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Mémoires sur la vie publique et privée de Fouquet, surintendant des finance et sur son frère l'abbé Fouquet

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NOTES:

[1] M. de Royer, aujourd'hui premier vice-président du Sénat, a aussi traité du procès de Fouquet dans un savant discours de rentrée à la Cour de cassation. M. Sainte-Beuve, dans une de ses ingénieuses Causeries du Lundi t. V, a touché tous les points importants de la biographie de Fouquet avec sa sagacité ordinaire; mais il n'a pu que les effleurer. M. Feuillet de Conches dans un ouvrage récent (Causeries d'un curieux, etc.) ne parle que de la cassette du surintendant. J'ai trouvé dans ce livre de précieux documents, et, quoique mon travail fût presque terminé lorsque M. Feuillet de Conches a publié le sien, j'en ai profité en indiquant toujours la source où je puisais.

[2] Les lettres et autres pièces publiées dans le corps de l'ouvrage ont subi quelques modifications pour l'orthographe, afin d'éviter des irrégularités qui auraient paru choquantes. Il n'en est pas de même des textes cités en note ou à l'Appendice: ils ont été reproduits avec le caractère de l'époque et d'après le texte même de l'écrivain.

[3] B. Prioli, ab excessu Ludovici XIII, de rebus Gallicis historiarum libri XII, 1669.—Priolo raconte, entre autres aventures où il a figuré, ses négociations avec le duc de Longueville et son voyage en Normandie, où il accompagna Mazarin, qui allait délivrer les Princes.

[4] Il est conservé à la Bibl. Mazarine, nº 1765.

[5] Voy. Mémoires sur Fouquet, t. I, p. 65 et 156

[6] Ces papiers, qui forment la véritable cassette de Fouquet, ont été conservés par Baluze, bibliothécaire de Colbert.

[7] Ce sont les termes dont se sert le conseiller d'État de la Fosse en parlant de Fouquet dans le Mémoire qu'il adresse au chancelier Séguier. Voy. ce Mémoire à l'Appendice du tome Ier.

[8] Ce mot signifie, dit-on, écureuil dans la langue bretonne.

[9] Ces détails sont tirés de l'épitaphe gravée sur le tombeau de François Fouquet. Ce tombeau était placé dans la chapelle des Dames de la Visitation, rue Saint-Antoine. Nicolas Fouquet fut enterré dans la même chapelle.

[10] J'insiste sur ce point parce que l'erreur se trouve dans l'ouvrage justement estimé de M. P. Clément (Histoire de Colbert).

[11] Le père Griffet a donné dans son Histoire de Louis XIII (t. II, p. 224;) le nom des juges du maréchal de Marillac. Il existe d'ailleurs dans les papiers de la famille d'Argenson (Bibl. imp. du Louvre, ms. F. 325, t. XVIII, fol. 100 et sq.), une relation de ce procès rédigée par un d'Argenson qui était procureur général de la commission. Il n'y est pas question de François Fouquet.

[12] Ce fait est constaté par les papiers des d'Argenson, cités plus haut.

[13] Barbeau, Barbel ou Barbeaux (département de Seine-et-Marne), était une abbaye d'hommes de l'ordre de Citeaux, qui valait 20,000 livres de rente.

[14] On trouvera dans mon Histoire de l'administration monarchique en France, (t. I, p. 291 et suiv.), les détails relatifs à l'organisation des intendants par Richelieu.

[15] Ce fait est établi par une lettre de Mazarin à Fouquet en date du 15 janvier 1643.

[16] Journal d'Olivier d'Ormesson, t. I, p. 199, 200 et 201. Cet ouvrage fait partie de la collection des Documents inédits relatifs à l'histoire de France.

[17] Voy. ce rapport a l'Appendice.

[18] Voy. la réponse de Mazarin à Nicolas Fouquet en date du 30 septembre 1647.

[19] Carnet XI, fol. 85. Les carnets de Mazarin font partie des manuscrits de la Bib. imp. F. Baluze.

[20] Journal d'Olivier d'Ormesson, t. I, p. 680, 681.—Voy. aussi les lettres de Fouquet à Mazarin conservées aux archives des affaires étrangères, France t. CXXII.

[21] Journal d'Olivier d'Ormesson. Ibidem.

[22] Ces pièces se trouvent dans le Choix de Mazarinades, publié par M. Moreau pour la Société d'hist. de France, t. I, p. 208.

[23] Journal d'Olivier d'Ormesson, t. 1, p. 681.

[24] Ibidem. p. 801.

[25] Les sieurs Fouquet et de la Marguerie, tous deux maistres des requestes, vont à la suite de la cour.» Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 1er février 1650. Voy. sur ce journal, qui fait partie des manuscrits de la bibliothèque Mazarine, mon Introduction en tête du premier volume du Journal d'Olivier d'Ormesson.

[26] Même journal, à la date du 1er décembre 1650.

[27] «M. de Mesmes a dit que les parlements tenoiont un rang au-dessus des états généraux, étant comme médiateurs entre le peuple et le roi.» Journal d'Olivier d'Ormesson, t. I, p. 698. Le Journal de Dubuisson-Aubenay confirme ce fait: «Le président de Mesmes a dit que le parlement ne députe et n'assiste jamais aux états généraux, qui lui sont inférieurs

[28] On peut consulter sur le parlement de Paris les Mémoires d'Omer Talon et de Mathieu Molé, le Journal d'Olivier d'Ormesson, le Journal du parlement, l'Histoire du temps, les Treize Parlements de France, par la Roche Flavin, les Éloges des premiers présidents du parlement de Paris, par l'Hermite, les Présidents à mortier du parlement de Paris, par Blanchard, etc.

[29] Gustave-Adolphe, roi de Suède, et Louis de Bourbon, prince de Condé.

[30] Journal d'Olivier d'Ormesson, t. I, p. 563, 566.

[31] Ibidem. p. 433.

[32] Ibidem. p. 430, 440.

[33] Ibidem. p. 673 et 676, texte et notes.

[34] Ibidem. p. 708, 709 et 710.

[35] Journal d'Olivier d'Ormesson, t. I, p. 660.

[36] Ibidem. p. 719 et 720.

[37] Voici le titre complet: Histoire du temps, ou véritable récit de ce qui s'est passé dans le parlement depuis le mois d'août 1647 jusques au mois de novembre 1648 (Paris, 1649). Cet ouvrage a été attribué à un conseiller au Parlement nommé Portail.

[38] Il y avait à Paris trois cours souveraines, outre le parlement, savoir: la Chambre des comptes, la Cour des aides et le Grand Conseil.

[39] Histoire du temps, p. 81-82.

[40] Histoire du temps, p. 83.

[41] Négociations relatives à la succession d'Espagne par M. Mignet, t. I, p. 178.

[42] Voy. les preuves de ce dernier projet à l'Appendice.

[43] Voy. le Catalogue des partisans dans le Choix des Mazarinades, publié par la Société d'histoire de France, 1. I, p. 113.

[44] On trouvera la preuve de toutes ces assertions dans la correspondance du cardinal Mazarin, qui doit faire partie de la collection des Documents inédits relatifs à l'Histoire de France.

[45] Lettre du cardinal Mazarin à l'abbé Fouquet, en date du 16 mai 1651.

[46] Hugues de Lyonne était secrétaire du cardinal. Il fut, après sa mort, secrétaire d'État chargé des affaires étrangères de 1661 à 1671, époque de sa mort.

