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L'expédition de la Jeannette au pôle Nord, racontée par tous les membres de l'expédition - volume 2: ouvrage composé des documents reçus par le 'New-York Herald' de 1878 à 1882

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TABLE DES MATIÈRES

QUATRIÈME PARTIE.
Nouvelles recherches.
CHAPITRE I.
Première entrevue de M. Jackson et des survivants de la Jeannette.—Joie causée à ces derniers en recevant leurs lettres et des nouvelles de la patrie.—Tous les naufragés arrivés à Irkoutsk sont en bonne santé, à l’exception de Jack Cole et du lieutenant Danenhower.—Accueil qui leur fut fait en arrivant à Irkoutsk.—Danenhower dans l’embarras.—Pauvre Jack Cole!—Ses excentricités.—Avis au lecteur sur la marche de l’ouvrage. 3
CHAPITRE II.
Départ de la baie Saint-Laurent.—Traversée du détroit de Behring.—Arrivée dans l’Océan Arctique.—Première entrevue avec les Tchouktchis.—Descente à terre.—Excursion à la baie où le professeur Nordenskjold a passé l’hiver.—Ce qu’on y trouve.—Les habitants de cette baie.—Erreurs des cartes.—La Jeannette prend la direction du nord.—Premières glaces flottantes.—On aperçoit un navire baleinier.—Un courant allant vers le nord-ouest.—L’île Herald est en vue.—La Jeannette reste prisonnière dans les glaces le 6 septembre.—Une chasse à l’ours.—Tentative infructueuse pour aborder à l’île Herald.—Notre premier phoque.—Comment more seals kill him et make him more seal?—La Jeannette commence son mouvement de dérive.—Nos premiers ours.—Curieux phénomènes.—Invocation à la nouvelle lune.—La pression des glaces sur le navire.—Direction de notre mouvement de dérive.—Le Rodostistua rosea.—La Terre de Wrangel est en vue.—Difficultés des observations astronomiques dans l’Arctique.—Première rupture des glaces.—Moments d’angoisse pour l’équipage.—La nuit de trois mois.—Une aurore boréale.—Nouvelle alerte.—La glace se rompt de nouveau et emporte la hutte bâtie par les hommes de l’équipage et quatre chiens.—Histoire de cette hutte.—La Jeannette flotte librement.—Les glaces se rapprochent.—Moment terrible.—La pression cesse.—Les fêtes de Noël et du nouvel an.—Représentations théâtrales. 11
CHAPITRE III.
Débuts du mois de janvier 1880.—Retour de la lumière.—Alerte du 19 janvier.—Une voie d’eau se déclare.—Efforts faits pour la combattre.—Peine inutile; il faudra pomper pendant dix-huit mois.—Position du navire à cette époque.—Cinquante milles en cinq mois.—La théorie de Peterman réduite à néant.—Un ours à bord.—Quinze jours d’été seulement.—Le gibier dans l’Océan Arctique.—Visite d’une ourse et de ses deux oursons.—Désagréable rencontre faite par le capitaine.—Nous sommes arrivés à la fin de notre première année dans l’Arctique.—Théorie sur le mouvement des glaces polaires.—Hypothèse sur la route probable de la Jeannette, si elle résistait à la pression des glaces.—État sanitaire de l’équipage, conditions du navire au commencement de septembre 1880. 39
CHAPITRE IV.
SECONDE ANNÉE DANS LES GLACES.
Le navire une seconde fois dans ses quartiers d’hiver.—Commencement de la nuit de trois mois.—Observations astronomiques et téléphoniques.—Fêtes de Noël et du nouvel an.—Canal Melville.—Trou Dunbar.—Retour de la lumière.—Terre.—Extraits du livre de loch.—L’île Jeannette.—Épaisseur de la glace.—État de la glace.—Une seconde île.—L’île Henrietta.—Descente d’une troupe d’explorateurs sur cette île.—Description de l’île Henrietta.—Melville trompé par l’heure.—Il laisse un cairn sur l’île avec des papiers pour constater sa prise de possession.—Préparatifs à bord en vue de la rupture définitive des glaces.—État de celles-ci.—La débâcle commence. 61
CHAPITRE V.
PERTE DE «LA JEANNETTE.»
