folio portant le no 1199, en 2 volumes, cotés J. C. 33, sous le titre de: Plantes dessinées à la sanguine, par Robert, tomes I et II. Les dessins sont délicats et d'une merveilleuse exécution, bien qu'un peu affaiblis par le temps.
[41] Nicolas Jarry, né à Paris, vers 1620, mort vers 1670. Tout ce qui est sorti de la main de cet inimitable artiste passe pour chef-d'œuvre. Son talent dans l'art calligraphique est au-dessus de tout éloge; il a effacé tous ceux qui l'ont précédé ou suivi dans la même carrière. (Dictionnaire de bibliologie, par Gabriel Peignot, 1802, t. II, p. 388.—Le Dictionnaire des artistes, de l'abbé de Fontenac, 1776, reste muet sur Jarry.)
Ce fameux calligraphe avait à peine vingt et un ans, lorsqu'il écrivit la Guirlande de Julie; six ans plus tard, il fit un autre chef-d'œuvre: les Heures de Notre-Dame, in-8° de 120 feuillets. Il reçut plus tard de Louis XIV le brevet de maître écrivain et de noteur de la musique du roy.
Le recueil manuscrit de Maurepas attribue même à Jarry le dessin et la peinture des fleurs de la Guirlande.
[42] Ce manuscrit est relié en maroquin rouge, avec filets, et recouvert d'un étui en peau de frangipane; le chiffre, imprimé en or, est semé sur le maroquin; il est formé des lettres J.-L. (Julie-Lucine), écrites à la fois de gauche à droite et de droite à gauche.
[43] Marie-Julie de Sainte-Maure, née vers 1646, mariée en 1664, à Emmanuel de Crussol, duc d'Uzès, morte le 14 avril 1695. Tallemant des Réaux, dans ses Historiettes, lui a réservé quelques lignes sous ce titre: «La petite Montauzier». Il y raconte très-agréablement les reparties précoces de la jeune et chère enfant de Julie d'Angennes. La Vie de Montausier que nous avons citée fut écrite par le P. Petit, jésuite, d'après les Mémoires de la duchesse d'Uzès.
[44] C'est du cabinet de M. de Gaignères, auteur principal de cette Notice, qu'il est question ici.
[45] C'est le second qu'il faudrait dire, car c'est du manuscrit in-4o que l'auteur veut parler. Il est annoncé comme imprimé dans le Catalogue de M. Crozat de Tugny (in-8o, à Paris, chez Thiboust, 1751), dont la vente fut faite au commencement d'août de cette même année. Il y fut adjugé au marquis de Courtanvaux, au prix surprenant de 3 francs. M. P. F. Didot jeune l'acheta, à la vente de ce dernier, pour la somme, non moins étonnante, de 3 fr. 75; et c'est d'après cet in-4o que l'édition de 1784 fut donnée par ce même imprimeur.
[46] Nous ne pouvons suivre au delà les changements de propriétaire que ce manuscrit a dû subir. Il n'est probablement pas resté dans la famille des Didot. En tous cas, le savant bibliophile M. Ambroise Firmin Didot ne le possède pas.
[47] C'est-à-dire le premier. La rédaction de cette Notice est fautive: la marche à suivre était de décrire à la suite l'in-folio, l'in-octavo, et, en dernier lieu, l'in-quarto. Nous ne sommes pas étonné des nombreuses erreurs qui se sont glissées dans les différentes bibliographies de la Guirlande, qui toutes ont pris cette Notice pour guide.
[48] Catalogus librorum viri nobilis D. equitis D. B*** (Bauche). Parisiis, 1726 (n° 785, p. 70.)
[49] Jules Robert de Cotte, mort en 1767, fils de Robert de Cotte, élève et beau-frère de Mansard. Ce fut lui qui disposa l'aménagement de la Bibliothèque du roi, dans le palais Mazarin.
[50] M. le duc de La Vallière le paya, à cette vente, 780 fr.
[51] Catalogue du feu duc de La Vallière, t. II, p. 382, no 3247. La notice de l'abbé Rive, citée plus haut (Didot, 1779), fut vendue, sous le no 3249, la somme de 15 fr., à cette même vente.