[47] Lettre de Mazarin à Hugues de Lyonne (mai 1651) dans le recueil des Lettres du cardinal Mazarin, publié par M. Ravenel pour la Société d'histoire de France, p. 69.

[48] François-Christophe de Lévis, duc de Damville.

[49] Lettre de Mazarin à de Lyonne, ibid., p. 70.

[50] Lettre de Mazarin à de Lyonne. ibid., p. 81.

[51] On sait que l'on désignait sous ce nom les Bouteville, les Chabot, les Jarzé, etc., en un mot toute la jeunesse brillante et insolente qui faisait cortége au prince de Condé et imitait ses vices plus encore que son courage.

[52] Lettre de Mazarin à l'abbé Fouquet en date du 18 juin 1651.

[53] Lettre du 4 juillet 1651.

[54] Lettre de Mazarin à l'abbé Fouquet en date du 15 août 1651.

[55] Charlotte Saumaise de Chazan, mariée à Léonor de Flesselles, comte de Brégy. Elle était femme de chambre de la reine.

[56] Lettre de Mazarin à l'abbé Fouquet, en date du 13 décembre 1651.

[57] Ibidem.

[58] Lettre du 11 janvier 1652.

[59] Voy. les Mémoires du cardinal de Retz, édit. Charpentier, t. III, p. 309.—Les assertions de Retz sont confirmées par les lettres de Mazarin à l'abbé Fouquet.

[60] Cet ouvrage, publié par la Société de l'histoire de France, a été édité et annoté par MM. Leroux de Lincy et Douët d'Arcq.

[61] Registres de l'Hôtel de Ville, t. I, p. 98. Le Journal d'Olivier d'Ormesson (t. I, p. 616) confirme les détails donnés par les Registres de l'Hôtel de Ville, et trop souvent oubliés par les historiens de la Fronde.

[62] Lettre de Mazarin à l'abbé Fouquet, en date du 31 janvier 1652.

[63] Mémoires de Retz, édit. Charpentier, t. IV, p. 12.

[64] Voy. les Mémoires du cardinal de Retz, même édit., t. III, p. 322, 336, 338.

[65] Voy. Mémoires du cardinal de Retz, Ibidem. p. 330.

[66] On trouve dans les lettres de Mazarin des détails sur les missions de Ruvigny et de Damville, envoyés par la cour près du duc d'Orléans. Le cardinal de Retz parle longuement, dans ses Mémoires, des efforts du duc de Damville pour entraîner Gaston.

[67] Lettres de Mazarin à l'abbé Fouquet, des mois de janvier et février 1652.

[68] Voy. les Mémoires de mademoiselle de Montpensier, édit. Charpentier, t. I, p. 345 et suiv.

[69] Voy. la Correspondance de Richelieu dans les Documents inédits relatifs à l'histoire de France. Un grand nombre de lettres de Richelieu sont adressées à Chavigny.

[70] Mazarin l'en accusa formellement dans ses Carnets.

[71] Voy. sur la conduite de Chavigny en août et septembre 1648, la note de la page 584 du t. I du Journal d'Olivier d'Ormesson.

[72] Claude de Saint-Simon, dont il s'agit ici, est le père de l'auteur des Mémoires.

[73] Cette lettre est autographe comme toutes celles de Claude de Saint-Simon qui sont citées dans ce chapitre.

[74] Mémoires de Saint-Simon (édit. Hachette, in-8º), t. I, p. 63.

[75] Si l'on voulait rechercher une explication à ces graves erreurs de Saint-Simon, il faudrait d'abord reconnaître que l'auteur des Mémoires n'a pas connu Chavigny, mort près de vingt ans avant sa naissance, et qu'écrivant longtemps après ces événements, il ne les a racontés que d'après les conversations de son père. Ce dernier, qui se vantait d'avoir rendu de grands services à Anne d'Autriche pendant la Fronde (Voy. Mémoires de Saint-Simon, ibid., p. 74 et 75), fut cependant tenu jusqu'à la fin de sa vie dans une sorte de disgrâce: on avait saisi à la mort de Chavigny les lettres que Saint-Simon lui adressait, et elles furent mises sous les yeux de Mazarin, qui y était fort maltraité. De là la disgrâce de Claude de Saint-Simon; de là aussi probablement son ressentiment contre Chavigny, qu'il accusa d'avoir livré ses lettres et qu'il traita comme un traître devant son fils. L'auteur des Mémoires, infidèle en cela aux règles de critique historique qu'il proclame bien haut, accepta sans discussion toutes les accusations de son père et les a consignées dans ses écrits. Cet exemple seul suffirait pour prouver qu'on ne doit consulter qu'avec beaucoup de circonspection les Mémoires de Saint-Simon.

[76] La cour rentra à Paris le 18 août 1649.

[77] Mademoiselle de Chevreuse, dont il est souvent question dans les Mémoires du cardinal de Retz.

[78] Claire-Clémence de Maillé-Brézé, femme du prince de Condé.

[79] Dans cette lettre tous les noms sont indiqués par des chiffres; mais, comme le chiffre est traduit, je me suis borné à donner la traduction.

[80] On a déjà parlé de la modération philosophique qu'affectait Chavigny.

[81] Ces lettres de Claude Saint-Simon tombèrent, comme je l'ai déjà dit, entre les mains de Mazarin, et c'est dans les papiers du cardinal que je les ai trouvées.

[82] Hugues du Lyonne, dont on a déjà parlé plus haut, était neveu d'Abel Servien.

[83] Il est inutile de relever la partialité de pareilles appréciations. J'ai signalé plus haut (p. 15 et 16) les services rendus par Mazarin dans la politique extérieure.

[84] On peut consulter sur ce sujet l'Histoire de la paix de Wesphalie par le père Bougeant. On y trouvera de curieux détails sur la lutte de d'Avaux et de Servien.

[85] On a vu plus haut que Claude d'Avaux était frère du président Henri de Mesmes.

[86] Cette déclaration a été publiée dans les Mémoires de Pierre Lenet p. 204 et 205 (édit. Michaud et Poujoulat)

[87] Carnet XIII, p. 77.

[88] Carnet XIII, p. 76.

[89] Mémoires de Pierre Lenet, édit. cit., p. 198.

[90] C'est-à-dire du côté du prince de Condé, qui avait son hôtel au faubourg Saint-Germain.

[91] Carnet XIII, p. 41.

[92] Carnet XIII, p. 16, 17.

[93] Ibidem. p. 18.

[94] Ibidem. p. 45

[95] Carnet XIII, p. 93.

[96] Il s'agit probablement, dans ce passage, de Paul de Gondi.

[97] Carnet XIII, p. 95, et Mémoires de madame de Motteville, à l'année 1649.

[98] Carnet XIV. p. 1.

[99] Ibid., p. 79

[100] Le duc de Saint-Simon, auteur des Mémoires, présente son père comme un modèle de fidélité pendant la Fronde (édit. Hachette, t. I. p. 73). Il ignore complètement, ou du moins passe sous silence les intrigues que nous venons de retracer d'après les documents les plus authentiques. Quant à la conduite de Claude de Saint-Simon à Blaye, il n'est pas de notre sujet de la raconter; mais on trouvera dans les Mémoires de Pierre Lenet et du duc de La Rochefoucauld des détails précis et circonstanciés qui permettront de contrôler les assertions de Saint-Simon.