La Jeannette se trouve libre au milieu des glaces.—Moment d’espoir.—Les glaces se rapprochent.—Horrible pression.—La Jeannette s’incline sous la pression.—Plus d’espoir de la relever.—On se prépare à l’abandonner.—On l’abandonne définitivement.—Le capitaine reste seul près d’elle.—Elle sombre.—Fragment du journal de de Long.—Position de la Jeannette la veille de la catastrophe.—Premières étreintes.—La Jeannette menace de se séparer en deux sous l’effort d’une nouvelle poussée.—Moment de refait.—La pression redouble.—L’eau pénètre à travers la soute à charbon de tribord.—L’eau gagne le faux-pont.—Le navire est abandonné.—État des provisions sauvées.—La première nuit sur la glace.—Préparatifs de la retraite.—Ordre du jour.—Ordre de marche.—Le départ est fixé au samedi 18 juin. 83
CHAPITRE VI.
LA RETRAITE.
Le premier jour de la retraite.—Les difficultés commencent dès le début.—Les suites d’un malentendu.—Première crevasse dans la glace.—Un travail pénible.—L’été est la plus mauvaise saison pour voyager sur les glaces de l’Arctique.—Misère des naufragés pendant cette saison.—Quelques-uns d’entre eux se sont chargés d’objets non portés sur la liste réglementaire.—Conséquences de cette infraction.—On traverse, en radeau de glace, les ouvertures qui se sont produites dans la glace.—État des malades.—Notre première bonne journée.—Notre ordre de marche.—Marchant au sud et s’en allant au nord.—Pénible découverte.—Changement de direction.—Pourquoi nous redoutons les crevasses dans la glace.—Danenhower demande avec insistance à prendre part aux travaux de la retraite.—Motifs de mon refus.—Le soleil, le brouillard et la pluie alternativement.—La retraite continue.—Les bons et mauvais jours se succèdent.—Les aiguilles de glace.—Première vue de la terre.—Un ours.—Je vois distinctement la terre.—Quelle est cette terre?—Espoir de trouver la mer libre.—Plus de semelles de bottes.—M. Collins tue un phoque.—Mieux dîné que chez Delmonico.—Un autre phoque.—Nouveau festin.—Chipp rayé de la liste des malades.—Approche de la terre.—Difficultés pour atteindre le rivage à travers les glaces flottantes.—Changements à vue.—Alternatives de pluie, de brouillard et d’éclaircies.—Le vent fait rage.—Enfin nous mettons le pied à terre.—Prise de possession de l’île Bennett au nom des États-Unis. 115
CHAPITRE VII.
L’ILE BENNETT.—LA SÉPARATION.
L’île Bennett.—Excursions de M. Newcomb dans l’île.—Observations astronomiques et hydrographiques.—Les marées de l’île Bennett.—Un mot sur nos chiens.—Départ de l’île.—Melville reçoit le commandement de la baleinière en remplacement de Danenhower.—Ses instructions.—En vue de l’île Fadiewski.—«Le camp des Dix-Jours.»—Nos embarcations.—Accident arrivé à la baleinière.—On perd de vue le canot de Chipp.—Celui-ci nous rejoint au bout de deux jours.—Koltenoï.—Semenowski.—Une chasse au renne.—Nouvel accident survenu à la baleinière.—La tempête.—Position respective des trois canots.—Les trois canots sont séparés par la tempête.—Continuation du voyage de la baleinière.—Une manœuvre difficile.—La tempête s’apaise peu à peu.—Nous gouvernons à l’est.—La terre.—Difficultés pour aborder.—Nous entrons dans une rivière.—Discussion au sujet de cette rivière.—Nous continuons à la remonter.—Nous abordons enfin.—Les bas-fonds entravent notre marche en remontant la rivière.—Une journée agréable à terre.—Trois indigènes.—Nous sommes sauvés.—La bienheureuse médaille. 165
CHAPITRE VIII.
PARMI LES TONGOUSES.
Les trois indigènes conduisent les naufragés dans une hutte et leur donnent du poisson.—L’un des indigènes nommé Caranie les quitte.—Le lendemain les deux autres refusent de leur servir de guide.—Melville veut partir quand même.—Vaine tentative pour remonter la rivière.—Les naufragés sont obligés de revenir sur leurs pas.—Surpris par une tempête, ils sont forcés de passer la nuit dans la baleinière.—Enfin ils arrivent à la hutte qu’ils avaient quitté la veille.—Wassili Koolgyork ou Wassili oreilles coupées.—Ce Tongouse consent à servir de pilote aux naufragés pour aller à Boulouni.—Village de Spiridon.—Portrait peu avantageux de ce dernier.—Sa conduite vis-à-vis de ses hôtes.—Arrivée à Gemovyalack.—L’exilé Yaphem Kopelloff.—Nicolaï Chagra, chef du village.