[52] M. Ch. Nodier, dans son édition, a reproduit ces lignes, sans annoncer que M. le duc d'Uzès était devenu possesseur de ce précieux volume. Après la vente La Vallière, il fut acquis par madame la duchesse de Châtillon, à la mort de laquelle il passa chez la duchesse d'Uzès, sa fille. Il appartient aujourd'hui à M. de Crussol, qui l'a reçu de son père, le duc d'Uzès. Il figurait à l'exposition organisée à Paris, au profit des Alsaciens-Lorrains, en 1874. On a offert plus de cent mille francs de cet admirable manuscrit au duc d'Uzès, qui s'est empressé de refuser.
Madame la duchesse de Châtillon se rendit sans doute propriétaire de ce chef-d'œuvre à Hambourg, en 1795, car nous trouvons, dans la Botanique littéraire de madame de Genlis (Paris, chez Maradan, libraire, 1810, p. 190), cette intéressante note touchant ce manuscrit: «Ce monument intéressant de la galanterie du XVIIe siècle, passé dans des mains étrangères (sans doute par les malheurs de la Révolution), se trouvoit transporté à Hambourg en 1795, et il étoit en vente... On ignore quelle est la personne qui en fit l'acquisition.» (Cette vente eut donc lieu onze ans après celle du duc de La Vallière.)
[53] Ce manuscrit, sur vélin in-8o, relié en maroquin rouge, vient de la bibliothèque de l'abbé de Rothelin, dont il porte les armes, gravées en taille-douce, collées sur l'intérieur du premier carton de la couverture. Le Catalogue de l'abbé de Rothelin n'en faisant pas mention, il est probable qu'il aura été donné, par celui-ci, à M. de Boze en même temps que l'in-folio. Le corps de ce manuscrit commence à la page 3, par le madrigal de Zéphire à Julie; il finit à la page 70, et il est suivi d'une table de 5 feuillets, dressée comme celle de l'in-folio. Notre édition se trouve donc presque en tout point conforme à ce manuscrit, sur lequel le recueil de Maurepas prit copie, et non sur l'in-folio, comme on semble généralement le supposer.
[54] Ce volume manuscrit a sans doute suivi le destin du superbe in-folio: les acquéreurs de l'un se seront faits adjudicataires de l'autre, et ils durent ainsi fraternellement arriver dans la bibliothèque du duc de La Vallière, à la vente duquel le sort des enchères les sépara.
[55] Brunet, dans le Manuel du libraire, annonce cet in-octavo vendu 406 francs à la vente La Vallière (no 3248, p. 384, t. II), 622 francs à la vente d'Hangard, 250 francs à la vente de Febvre, et enfin 2,900 francs à la vente du dernier de Bure, qui eut lieu en 1853. Il fut alors acquis par M. le marquis de Sainte-Maure, dans la famille duquel il a dû rester.
[56] Nous signalons l'analogie qui existe entre ce sonnet et celui de Voiture, qui débute ainsi:
Sous un habit de fleurs, la nymphe que j'adore, etc.
(Voyez l'édition de Voiture donnée par A. Ubicini. Paris, Charpentier, t. II, p. 309.)
[57] Recueil de chansons, vaudevilles, sonnets, épigrammes, épitaphes et autres vers satiriques et historiques, avec des remarques curieuses depuis 1389 jusqu'en 164... (Vol. 1er, p. 527.)
Bibliothèque nationale, département des manuscrits. FR. 12, 616.
[58] Mélanges de vers et de prose, petit in-folio; belles-lettres, 145 pp. 1087 et suivantes. (Voyez Madrigaux inédits, p. 79 de ce vol.) Bibliothèque de l'Arsenal, mss., B. L., n° 151.
[59] Poésies choisies de MM. Corneille, Benserade, de Scudéry, Bois-Robert, Cotin, etc., 5 vol. in-12. (Paris, Ch. de Sercy, 1657-1666, t. II, p. 237.) A part les trois madrigaux de Corneille, aucune pièce de la Guirlande n'est signée dans ce recueil.
[60] Vie de M. le duc de Montausier, gouverneur de Monseigneur le Dauphin, par N*** (Nicolas Petit), Paris, Rollin et Genneau, 1729, 2 vol. Les madrigaux se trouvent à la fin du tome II.