[101] Voy. les Mémoires de Montglat. Pierre Lenet, Retz, etc., à la date d'avril 1651.

[102] Ce pamphlet a été réimprimé à la fin du t. III des Mémoires du cardinal de Retz (édit. Charpentier).

[103] Bernardin de Bourqueville, baron de Clinchamp

[104] T. III, p. 342, édit. Charpentier.

[105] Pierre Séguier, dont le gendre, duc de Sully, avait livré le passage de la Seine, près de Mantes, à l'armée espagnole. C'est un fait que douze ans plus tard Nicolas Fouquet rappellera à Séguier, devenu son juge.

[106] Jacques Tubeuf, président de la chambre des comptes.

[107] Lettre par laquelle le roi annonçait la prise d'Angers au maréchal de l'Hôpital, gouverneur de Paris.

[108] Conseiller au parlement, connu sous le nom de Fouquet-Croissy.

[109] Mémoires d'Omer-Talon et du cardinal de Retz, à la date du 25 mars.—Les détails que nous donnons sont tirés du Journal de Dubuisson-Aubenay, qui est beaucoup plus circonstancié que les mémoires Comme Dubuisson-Aubenay était attaché à l'hôtel de Nevers et y habitait, son récit inspire la plus grande confiance. Il place cette émeute au 2 avril

[110] L'hôtel de Nevers était situé sur l'emplacement qu'occupent maintenant la Monnaie et la rue Guénégaud. Il était habité à cette époque par a femme du secrétaire d'État, Duplessis-Guénégaud.

[111] Bibl. imp., mss. f. Gaignières, nº 2799, fol. 50.

[112] Voy. les Mémoires de Gourville, à la date d'avril 1652. Le récit de Gourville est d'autant plus curieux qu'il fut dans cette expédition le compagnon et le guide de Condé.

[113] Mémoires d'Omer-Talon (édit. Michaud et Poujoulat), p. 479.

[114] Mathieu Molé accompagnait le roi on qualité de garde des sceaux.

[115] Mémoires d'Omer-Talon, ibidem, p. 475.

[116] Mémoires d'Omer-Talon, p. 476,

[117] Ibidem. p. 477.

[118] Ibidem. Le discours du premier président Amelot a été publié dans les Mémoires de Conrart (édit. Michaud et Poujoulat), p. 541.

[119] Mémoires d'Omer-Talon, p. 478.

[120] On donnait ce nom aux juridictions sans appel, comme celle du parlement, de la chambre des comptes et de la cour des aides.

[121] Cet hôtel était situé sur l'emplacement qu'occupe maintenant l'Odéon. Les rues de Condé et de Monsieur-le-Prince en indiquent les limites et en rappellent le souvenir.

[122] Mémoires d'Omer-Talon (25 avril 1652); le fait de l'arrestation de Fouquet y est mentionné sans détails, et placé à la date du 25.—Les circonstances que je viens de rappeler sont tirées du journal inédit de Dubuisson-Aubenay, qui donne la date du 24 avril. M. Walckenaer, dans ses Mémoires si intéressants sur madame de Sévigné, a eu tort de placer l'arrestation de l'abbé Fouquet après la mort de mademoiselle de Chevreuse, qui n'a eu lieu qu'en novembre 1652.

[123] Mémoires d'Omer-Talon, p. 478

[124] L'Esprit de paix, dans le Choix des Mazarinades, t. II, p. 376.

[125] C'est-à-dire des titulaires d'offices; on désignait surtout par ce nom les magistrats.

[126] Marchin, ou Marsin, était un des généraux dévoués à Condé.

[127] Mémoires de la Rochefoucauld, de madame de Motteville et de Retz, etc. à la date d'avril 1652.

[128] Mémoires de madame de Motteville, à l'année 1652 (avril).

[129] Voy. les Mémoires d'Omer-Talon, à la date de mai 1652.

[130] Mémoires du cardinal de Retz, à l'année 1652; voy., parmi ces pamphlets, les Intrigues de la paix, écrit attribué à Gui Joli, un des partisans dévoués de Paul de Gondi; le Vraisemblable sur la conduite de Mgr le cardinal de Retz; le vrai et le faux du prince de Condé et du cardinal de Retz.

[131] Voy., sur la négociation de Gourville, les Mémoires de la Rochefoucauld et de madame de Motteville. Gourville lui-même n'en dit que quelques mots dans ses Mémoires.

[132] Mémoires, éd t. Michaud et Poujoulat, p. 478.

[133] Voy. sur cet enlèvement les Mémoires de madame de Motteville.

[134] Mémoires de madame de Motteville, à l'année 1649.

[135] Voy. les Mémoires de madame de Motteville et de la Rochefoucauld, à l'année 1652.

[136] Le bourg de Merlou, Marlou ou Mello, est situé sur le Therain, à peu de distance de Clermont-en-Beauvaisis (Oise). Loret parle de ce don dans sa Gazette ou Muse historique, du 12 mai 1652:

Monsieur le prince...
A donné d'un cœur magnanime.
A cette beauté rarissime
Sa riche maison de Merlou,
Terre propre à chasser le lou,
Et qui vaut de valeur présente
Plus de dix mille écus de rente.

[137] Mémoires d'Omer-Talon, ibid., p. 479.—Voy. aussi les Mémoires de Gui Joli, ibid., p. 73. et surtout ceux de Conrart, p. 544, 599.

[138] Omer-Talon, Ibid., p. 480.

[139] La minute écrite de sa main se trouve dans un manuscrit de la Bib. imp., F. Gaignières, nº 2799, fol. 296 sq.

[140] Omer-Talon, qui se faisait de l'éloquence parlementaire une idée qu'il nous serait difficile d'adopter, dit dans ses Mémoires (Ibid., p. 485), «que le talent du procureur général (Nicolas Fouquet) n'était pas d'être élégant; mais, ajoute-t-il, il était fort bon négociateur, et capable des habitudes du cabinet dans lesquelles il avait été nourri.»

[141] La majorité de Louis XIV avait été proclamée au parlement le 7 septembre 1651.

[142] Mémoires d'Omer-Talon, édit. Michaud et Poujoulat, p. 480.

[143] Elle se trouve dans les manuscrits de la Bibl. Imp., F. Gaignières, nº 2799, fol. 289, 301. Ou voit par les Mémoires d'Omer-Talon, ibid., p. 485, que Fouquet, fit cette relation le 16 mai.

[144] Mathieu Molé, qui cumulait cette charge avec celle de premier président du parlement de Paris.

[145] Ces mots sont soulignés dans le manuscrit

[146] Duplessis-Guénégaud, un des quatre secrétaires d'État.

[147] Le duc d'Anjou était Philippe de France, frère du roi. Il porta dans la suite le nom de duc d'Orléans.

[148] Le prince Thomas de Savoie-Carignan

[149] Duc de la Vieuville.

[150] Les quatre secrétaires d'État étaient alors Michel le Tellier, Loménie de Brienne, Duplessis-Guénégaud et Phélypeaux de la Vrillière.

[151] Voy. dans les Mémoires de Conrart (p. 548, édit. Michaud et Poujoulat), les insultes auxquelles la duchesse de Bouillon avait été exposée.

[152] Mémoires d'Omer-Talon, ibid., p. 484.