—Après une vaine tentative pour continuer leur voyage vers le sud, les naufragés sont obligés de rester à Gemovyalack.—Conduite des habitants à leur égard.—Arrivée de l’exilé Kusmah Jeremiah.—Le lieutenant Danenhower se rend chez lui.—Sa généreuse hospitalité.—Il promet de se rendre à Boulouni.—Pourquoi Melville ne le fait pas accompagner et ne lui remet pas ses lettres et ses dépêches.—Conséquences de cette décision.—Le lieutenant Danenhower retourne chez Kusmah avant le départ de celui-ci pour Boulouni, et commence des recherches vers le nord pour trouver les gens des deux autres canots.—Ses tentatives infructueuses pour se rendre à Barkin.—Kusmah, parti pour Boulouni, ne revient qu’au bout de treize jours.—Il raconte qu’il a trouvé sur son chemin deux hommes de la troupe du capitaine, et remet une dépêche de Ninderman et Noros adressée au ministre des États-Unis à Saint-Pétersbourg.—Départ de Melville pour Boulouni.—Danenhower reste à la tête des gens de la baleinière.—Arrivée du commandant de Boulouni à Gemovyalack.—Ce dernier, nommé Bieshoff, apporte également une dépêche de Ninderman et de Noros.—Portrait de cet homme.—Départ pour Boulouni.—Nous rencontrons Melville à Burulak.—Instructions qu’il me donne.—Danenhower explique la conduite de Melville dans son plan de recherche.—Il continue son voyage jusqu’à Irkoutsk.—Une lettre de Danenhower. 205
CHAPITRE IX.
Réflexions de M. Jackson sur la conduite de l’ingénieur Melville.—Celui-ci eût pu se dispenser de venir à Yakoutsk.—Le parti de Melville. Sa marche vers le sud.—Où se trouvait de Long au moment du départ de Ninderman et de Noros.—Récit de son voyage à travers le delta depuis le jour du débarquement. —Il passe près d’une hutte contenant des vivres et près d’un village sans en avoir connaissance.—Faute qu’il a commise en tenant tous ses hommes réunis près de lui.—Recherches de l’ingénieur Melville.—Où il trouva les dernières traces de de Long.—Records laissés par celui-ci dans différents endroits.—Une entrevue avec Noros.—Le débarquement.—Marche vers le sud.—Tristes adieux.—Le lieu de la séparation.—Un terrible voyage.—Véracité de Noros.—La troupe de Danenhower part pour l’Amérique.—M. Jackson se met en route pour Yakoutsk.—M. Gilder.—Arrivée à Yakoutsk.—L’état des routes en Sibérie au moment du départ des voyageurs. 245
CHAPITRE X.
D’IRKOUSTK A YAKOUTSK.
Les dangers d’un voyage en traîneau sur la Léna.—Un exemple de rapidité extraordinaire sur cette route.—Voyages d’aujourd’hui et voyages d’autrefois sur ce fleuve.—Voyage de John Dundas Cochrane.—Autres voyages remarquables sur la Léna.—Les habitants des rives de la Léna.—Descendants des criminels exilés sur les bords de ce fleuve.—Châtiments des récidivistes.—Les Yakoutes.—Nombre considérable de goîtreux.—Cause de cette infirmité.—Les Mammouths.—Nous sommes obligés de prendre la route d’été.—Voyage dans la forêt.—Charme d’un pareil voyage.—Un accident.—Vitimsk, tête de station de bateaux à vapeur.—Avenir du commerce de la Léna.—Essais infructueux du professeur Nordenskjold avec le vapeur Léna.—Thèse de M. Nordenskjold, sur la possibilité d’établir des relations commerciales avec la Sibérie.—Les véritables chemins commerciaux de l’avenir.—Les Skopzi sur la Léna.—Yakoutsk. 265
CINQUIÈME PARTIE.
La catastrophe.
CHAPITRE XI.
DÉCOUVERTE DE LA TROUPE DE DE LONG.
M. Melville arrive à Boulouni.—Sa première dépêche.—Arrivée à Cath Cartha.—Voyage de Melville au cap Bykoff pour s’y procurer des chiens et du poisson.—Quelques détails sur Cath Cartha.—Un hiver extraordinairement rigoureux.—Des indigènes morts de froid.—Dépêche du 24 mars.—Premiers détails sur la découverte des cadavres de de Long et de ses compagnons.—Liste des hommes retrouvés.—Lettre de M. Jackson.—Nouveaux détails sur la découverte de de Long et de ses hommes.—Sépulture.—Description du mausolée.—Premiers détails sur les recherches faites pour retrouver le lieutenant Chipp et les hommes du canot no 2. 293