[61] M. Renouard, dans le Catalogue d'un amateur, prétend que cette édition de Didot (qu'on peut considérer comme édition princeps) fut tirée à 90 exemplaires, et Brunet affirme qu'elle le fut au moins à 250. De toutes manières, ce livre est devenu excessivement rare, et son prix est très-élevé dans les ventes où il figure.
[62] Cette édition, copie fidèle du texte de 1784, est sur papier vélin double satiné, et d'une forme carrée peu agréable. Bien que relativement rare, ce petit volume est orné de dessin-enluminés si médiocres d'exécution, qu'ils sembleraient destinés à un manuel de botanique plutôt qu'à la Guirlande de la belle Julie.—Il est douteux, comme le dit Nodier, que cette édition passe jamais du boudoir des dames dans le cabinet du bibliophile.
[63] La Guirlande de Julie expliquée par les annotations de M. Amoreux suit le texte des éditions précédentes; mais les éclaircissements et notes de l'éditeur portent peut-être trop sur la flore de chaque madrigal pour ne pas assez s'attacher au madrigal lui-même.—Cependant, bien que M. Amoreux se soit éloigné du but où il eût dû grouper ses notes, son édition est intéressante et digne d'être consultée.
[64] La collection des Petits Classiques françois, si recherchée aujourd'hui, a prêté sa charmante typographie à la Guirlande de Julie, qui en fait partie.—M. Ch. Nodier, associé de N. Delangle, s'est contenté de réimprimer élégamment l'édition de 1784, avec toutes ses erreurs, sans y joindre la moindre note.—C'est sous la forme d'un simple petit avertissement que le fin bibliophile a prouvé sa collaboration à cette nouvelle édition.
[65] La galanterie de M. de Montausier ne pouvait être mieux précédée que de la riche étude des mœurs littéraires du XVIIe siècle que M. Ch. L. Livet peint si habilement dans Précieux et Précieuses. M. Livet nous introduit à l'hôtel de Rambouillet, où rien ne nous échappe. Avec lui nous vivons la vie de tous les littérateurs connus de l'époque; leur langage imagé refleurit comme aux beaux jours, et nous voyons vigoureusement dessinées, défiler devant nous, les silhouettes de Scudéry, Boisrobert, René, Le Pays, l'abbé Cotin, l'abbé d'Aubignac et tant d'autres.—C'est pour terminer cette étonnante résurrection et placer dans son vrai milieu l'œuvre de Montausier que M. Livet donne la Guirlande de Julie à la fin de son volume.—Son édition est correcte, sérieuse, et revue avec le plus grand soin sur le manuscrit original que possède aujourd'hui M. le duc d'Uzès.
[66] Voyez l'Avertissement que nous donnons aux Madrigaux inédits.
[67] Tallemant des Réaux (Historiette de Montausier le cadet). Chapelain, dans une lettre écrite à Montausier, en Alsace (en avril 1640), confirme le bavardage de l'anecdotier; car, en parlant de Voiture, il l'appelle: la suffisance de votre aversion.
[68] Voiture fit son voyage d'Espagne vers 1633, juste à l'époque où fut faite en principe la Guirlande de Julie (d'après notre opinion), bien qu'elle n'ait été calligraphiée et offerte qu'en 1641.
[69] Ms. de Conrart, t. X, p. 604.
[70] Remarques préliminaires de l'édition donnée par Nodier et citée plus haut.
[71] Malleville avait une telle facilité à composer des sonnets qu'il en fit trois pour la Belle Matineuse.—L'abbé Ménage les cite dans une dissertation curieuse qu'il a faite sur tous les sonnets que produisit cette manière de concours. D'après lui, ce sont des imitations d'Annibal, célèbre poëte italien qui avait traité le même sujet.
[72] Voyez Poésies de Malleville, édition A. Courbé, Paris, 1649, in-4°. Tous les madrigaux y figurent.—Nous avons ajouté à la fin de notre édition les quatre pièces qui manquent au manuscrit.
[73] Voyez page 92: Fleurs inédites de M. de Scudery.
[74] Scudery, Poésies diverses, Courbé, 1649, in-4°.—Neptune à la nymphe de Seine pour Madame la marquise de Rambouillet, p. 257.
[75] Le Cabinet de M. de Scudery, etc., à Paris, chez A. Courbé, 1646, in-4°, p. 124.—Ce portrait, sans doute égaré ou détruit, malgré toutes les recherches faites pour le découvrir, est complétement inconnu aujourd'hui.