[153] Charlotte de Valençay, marquise de Puisieux ou Pisieux. Elle était veuve depuis 1640 et mourut en 1677, à quatre-vingts ans. Saint-Simon l'a caractérisée en quelques lignes: «C'était une femme souverainement glorieuse, que la disgrâce n'avait pu abattre, et qui n'appelait jamais son frère le conseiller d'État que: mon frère le bâtard. On ne peut avoir plus d'esprit qu'elle en avait, et, quoique impérieux, plus tourné à l'intrigue.»

[154] Mémoires d'Omer-Talon, ibid., p. 484, 485.

[155] Mémoires de Conrart (édit. Michaud et Poujoulat), p. 551.

[156] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 13 mai 1652.

[157] Mémoires du cardinal de Retz, à l'année 1652.

[158] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 1er juin.

[159] Mémoires de Conrart, p. 557 (édit. Michaud et Poujoulat).

[160] Voy. les Mémoires de mademoiselle de Montpensier, à l'année 1652. Les Mémoires de Conrart (p. 557) parlent du cynisme du duc de Lorraine.

[161] Mémoires de mademoiselle de Montpensier, édit. Charpentier, 1, II. p. 75.

[162] Ibidem. p. 76.—Voy. aussi les Mémoires de Conrart (édit. Michaud et Poujoulat), p. 557.

[163] Mémoires de mademoiselle de Montpensier, p. 76,77.

[164] Le jeune Brienne (Mémoires publiés par M. Barrière, t. II, p. 178) dit que Laigues était le mari de conscience de madame de Chevreuse. Voy. aussi l'ouvrage de M. Cousin, intitule: Madame de Chevreuse

[165] Retz, qui ne connaissait que trop les mystères de l'hôtel de Chevreuse, le dit positivement (Mémoires, édit. Charpentier, t. IV, p. 11 et 14): «Elle devint amoureuse de l'abbé Fouquet au point de l'épouser s'il eût voulu.» Comme nous l'avons déjà dit, l'abbé Fouquet n'était pas prêtre, et les portraits de Nanteuil lui donnent une physionomie vive et spirituelle, qui explique ses succès auprès des dames du plus haut rang.

[166] Mémoires du cardinal de Retz, t. IV, p. 20 et 30 (édit. Charpentier).

[167] Ibidem. p. 30

[168] Le lundi était le 10 juin.

[169] Mémoires, t. II, p. 82 (Édit. Charpentier).—Voy. Mémoires de Conrart. p. 560 (édit. Michaud et Poujoulat)

[170] Charles II qui s'était retiré en France. On voit par les Mémoires de mademoiselle de Montpensier et de madame de Motteville, que le roi d'Angleterre fut employé dans les négociations avec le duc de Lorraine

[171] Voy. entre autres dans le Choix des Mazarinades (t. II, p. 367) la pièce intitulée: L'ordre et la cérémonie qui se doit observer, tant en la descente de la châsse, de sainte Geneviève qu'en la procession d'icelle, etc.

[172] Ces quatre magistrats étaient officiers du Châtelet, c'est-à-dire qu'ils remplissaient des offices de judicature au tribunal de ce nom.

[173] Mémoires, à l'année 1652.

[174] Voy. les Mémoires d'Omer-Talon, à la date du 18 juin 1652

[175] Omer-Talon, Ibid., p. 491. édit. Michaud et Poujoulat.—Mémoires de Conrart, ibid., p. 561.

[176] Omer-Talon, Mémoires, à la date du 18 juin 1652.

[177] Omer-Talon, Ibid.; Conrart, Mémoires, p. 561.

[178] Les Mémoires de Conrart donnent les détails les plus curieux et les plus circonstanciés sur l'anarchie qui régnait alors dans Paris.

[179] Omer-Talon, Ibid., p. 492.

[180] Mémoires, ibid., p. 492.—Comparer les Mémoires de Conrart, p. 564.

[181] La guerre des Ménardeaux, ou la fameuse bataille de la rue Neuve-Saint-Louis, donnée entre quelques brigades de la compagnie de la milice de Paris, le 25 juin 1652, avec l'apologie des vainqueurs et l'oraison funèbre des morts, en vers façon de burlesque, par un disciple de Scarron.

[182] Voy. p. 71-72.

[183] Le couvent des Récollets, qui est devenu un hôpital, avait donné son nom à la rue des Récollets, qui s'appelle maintenant rue Bichat.

[184] L'avis n'est pas signé; mais il est écrit de la main de Nicolas Fouquet. On voit par les Mémoires de Turenne que ce fut par suite de l'avis donné à la cour que ce général fit avancer son armée.

[185] Ces détails sont tirés du récit d'un partisan de Mazarin, conservé dans les papiers du cardinal.

[186] Voy. Mémoires de Turenne à l'année 1652.

[187] Mémoires de Turenne, ibid., p. 444 (édit. Michaud et Poujoulat). On voit par les Mémoires de Conrart (Ibid., p. 566) que le maréchal de Turenne, ancien général de la Fronde, n'était pas à l'abri des soupçons de la cour.

[188] Mémoires de mademoiselle de Montpensier (édit. Charpentier), t. II, p. 99.

[189] Mémoires de mademoiselle de Montpensier, ibid., p. 109.

[190] Dubuisson-Aubenay, Journal, à la date du 2 juillet.

[191] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 4 juillet. Cet usage vint, dit-on, de ce que les soldats de l'armée des princes avaient porté, pendant le combat de la porte Saint-Martin, de la paille à leurs chapeaux pour se distinguer des troupes royales.

[192] Voy. sur ces élections les Mémoires de Conrart. (Ibid., p. 567.)

[193] Registres des délibérations de l'Hôtel de Ville, pendant la Fronde.—Mémoires de Conrart. (Ibid., p. 568.)—Récit véritable de tout ce gui s'est passé à l'Hôtel de Ville touchant l'union de Messieurs de ville et du parlement avec Messieurs les princes pour la destruction du cardinal Mazarin, dans le Choix des Mazarinades, t. II, p. 379.

[194] Conrart, Ibid., p. 567.

[195] Ibid., p. 569.

[196] Conrart, Ibid. «Ces gens-là, dit Conrart, avaient défoncé plus de cinquante muids de vin dont ils s'étoient enivrés.»

[197] Conrart, Ibid., p. 574.—Voy., dans le Choix des Mazarinades (t. II, p. 383), la liste générale de tous les morts et blessés, tant Mazarins que bourgeois de Paris, à la généreuse résolution faite à l'Hôtel de Ville pour la destruction entière des Mazarins, etc.

[198] Rue actuelle de la Monnaie, à l'extrémité septentrionale du pont Neuf.

[199] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 4 juillet 1652.

[200] Mémoires de mademoiselle de Montpensier (édit. Charpentier), t. II, p. 121 et suiv.

[201] Ibidem. p. 128.

[202] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 4 juillet 1652.

[203] Dubuisson-Aubenay, Ibid.—Conrart, rappelant le même fait (Mémoires, p. 577), dit que c'étaient des soldats du régiment de Valois.

[204] Dubuisson-Aubenay, Ibid.

[205] Voy. les Mémoires d'Omer-Talon, p. 501. «Quant à moi, je n'ai participé ni de mon suffrage ni de ma présence à tout ce qui s'est fait depuis le 1er juillet, m'étant dispensé d'aller au Palais, sachant bien que toute sorte de résistance et de contradiction était inutile; que la force était supérieure, et que l'on pouvait intimider, violenter et contraindre les suffrages à faire toutes choses sans rien excepter... M. le procureur général n'a pas été non plus au Palais parce qu'il était sorti de Paris, ni M. Bignon, lequel était incommodé aussi bien que moi.»