CHAPITRE XII.
LES DERNIERS JOURS DE DE LONG ET DE SON PARTI.
Le samedi, 1er octobre, 111e jour de la retraite.—Erickson subit l’amputation des doigts de pied.—Passage de la rivière.—Record laissé sur la rive orientale.—Une route glacée et des rations pour un jour encore.—Quatre quatorzièmes de livre de pemmican par homme et un chien mourant de faim pour provisions.—On trouve des empreintes de pas d’homme.—Alexis prend une butte de terre pour une hutte.—Conséquences de cette erreur.—Le lieutenant de Long, M. Collins et Gortz, passent à travers la glace.—Le dernier chien est tué et mangé.—Effroyable nuit.—L’état d’Erickson s’aggrave.—Il a les mains gelées.—La troupe cherche un abri dans une hutte.—Une ration de thé et une demi-livre de chien.—Mort d’Erickson.—Ses funérailles.—Dernière demi-livre de chien.—Départ.—Record laissé dans la hutte.—Alexis rapporte un ptarmigan.—Départ de Ninderman et de Noros.—Des morceaux de peau de renne pour nourriture.—Plus de thé.—Une cuillerée de glycérine pour nourriture.—La glycérine fait défaut.—L’infusion de saule arctique la remplace.—Lee supplie ses compagnons de l’abandonner.—Une demi-cuillerée à thé d’huile douce par homme et par jour.—Du thé de saule et deux vieilles bottes.—Alexis meurt.—Knack et Lee meurent.—Iverson meurt.—Dressler meurt.—Boyd et Gortz meurent.—M. Collins mourant.—Plus rien.—Jusqu’à quel point la fatalité s’est acharnée sur de Long et ses compagnons. 315
SIXIÈME PARTIE.
Le retour.
CHAPITRE XIII
RETOUR
Position du lieu où furent retrouvés les corps du capitaine de Long et de ses compagnons.—Erreur du premier sur le chemin qu’il avait parcouru et sur sa véritable position.—Stolboï.—M. Jackson reprend la route suivie par Ninderman et Noros.—Il arrive à Boulouni.—Son départ pour Verschoyansk où il espère rattraper M. Melville.—En route il apprend qu’il est précédé de deux officiers américains.—Quand il arrive à Verschoyansk, Melville est parti, ainsi que les deux officiers américains.—Qui sont ces derniers.—Le capitaine Berry, commandant du Rodgers.—Après plusieurs jours de marche forcée, M. Jackson rejoint le capitaine Berry et le lieutenant Hunt, son compagnon.—Nouvelles qu’il en reçoit.—Le lieutenant Putnam emporté par les glaces.—Récit du voyage du capitaine Berry.—Les trois voyageurs rejoignent M. Melville, retenu à Kengurack par les neiges. 345
CHAPITRE XIV.
Nouveaux détails fournis par l’ingénieur Melville à M. Jackson sur les difficultés de la retraite à travers les glaces de l’Océan Glacial.—Héroïsme de l’équipage.—Où la Jeannette a péri, tout autre navire eût péri.—A l’île Semenowski.—Choix d’un point de débarquement sur la côte de la Sibérie.—Pourquoi on choisit le cap Barkin comme point de ralliement.—La séparation des trois canots.—Recherche du lieutenant Chipp et de son parti.—Où il aurait dû aborder s’il eût atteint la côte.—Instructions données à Ninderman et à Bartlett pour les recherches.—Explorations de Ninderman.—Exploration de Bartlett.—L’ingénieur Melville visite la côte nord-ouest jusqu’à l’Oleneck.—Il visite ensuite la baie Barkhaya et va jusqu’à Ustyansk.—Des localités du delta habitées pendant l’hiver.—Voies pour entrer dans la Léna. 373
CHAPITRE XV.
M. GILDER.—RETOUR DE L’EXPÉDITION.
M. Gilder apprend la nouvelle du désastre de la Jeannette à Nishne Kolymsk.—Il part pour Verschoyansk.—A Yakoutsk.—Le capitaine Jurgens.—Les bords de la Léna.—Voyage à la remorque.—A Irkoutsk.—La soupe froide et le quass.—Le général Anoutchine.—Arrivée à Paris. 389

FIN DU TOME II.

PARIS.—Imp. Tolmer et Cie, Succursale à Poitiers.—(157).


NOTES

[1] Voir le plan du camp aux gravures.

[2] Voir aux gravures.

[3] Cette station est désignée sous le nom de Burulak un peu plus loin.

[4] Fragment du carnet du lieutenant de Long.

[5] Cette expression est intraduisible en français; mot à mot: brisé à terre.

[6] Voir aux gravures le fac-simile de l’autographe.

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