[76] Voyez l'Histoire de Pierre Corneille, par J. Taschereau, ainsi que les notes que nous donnons à la fin de notre édition sur les madrigaux signés C.
[77] La Bruyère, Caracteres, ch. XII; Vigneul de Marville, Mélanges d'histoire et de littérature, t. I, p. 167.
[78] Guillaume Colletet, académicien en 1634 et mort en 1659, paraît être un poëte du XVIe siècle égaré dans le XVIIe. Sa fécondité fut énorme et son talent trop peu goûté. Cet épicurien passa sa vie entre Apollon et Bacchus, sans s'embarrasser du lendemain; aussi, mourut-il pauvre, et Chapelain, dans ses Lettres, dit qu'il fallut quêter pour l'enterrer.—Voyez: Histoire de l'Académie françoise; Moreri, Dictionnaire, et les Grotesques, de Th. Gautier, qui a peint avec son coloris habituel ce bohème d'un autre âge.
[79] Philippe Habert, l'un des premiers de l'Académie française, en 1629, mourut dans l'année 1637. Comme la Guirlande de Julie ne fut écrite et offerte qu'en 1641, c'est donc une nouvelle preuve qui confirme notre opinion sur la date de 1632, où fut commencée la Guirlande de Julie.—Les poésies diverses de cet auteur se trouvent dans différents recueils, et, si l'on en croit Sorel dans sa Bibliothèque françoise, quelques-unes furent mises au jour en un volume.—Son principal ouvrage est le Temple de la mort, qui, selon Pellisson, est une des plus belles pièces de notre poésie française.
[80] Simon Arnauld de Pomponne, né en 1618, mort en 1699, est fils d'Arnauld d'Andilly et neveu du grand Arnauld. Il succéda à M. de Lionne aux affaires étrangères, et c'est sous son ministère que fut conclue la glorieuse paix de Nimègue. Voyez les Mémoires du marquis de Pomponne, publiés en 2 vol. in-8o, à Paris, en 1862. On trouve, dans le tome II du Recueil de poésies diverses, par M. de La Fontaine, pages 113 et 114, un fort beau sonnet pour le tombeau de M. le duc de Weymar, et une ode superbe sur la Sagesse, de la composition de M. de Pomponne.
[81] Jean Desmarests de Saint-Sorlin fut reçu à l'Académie française en 1634, et mourut à Paris en 1676, âgé de plus de 80 ans. Outre son poëme de Saint Louis, le plus connu, il en composa dix autres, plus ses pièces de théâtre: les Visionnaires, Roxane, Scipion, Mirame, et l'Europe. Quantité de pièces de vers de ce fécond auteur se trouvent à la fin de ses œuvres de théâtre et dans différents recueils de poésies. Voyez: Histoire de l'Académie française; Dictionnaires de Bayle et de Moréri; Baillet, Jugement des Sçavans sur les poëtes modernes, etc.
[82] Œuvres poétiques du père Le Moyne, in-f°, 1672, p. 446.—A l'exemple de Montausier, sans doute, le père Le Moyne offrit à Mlle d'Angenois une guirlande composée de fleurs du Parnasse cueillies par la main des Muses. Nous n'avons pu trouver le texte exact de cette nouvelle Guirlande, dont nous n'avons eu connaissance que par la lettre d'envoi (p. 330. Epître en vers). Dans ce même volume (p. 435), nous trouvons la douce épigramme suivante sur le portrait de Julie:
Sage et noble Julie, estoit-ce pas assez
Qu'avecque ton esprit, qu'avecque ton visage,
Aux illustres du temps et des âges passez
Ton heureuse naissance eust osté l'avantage,
Sans que ce beau portrait demeurât pour ternir
Celle des siècles à venir.
[83] Germain Habert, abbé de La Roche, abbé et comte de Cérisy, frère de Philippe Habert, commissaire de l'artillerie, cité plus haut.—L'abbé de Cérisy fut un des premiers de l'Académie. Il a donné: en prose, La vie du cardinal de Berulle, in-4°, Paris, 1646;—La métamorphose des yeux de Philis en Astres, in-4°, Paris, 1639.—Il fit beaucoup d'autres vers non imprimés.—Mort en 1654.—Voyez la Muse historique de Loret, Gazette du 6 juin 1654.