[206] Il s'agissait probablement de livrer au roi une des portes de Paris.

[207] Voy., pour les détails, le Journal de Dubuisson-Aubenay (juillet 1652).

[208] Ibid., à la date du 11 juillet.—Voy. aussi les Mémoires d'Omer-Talon, à la même date.

[209] Omer-Talon, ibid., à la date du 11 juillet.

[210] Ibidem.

[211] Ibidem. à la date du 13 juillet.

[212] Voy. plus haut, p. 79

[213] Mémoires d'Omer-Talon, ibid.

[214] Ibidem.

[215] Voy. plus haut, p. 79-80.

[216] Voy. plus haut. p. 125.

[217] On a vu plus haut que ce prévôt était Pierre Broussel.

[218] Il s'agit ici du retour du cardinal Mazarin. Ce passage confirme ce que nous savons aussi par les Mémoires contemporains, que Condé négociait avec la cour et songeait à conclure avec elle un traité particulier.

[219] Le parlement devait se réunir le mardi 16 juillet, et on craignait que l'union avec les princes n'y fût proclamée.

[220] C'est-à-dire que l'on considère toujours le parlement et le corps de ville comme légalement constitués tant qu'il n'a paru aucune ordonnance du roi annulant leurs actes.

[221] Les Mémoires contemporains prouvent, en effet, qu'à cette époque même les princes traitaient avec les Espagnols et les appelaient à leur secours. On lit dans le Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 11 juillet 1652: «Grand bruit de par les partisans des princes que l'avant-garde de l'archiduc, venant pour les secourir, est à Beauvais. Courrier pour cela aposté au palais d'Orléans (au Luxembourg), et lettres supposées de toutes parts. Autres du sieur de la Roque, capitaine des gardes du prince de Condé, portant qu'il y a vingt mille hommes près d'entrer des Pays-Bas en France. Autres des gens des Pays-Bas à leurs correspondants à Paris que le comte de Fuensaldagne est à Valenciennes avec grosses troupes, et grand attirail comme pour faire un siège ou de la Bassée ou de Dunkerque.»

[222] L'administration municipale avait été changée à Paris le 6 juillet, comme on l'a vu plus haut, à la suite des scènes de violence du 4 juillet.

[223] Fouquet parle des députés du parlement qui s'étaient rendus à Saint-Denis pour traiter avec la cour.

[224] Le président de Nesmond était chef de cette députation. On a vu plus haut que les autres présidents à mortier avaient quitté Paris.

[225] Le garde des sceaux était alors Mathieu Molé, qui était en même temps premier président du parlement.

[226] Jean-Édouard Molé, appelé ordinairement le président de Champlâtreux.

[227] La fille aînée de Mathieu Molé avait épousé Jean Molé, son cousin, qui était président dans la cinquième chambre des enquêtes du parlement.

[228] Conseiller de la grand'chambre du parlement de Paris. Il avait un frère lieutenant général du présidial de Lyon, ville dont le maréchal de Villeroy était gouverneur.

[229] Conseiller de la première chambre des enquêtes. Il est ainsi caractérisé dans le Tableau du parlement: «Bon homme, un peu patelin, bien intentionné, appliqué au métier; est capable d'ouverture; un peu faible et vacillant; sans intérêt. Son frère le jésuite et les dévots ont crédit auprès de lui; est fort ami de M. le président de Bailleul.»

[230] Conseiller de la quatrième chambre des enquêtes.

[231] Il y avait un Bragelonne président de la deuxième chambre des enquêtes; son beau-frère se nommait de Marle.

[232] Ce Bonneau était un des fermiers des gabelles. Voyez le Catalogue des partisans dans le Choix des Mazarinades, t. I, p. 118.

[233] Bonneau fils était conseiller de la cinquième chambre des enquêtes.

[234] Ménardeau-Champré est mentionné dans le Tableau du parlement comme conseiller de la grand'chambre, avec l'appréciation suivante «Très-capable, ferme, opiniâtre, sûr, intéressé et dévoué à la cour.» Il ne faudrait pas attacher au mot intéressé le sens qu'on lui donnerait aujourd'hui et qui ferait accuser ce conseiller d'avarice. Il indique une disposition opposée à celle qui a été marquée plus haut, pour le conseiller Fraguier, par ces mots: sans intérêt, c'est-à-dire n'obéissant pas à un autre sentiment que celui de la justice.

[235] Sévin était également conseiller de la grand'chambre: «Habile homme, sûr quand il promet, intéressé, de nul crédit et de nulle estime dans sa compagnie, aime la débauche,» etc. (Tableau du parlement.)

[236] Également conseiller de la grand'chambre: «A une grande déférence à M. Sévin, qui le peut engager à tout; est intéressé comme lui.» (Ibid.)

[237] Conseiller-clerc de la grand'chambre: «Très-habile, très-fier,» etc. (Ibid.)

[238] Conseiller de la grand'chambre: «A de l'extérieur et est peu de chose au fond; faible, timide, dévoué entièrement à la cour, intéressé,» etc. (Ibid.)

[239] François de Verthamont, conseiller d'État. Il est l'auteur du Diaire ou Journal du voyage du chancelier Séguier en Normandie, publié par M. Floquet. (Rouen, 1842. 1 vol. in-8e).

[240] Rohan-Chabot, un des partisans du prince de Condé, demandait que le parlement enregistrât ses lettres de duc et pair.

[241] Le substitut du procureur général se nommait Beschefer. Il en est souvent question dans les Mémoires d'Omer-Talon.

[242] Les lettres patentes pour l'érection de Château-Thierry en duché n'avaient pas encore été enregistrées par le parlement.

[243] Le duc de Rohan fut reçu le 15 juillet. Ainsi le Mémoire de Nicolas Fouquet est bien du 14 juillet, comme nous l'avons indiqué plus haut.

[244] Le duc de Lorraine se préparait à rentrer en France pour soutenir le parti des princes.

[245] Paul Mancini, neveu du cardinal Mazarin, avait été blessé au combat de la porte Saint-Antoine et mourut des suites de cette blessure.

[246] Cette lettre est autographe.

[247] Il s'agit toujours des membres du parlement qui négociaient avec la cour.

[248] Le nom du cardinal de Mazarin est désigné par un chiffre dans l'original.

[249] L'abbé Fouquet était toujours, comme on le voit, l'agent le plus actif du parti, l'intermédiaire entre le cardinal et ses partisans.

[250] Les maîtres des requêtes servaient par quartier de trois mois au Conseil d'État, où ils faisaient rapport des affaires litigieuses

[251] Les requêtes de l'Hôtel du roi étaient un tribunal particulier, où les maîtres des requêtes prononçaient souverainement, avec le grand prévôt, sur les causes qui concernaient les officiers de l'hôtel du roi et autres affaires qui ressortissaient à cette juridiction

[252] Saintot, ou Sainctot, était attaché à la cour comme maître des cérémonies. Il avait un frère conseiller-clerc de la grand'chambre

[253] Jeannin de Castille, trésorier des parties casuelles

[254] Il y avait plusieurs membres de cette famille attachés au parlement ou à la cour: Henri de Guénégaud, seigneur du Plessis et de Plancy, comte de Montbrison, etc., était secrétaire d'État depuis 1643. Son frère, Claude de Guénégaud, était trésorier de l'épargne. Il s'agit ici du second

[255] Saint-Martin était conseiller de la troisième chambre des enquêtes. Il est ainsi caractérisé dans le Tableau du parlement: «Bel esprit, savant, fort en jurisprudence, fort en belles-lettres, retient néanmoins un peu de l'école; est estimé dans sa chambre; est de la religion prétendue réformée; est attaché à M. de Turenne.»

[256] François de Comminges, capitaine des gardes de la reine

[257] Conseiller de la grand'chambre: «Homme d'honneur, très-capable, hors d'intérêts, a une grande probité et une grande créance dans la grand'chambre.» (Tableau du parlement de Paris.)

[258] Conseiller de la seconde chambre des enquêtes, beau-frère du président de Bragelonne.

[259] Conseiller de la cinquième chambre des enquêtes.

[260] Conseiller de la seconde chambre des enquêtes et neveu du secrétaire d'État Phélypeaux de la Vrillière.

[261] Godart Petit-Marais était conseiller de la quatrième chambre des enquêtes: «Bel esprit, intelligent; a beau débit; prenant néanmoins des avis tout particuliers; fort intéressé; donnant à la cour,» etc. (Tableau du parlement.)

[262] Pomponne de Bellièvre, qui succéda à Mathieu Molé dans la charge de premier président du parlement de Paris. Ce président se tenait alors à l'écart sous prétexte de maladie et était suspect à la cour.

[263] Conseiller de la première chambre des enquêtes.

[264] Conseiller de la cinquième chambre des enquêtes.

[265] Un des financiers de cette époque; il est mentionné dans le Catalogue des partisans.

[266] Conseiller de la première chambre des requêtes: «De génie médiocre et de peu de vigueur; n'a pas de crédit dans sa chambre; a épousé une Gargan.» (Tableau du Parlement.)

[267] Trésorier de l'Épargne.

[268] Foucaut, ou Foucault, était conseiller de la première chambre des requêtes du Palais. Il est ainsi caractérisé dans le Tableau du parlement: «Honnête homme, de bon esprit, hardi, capable de service, s'appliquant à sa charge et la faisant bien, ne laisse pas d'aimer le plaisir et le divertissement.»

[269] Hiérosme Lemaistre, sieur de Bellejambe ou Bellejame, était conseiller d'État.

[270] Fils de l'ancien prévôt des marchands.

[271] Conseiller de la quatrième chambre des enquêtes

[272] Conseiller de la même chambre.

[273] Fils du duc de la Vieuville, surintendant des finances.

[274] Conseiller de la cinquième chambre des enquêtes.

[275] Le grand prévôt était alors le marquis de Sourches, dont le fils a laissé des Mémoires.

[276] De la cinquième chambre des enquêtes: «Prêche la justice, parlant toujours de règle et de discipline, affectant de la politesse, ne faisant nullement sa charge,» etc. (Tableau du parlement.)

[277] On trouve dans le Catalogue des partisans un Bordier, sieur du Raincy, qui s'était fait bâtir en ce lieu un magnifique château. Il est attaqué avec violence dans les Mazarinades; on lit dans un de ces pamphlets: «Un Bordier, tirant son illustre naissance d'un chandelier de Paris, a dépensé plus de trois cent mille écus à bâtir sa maison du Raincy, par une insolence sans exemple, mais qui mériterait, pour l'exemple, qu'on le logeât à Montfaucon, qui en est tout proche.» On sait qu'à Montfaucon s'élevait le gibet principal de Paris. Ce fut le fils de ce Bordier qui se rendit au parlement de Pontoise, comme le prouve la Mazarinade intitulée le Parlement burlesque de Pontoise:

Ce douzième au nez boutonné,
Et de rubis damasquiné,
Est de Bordier la géniture,
Et d'un chandelier la facture.
Son père fut de tous métiers
Et parmi les maletôtiers
A tenu la première place.

[278] Comparez les Mémoires d'Omer-Talon, à l'année 1652.

[279] Mss. B. I., f. Gaignières, nº 2799, fº 293.

[280] Mémoires d'Omer-Talon, en date du 8 août 1652.

[281] Mémoires d'Omer-Talon, p. 500 édit. Michaud et Poujoulat.

[282] Voy. sur ce duel les Mémoires du temps et particulièrement ceux de mademoiselle de Montpensier (édit. Charpentier, t. II, p. 132 et suiv.)

[283] Voy. le Journal de Dubuisson-Aubernay et les Mémoires du temps qui racontent tous les détails de cette scène.

[284] Ces soldats étaient cousus d'or et d'argent de leurs pillages, dit Dubuisson-Aubenay, à la date du 29 juillet.

[285] Ibid., à la date du 30 août. On peut comparer les Mémoires de mademoiselle de Montpensier (Ibid., p. 149 et suivants.)

[286] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 20 août.

[287] Abel Servien et Michel le Tellier étaient, en l'absence de Mazarin, les deux ministres qui avaient la principale influence; mais les Mémoires du cardinal de Retz prouvent que Mazarin ne cessait de faire surveiller ces sous-ministres, comme il les appelle, par ses affidés, et entre autres par Zongo Ondedei et par l'abbé Fouquet.

[288] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 27 août.

[289] Dubuisson-Aubenay, à la date du 30 août. Aucun autre contemporain ne donne des détails aussi complets sur l'état déplorable de Paris à cette époque. Je ne fais que reproduire presque textuellement ce journal d'un témoin oculaire.

[290] Il s'agit toujours du parlement de Pontoise.

[291] Demandés par les princes pour leurs députes. Voyez ci-dessus, p. 155

[292] Il s'agissait du mariage du duc de Candale, fils du duc d'Épernon, avec une nièce du cardinal Mazarin.

[293] César-Phébus, comte de Miossens, qui devint dans la suite maréchal de France et fut désigné sous le nom de maréchal d'Albret.

[294] Voy. Mémoires du cardinal de Retz, t. IV, p. 72 et suiv. (édit. Charpentier). Retz met sur le compte de la Providence les inspirations de son ambition: «La Providence de Dieu, qui, par de secrets ressorts, inconnus à ceux mêmes qu'il fait agir, dispose les moyens pour leur fin, se servit des exhortations de ces messieurs pour me porter ma conduite,» etc.

[295] Mémoires du cardinal de Retz, ibid., p. 82.

[296] Ibid., p. 83.

[297] Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 9 septembre.

[298] Mémoires de Retz, ibid., p. 84-91.

[299] Ibid., p. 93.

[300] Ibid., p. 109.

[301] Voy. plus haut, p. 76. les négociations de Rohan, Chavigny et Goulas à Saint-Germain-en-Laye.

[302] Anne de Gonzague, princesse palatine. Ce passage prouve combien Retz se trompe, dans ses Mémoires, lorsqu'il cite à la date de septembre 1652 la princesse palatine comme dévouée à ses intérêts.

[303] Voy. le Journal de Dubuisson-Aubenay, à la date du 24 septembre; et les Mémoires de mademoiselle de Montpensier, du père Berthod, de Retz, etc.,. à la même date.

[304] Journal de Dubuisson-Aubenay, ibid.

[305] Le duc d'Orléans, comme on l'a déjà vu, habitait à Luxembourg.