[84] Estienne Martin, sieur de Pinchesne, contrôleur ancien et vétéran de la maison du roy, né en 1616, mort en 1705.—Ce poëte, neveu de Voiture (dont il fit l'éloge en tête de ses œuvres), était fort jeune lorsqu'il composa ses madrigaux pour la Guirlande. Les poésies qu'il fit par la suite marquent un talent original et personnel, une imagination vive et colorée, une forme correcte et pure.—Boileau ayant dédaigné de le débarbouiller de son fiel, il est resté inconnu des chercheurs de nos jours. Voyez:
1° Poésies meslées du sieur de Pinchesne, dédiées à Monseigneur le duc de Montausier, in-4o, 1672;
2° Amours et poésies chrestiennes de M. de Pinchesne, in-4o, 1674;
3° Géorgiques de Virgile, traduites en vers françois par Martin de Pinchesne, in-8, Rouen, 1708.
[85] L'abbé Goujet, dans sa Bibliothèque françoise (tome XVII, p. 373), attribue à Chapelain, outre la Couronne Impériale, une pièce intitulée l'Aigle de l'Empire à la princesse Julie. Cette épistre de 96 vers environ, qui est insérée dans le Recueil de Sercy (tome V, p. 400), ne peut être de Chapelain, car elle se trouve signée des initiales D. M. (sans doute Desmarests). Dans le même Recueil se trouve une pièce qui est assurément de Chapelain, c'est un sonnet sur le mariage de M. le marquis de Montausier. Voyez, sur la Couronne Impériale, la note 2, aux Notes et Variantes.
[86] Antoine Godeau, évêque de Grasse et de Vence, de l'Académie française; né vers 1605, mort en 1672. Les ouvrages de Godeau sont tellement considérables que nous renvoyons au Catalogue académique, dressé par l'abbé d'Olivet.—M. de Grasse présida au mariage du marquis de Montausier et de Julie d'Angennes. «Ce fut à Rueil que les nopces se firent, dit Tallemant, et par une rencontre plaisante, celuy qu'on appeloit autrefois le Nain de la princesse Julie fut celuy-là même qui les espousa.»
[87] Robert Arnaud d'Andilly, né le 28 mai 1589, mort le 27 septembre 1674.—M. d'Andilly composa de nombreux ouvrages de poésies chrétiennes, qui (au dire d'un de ses contemporains) font autant d'honneur aux lettres qu'à la religion.—Voyez la piquante historiette de Tallemant des Réaux sur ce saint homme.
[88] Jean Ogier de Gombaud, de l'Académie françoise, né vers 1570, mort en 1666.—Voyez, sur ce curieux poëte, l'historiette de Tallemant, et le portrait si originalement étudié par Paul de Musset dans les Originaux du XVIIe siècle, Paris, Charpentier, 1848.
[89] Gédéon Tallemant, seigneur des Réaux, né en 1619, mort en 1692. MM. Monmerqué et Paulin-Paris ont écrit sur Tallemant une longue et savante étude, insérée dans les Historiettes, publiées chez Techener.
[90] Pierre-Arnauld de Corbeville, mestre de camp, général des carabiniers, de la grande famille des Arnauld, que Balzac appelait la famille éloquente: mort en 1651.—Voiture parle souvent de lui dans ses poésies et ses lettres, et c'étoit au moins, dit Tallemant, le Racan de Voiture en poésie burlesque.
[91] Henri-Louis Habert, sieur de Montmor, conseiller du roy en ses conseils, maître des requêtes, de l'Académie française, et cousin de Philippe et Germain Habert, cités plus haut.—Mort vers 1635.—Cet auteur fit peu de vers français; à part quelques épigrammes, on ne connaît de lui que des études latines.
[92] Charles d'Angennes, marquis de Rambouillet, né en 1577, mort en 1652.
[93] Voyez la note que nous donnons plus loin, aux Madrigaux de Scudéry, imprimés en 1636, avec un très-intéressant Advertissement.