[306] C'est-à-dire sur la conservation des troupes dont se composait l'armée des princes.

[307] Il s'agissait de réunir on un seul corps les deux parlements siégeant à Paris et à Pontoise.

[308] Cette forteresse, qui appartenait au prince de Tarente, avait été rasée par ordre de la cour.

[309] René du Plessis de la Roche-Pichemer, un des petits-maîtres attachés à Condé.

[310] Retz se garde bien de parler de cette circonstance dans ses Mémoires. Il prétend (t. IV, p. 117, édit. Charpentier), que cette assemblée n'eut aucune importance et que ces «têtes de papier furent huées comme on hue les masques.»

[311] Dubuisson-Aubenay. Journal, à la date du 26 septembre.

[312] Voy. Mémoires de mademoiselle de Montpensier, t. II. p. 179-180 édit. Charpentier.

[313] Ibid., p. 173.

[314] M. de Choisy était chancelier du duc d'Orléans. Son fils, l'abbé de Choisy, a laissé des Mémoires sur le règne de Louis XIV.

[315] Mazarin était alors dans la petite ville de Bouillon.

[316] C'était un des agents de Condé dans ses négociations avec l'Espagne, comme on le voit par les Mémoires de Pierre Lenet.

[317] Le président Viole et Croissy-Fouquet étaient membres du parlement et dévoués au parti des princes.

[318] Il s'agissait ici des conditions que le parti des princes réclamait en faveur du prince de Tarente, comme on l'a vu plus haut, p. 169.

[319] On peut comparer sur la mort de Chavigny les Mémoires de Conrart, de Monglat et du cardinal de Retz..

[320] Voy. plus haut, p. 36 et suiv.

[321] Mémoires de Saint Simon, édit. Hachette, in-8°, t. I, p. 64-65.

[322] Henri de Bourbon, prince de Condé, et Louis de Bourbon, duc d'Enghien, qui, après la mort de son père, prit le nom de prince de Condé, ou simplement de M. le Prince. C'est ce dernier qui est connu dans l'histoire sous le nom de grand Condé.

[323] J'ai déjà indiqué plus haut, p. 30, note 3, la cause de la haine de Saint-Simon, ou plutôt de son père, contre Chavigny.

[324] Cette lettre autographe se trouve dans les Mss. de la B.I.F. Gaignières nº 2799, fº 298 et suiv.

[325] Il avait été question de la suppression de cette cour.

[326] Le parlement qui était divisé, partie à Pontoise, partie à Paris.

[327] Le gouverneur de la Bastille était, comme on l'a vu plus haut, un frondeur, la Louvière, fils du conseiller Pierre Broussel.

[328] Nom que l'on donnait d'ordinaire aux membres du parlement.

[329] Voy. Mémoires de Retz (édit. Charpentier), t. IV, p. 148.

[330] Mémoires de Saint-Simon, (édit. Hachette), in-8, t. III. p. 58 suiv. On trouvera dans ses Mémoires beaucoup de détails sur Roze.

[331] Il s'agit probablement du coup du main qui devait livrer Paris au roi. On a vu, au contraire (p. 170), que l'abbé Fouquet en était un des principaux instigateurs.

[332] Mazarin a déjà manifesté son désir presque dans les mêmes termes. Je n'ai pas supprimé la répétition, parce qu'elle me semble caractéristique.

[333] Je suppose que le fidèle est l'abbé Fouquet lui-même. Toutes ces lettres sont en grande partie chiffrées, et les noms déguisés de manière à dérouter ceux qui les auraient interceptées.

[334] Il est probablement question ici des relations de l'abbé Fouquet avec mademoiselle de Chevreuse, dont on a parlé plus haut, p. 99.

[335] Nouvelle preuve que le cardinal de Retz était joué par Anne de Gonzague, dans laquelle il mettait la plus grande confiance.

[336] Mémoires du cardinal de Retz, t. IV. p. 134 et suiv. édit. Charpentier

[337] «Ils en firent presque autant dernièrement pour M. de Lorraine.» disait Turenne le jour même de l'entrée du roi à Paris. (Mémoires de Retz, t. IV. p. 131-132.)

[338] Cet officier, qui servait dans les gardes-françaises, avait été, dès la fin de septembre, un des principaux émissaires de Mazarin et de l'abbé Fouquet.

[339] A cette époque le duc d'Orléans avait déjà quitté Paris. Mazarin n'en avait pas encore reçu la nouvelle.

[340] Retz prétend que les offres vinrent de la cour, et que ce fut Servien qui les lui fit au nom de la reine. (Mémoires, t. IV, p. 155-156, édit. Charpentier.)

[341] Voy. plus haut, p. 170.

[342] Déclaration royale reconnaissant l'innocence de Mazarin et cassant tous les arrêts rendus contre lui.

[343] Nicolas Fouquet, qui était, dès cette époque, ami particulier d'Hugues de Lyonne, insistait pour qu'il fût rappelé à la cour et redevint secrétaire de la reine.

[344] La lettre de Mazarin est du 25 octobre, et il se préparait à aller rejoindre Turenne, qui commandait l'armée royale dans le nord de la France.

[345] Près de Mézières, dans le département des Ardennes.

[346] Le prince de Condé s'était dirigé d'abord vers Soissons, et avait pris ensuite Château-Porcieu et Rethel.

[347] Retz disait «qu'il était la troisième tour de l'Église de Paris, et si chéri du peuple que si l'on vouloit entreprendre contre lui, il prendroit les armes pour le mettre en liberté.» Lettre de Mazarin au pape pour expliquer les motifs de l'arrestation de Retz. (Mémoires de Retz, I. IV. p. 149, édit. Charpentier.)

[348] Mémoires de Retz, ibid., p. 156.

[349] Voy. plus haut, p. 207.

[350] Ce sont les termes mêmes qu'emploie Gourville en parlant des satellites de l'abbé Fouquet.

[351] Mémoires, ibid., p. 156, 159 et 161.

[352] Mémoires, ibid., p. 149.

[353] Une lettre de Mazarin, en date du 2 décembre, prouve qu'il en fut sérieusement question. Voy. plus loin, p. 219.

[354] Voy. ci-dessus, p. 203.

[355] Voy. le texte de cet ordre dans les Mémoires de Retz, ibid., p. 160.

[356] Mémoires de Retz, t. IV. p. 164

[357] Mémoires de Retz, t. IV. p. 167.

[358] Ibid., p. 168.

[359] Ibid.

[360] Les Mémoires de Saint-Simon attestent que la noblesse voyait avec indignation des parvenus porter les insignes de l'ordre du Saint-Esprit.

[361] Voy. plus haut, p. 199.

[362] Voy, ci-dessus, p. 209

[363] Cette lettre, datée du 2 janvier 1653, est autographe et en partie chiffrée.

[364] La charge de procureur général que Nicolas Fouquet avait achetée en 1650.

[365] A la suite de cette lettre, il s'en trouve une, également autographe, de l'abbé Fouquet, qui se porte caution pour son frère.

[366] Bibl. imp. Ms. S. F. nº 1238, C (bis), fº 321.

[367] Lettre autographe en partie chiffrée.

[368] Servir et non agréer.

[369] Il s'agit d'offres pécuniaires; à cette époque, les charges de finances s'achetaient comme les charges de judicature.

[370] Le maréchal d'Effiat, aussi bien que M. de Bullion, avait été surintendant des finances sous le règne de Louis XIII.

[371] Les directeurs des finances étaient alors MM. d'Aligre et de Morangis.

[372] Zongo Ondedei, évêque de Fréjus, était un des parents de Mazarin.

[373] Colbert veut parler de la nomination à la place de surintendant.

[374] Allusion au parlement de Pontoise.

[375] Un des partisans du cardinal de Retz.

[376] Le Guitaut dont il s'agit était attaché au parti du prince de Condé.

[377] Loret annonce ainsi cette nomination dans sa Muse historique du 8 février 1650:

On étoit encor attendant
Qui seroit le surintendant,
Cette charge, autant que pas une,
Étant une rare fortune;
Mais il faut beaucoup endurer
Pour y pouvoir longtemps durer;
Et quoiqu'elle soit épineuse,
Presque autant que pécunieuse,
Plusieurs pour elle s'intriguans,
Elle n'est jamais sans briguans.
La brigue est pourtant terminée,
Car j'ai su cette matinée
(Et toute la cour en convient)
Qu'elle est pour monsieur de Servient
Qu'on peut nommer, sans flatterie
Un ornement de la patrie.
Tant il possède abondamment
De lumière et de jugement;
Mais, comme la charge est pesante
Pour le moins autant qu'importante,
Afin de soulager ses soins,
On lui donne quelques adjoints,
Savoir messieurs Fouquet, d'Aligre,
Dont l'esprit est doux et non tigre,
Morangis, Ménardeau, Bordeaux,
Tous gens qu'on tient assez loyaux,
Et serviteurs du roi leur maître,
Autant qu'on le sauroit être.

[378] Bibl. imp. Mss. S. F. nº 1238 C (bis). fº 332.

[379] Journal ms. Ibidem.

[380] Histoire de la France pendant le ministère de Mazarin, par M. Bazin, t. IV, p. 309 (édit. in-18). On trouve le texte de la commission royale dans un manus. de la Bibl. imp., des 500 de Colbert, nº 233. Comme il s'est élevé quelque doute sur ce point, je publierai ici en note le texte même de la commission: «Louis, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à nos amez et féaux les sieurs comte Servien, marquis de Boisdauphin et de Sablé, commandeur et surintendant des finances de nos ordres, l'un de nos ministres d'Estat, et Foucquet, conseiller en nostre conseil d'Estat et nostre procureur général en nostre cour de parlement de Paris, salut: Si la probité et la science sont les vertus nécessaires pour parvenir à la promotion des grandes charges, et si elles demandent de longues expériences pour s'en acquitter avec la fidélité et le bon ordre que les affaires requièrent, il nous a semblé ne pouvoir faire un meilleur choix que de vos personnes pour exercer celle de surintendant de nos finances, qui est à présent vacante par la mort du sieur duc de la Vieuville; les grands emplois qui vous ont incessamment occupés dedans et dehors le royaulme pour le bien de cet Estat, les preuves que vous avez tousjours données de vostre zèle et expérience pour en soustenir les intérêts et la grandeur, nous confirment dans cette créance, et nous font espérer que vous vous acquitterez si dignement de cette importante administration, que le public n'aura pas moins de sujet d'en estre satisfaict que nous. Nous, pour ces causes et autres grandes considérations à ce nous mouvant, nous vous avons constitués, ordonnés et établis, constituons, ordonnons et établissons par ces présentes, signées de nostre main, pour faire et exercer la charge de surintendants de nos finances, avec un plein et entier pouvoir d'en ordonner et de les administrer ainsy qu'en vos consciences vous jugerez estre nécessaire pour le bien de nostre service, comme aussy pour jouir de ladicte charge aux mesmes honneurs, autorités, prérogatives, prééminences, fonctions, estats et appointements tels et semblables qu'en a joui ledict feu sieur de la Vieuville, et les autres qui l'ont précédé en cette charge, sans que de ladicte administration vous soyez tenus d'en rendre raison à nostre Chambre des comptes, ni ailleurs qu'à nostre personne; nous vous avons, de nostre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, relevés et dispenses, relevons et dispensons par ces dictes présentes, de ce faire, et vous avons donné et donnons plein pouvoir, autorité et mandement spécial. Mandons et ordonnons aux trésoriers de nostre espargne présens et à venir et autres nos officiers des finances et comptables généralement quelconques qu'il appartiendra, qu'en ce faisant ils vous obéissent et entendent diligemment aux choses concernant lesdictes charges; deffendons aux susdicts comptables d'acquitter aucunes parties de dons ou autrement quelsconques acquits qui leur en soient expédiés, s'ils ne sont visés et accompagnés de vos ordonnances particulières, ainsy qu'il a tousjours esté practiqué et observé. Mandons auxdicts trésoriers de nostre espargne de vous payer, chacun en l'année de son exercice, les estats, pensions et appointemens qui vous seront ordonnés, et que nous voulons estre passés et alloués en la despense de leurs comptes par nos amez et féaux les gens de nos comptes à Paris, auxquels nous mandons ainsy le faire sans difficulté; car tel est nostre plaisir. Donné à Paris, le huitième jour de février, l'an de grâce 1653, et de nostre règne le dixième, signé LOUIS, et plus bas: par le ROY, de Guénégaud, et scellé du grand sceau de cire jaune.»

[381] Terre qui appartenait à madame de Châtillon.

[382] Il y a beaucoup de lieux désignés sous ce nom; il s'agit ici de Pierrefitte dans le département de l'Oise (arrondissement de Beauvais).

[383] Mylord d'Igby ou Digby passait pour être à cette époque l'amant de madame de Châtillon.

[384] Il est désigné ailleurs sous le nom d'abbé de Cambiac.

[385] Il est remarquable que dix uns plus tard une autre chambre de justice, siégeant à l'Arsenal, procéda de même contre Nicolas Fouquet, qui refusait de répondre.

[386] Le prince de Condé ne pouvait être jugé, que par le parlement et les ducs et pairs. S'il avait été impliqué dans cette affaire, il eût fallu la porter au parlement.

[387] Le garde des sceaux était toujours Mathieu Molé.

[388] C'était un des espions que l'abbé Fouquet entretenait auprès du prince de Condé.

[389] Gouverneur de la Bastille.

[390] Mémoires de mademoiselle de Montpensier, t. II. p. 255-250 (édit. Charpentier).

[391] Mademoiselle ne parle pas de ce fait dans ses Mémoires; mais il parait bien constaté; c'était par le duc d'Épernon lui-même que l'abbé. Fouquet était instruit des desseins de la princesse.

[392] Lettre de Colbert à Mazarin en date du 20 juillet 1653.

[393] Lettre du 23 septembre 1653.

[394] Pomponne de Bellièvre venait de remplacer Matthieu Molé, comme premier président du parlement de Paris.

[395] Un des quatre membres du parlement qui avaient été exilés en octobre 1652.

[396] Il a été question plusieurs fois de Mouchet ou du Mouchet, qui était un chevau-léger, dont l'abbé Fouquet se servait pour les coups de main.

[397] Je me servirai de l'édition de 1665 à la Sphère (14 vol. in-18).

[397a] Défenses, t. II. p. 61 et suiv.

[398] C'est-à-dire sans attribution spéciale.

[399] Défenses, ibidem, p. 63 et suiv.

[400] Défenses, t. II. p, 71.

[401] L'évêque de Fréjus était Zongo Ondedei, parent du cardinal Mazarin.

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