M. Amédée Roux, dans son remarquable ouvrage Montausier, sa vie et son temps (Paris, Didier, 1860), relève une erreur du père Petit, jésuite, qui porte la présentation des deux Montausier à l'hôtel de Rambouillet en 1634. C'est dans l'hiver 1631-1632 que cette présentation eut lieu (affirme M. A. Roux). Or, par un curieux rapprochement qui vient fortifier notre assertion sur la date où fut conçue la Guirlande, Tallemant nous apprend que le baron de Sainte-Maure fut amoureux, dès qu'il la vit, de Julie d'Angennes, et que cette dernière dut s'en apercevoir, «car dès le temps du Roy de Suède il avoit commencé à travailler à la Guirlande». Le temps du Roi de Suède, n'est-ce pas l'époque des grandes guerres et de la mort du héros, c'est-à-dire 1631 et 1632? (Voyez Tallemant des Réaux, historiette de Montauzier.)
[94] Appendice à la savante étude des Précieux et Précieuses (Paris, Didier, 1870, 2e édition).
[95] Ces madrigaux inédits, destinés à la Guirlande de Julie nous sont fournis par une copie, d'ailleurs très-incomplète, qui se trouve dans un des volumes manuscrits de Conrart, indépendant des deux collections bien connues de l'Arsenal. (Manuscrit petit in-fo, Mélanges de vers et prose, Belles-lettres, 145, pages 1087 et suivantes.) Les madrigaux de ce manuscrit ne portaient pas primitivement de noms d'auteurs. M. J. B. A. Soulié a restitué sa paternité connue à chaque madrigal, et a dressé une nomenclature des pièces qui manquent à cette version manuscrite. Tous les madrigaux que nous donnons ici sont anonymes et ne figurent pas dans le manuscrit original.
Ce texte est scrupuleusement conforme à l'orthographe du manuscrit.
[96] P. 1097 du manuscrit.
[97] P. 1100 du manuscrit.
[98] P. 1102 du manuscrit.
[99] P. 1103 du manuscrit.
[100] P. 1104 du manuscrit.
[101] P. 1106 du manuscrit.
[102] Allusion à la sœur de Julie, Angélique-Claire d'Angennes (mariée à François-Adhémar de Monteil, comte de Grignan, morte le 22 décembre 1664).
[103] P. 1108 du manuscrit.
[104] P. 1108 du manuscrit.
[105] Les (?) Dieux.
[106] P. 1109 du manuscrit.
[107] Arthénice est l'anagramme célèbre que Malherbe composa pour Mme de Rambouillet (Catherine de Vivonne), mère de Julie.
[108] P. 1109 du manuscrit.
[109] Le titre de cette pièce a été écrit de la main même de Conrart, ainsi que le mot EN, qui paraît deux fois dans le dernier vers, comme correctif à
Je gaigne plus de toy que je ne perds de lui.
[110] Poésies de Malleville, in-4o, chez Augustin Courbé, Paris, 1649, p. 264. (Également dans l'in-12, à Paris, chez Nicolas Bessin, 1659.)
[111] Poésies, 1649, p. 268.
[112] Poésies, 1649, p. 268.
[113] Poésies, 1649, p. 269.
[114] Ce curieux avertissement et les madrigaux suivants se trouvent à la suite du Vassal généreux, poëme tragi-comique, dédié par M. de Scudéry à Mlle de Rambouillet (Paris, A. Courbé, 1636). Ce qui donne une grande valeur à ce document, c'est l'année même de sa publication, 1636. La Guirlande ayant été mise au jour en 1641, il en résulterait que les madrigaux étaient achevés depuis fort longtemps lorsque Jarry se mit à l'œuvre.
Scudéry fut présenté à l'hôtel de Rambouillet, vers 1631, par le poëte Chandeville, son ami, mort quelque temps après.
[115] Nous avons suivi textuellement, pour ces sept madrigaux, l'orthographe de l'édition de Courbé.
[116] Ce premier vers du Soucy vient corroborer notre opinion sur le tri que M. de Montausier dut opérer, avant que de livrer sa Guirlande au célèbre calligraphe Jarry.
[117] Nous donnons cette table d'après celle dressée par l'abbé Rive à la suite de sa Notice sur la Guirlande.—Pour plus de commodité, nous avons placé en premier lieu la table par ordre alphabétique des auteurs.
Achevé d'imprimer
LE DIX DÉCEMBRE MIL HUIT CENT SOIXANTE-QUINZE
Pour OCTAVE UZANNE
PAR D. JOUAUST
IMPRIMEUR BREVETÉ
338, Rue Saint-Honoré, 338
A PARIS