L'heure décisive
XVI
Denise s’éveilla du sommeil, lourd de rêves, qui l’avait prise enfin après de longues heures d’énervante insomnie.
Une maussade aube d’hiver blanchissait à peine l’obscurité de la chambre. Il devait être tôt, très tôt. C’eût été bienfaisant, pour sa pensée meurtrie, de reposer encore dans cet oubli du sommeil, pareil à une mort…
Mais elle reprenait conscience d’elle-même, avec le sentiment d’avoir subi l’étreinte d’un cauchemar ; et, dans l’effort instinctif qu’elle faisait pour se rappeler, sa pensée se ranimait, chassant le sommeil. Les visions confuses du réveil se précisaient. Non, ce n’était pas un rêve mauvais qui lui avait jeté dans l’âme la sensation de désespérance absolue dont la blessure se ravivait à mesure qu’elle retrouvait le souvenir…
Elle n’avait pas rêvé le concert de la veille, la présence de Bertrand d’Astyèves dans une loge de théâtre, auprès d’une petite fille blonde qui était sa fiancée, à qui il allait répéter les mêmes mots d’amour qu’il lui avait dits à elle-même… Elle n’avait pas rêvé, non plus, la visite qui lui avait brutalement appris le dénouement si simple de son roman… Ni, le même soir, la terrible scène qu’un incident futile avait provoquée entre son père et sa mère, durant laquelle s’étaient prononcées les paroles qu’on ne pardonne pas ; une scène qui lui avait fait mesurer à quel point sa mère, aigrie et malade, était devenue incapable de supporter les conséquences de leur ruine…
Tout cela, c’était la réalité même, une réalité qui s’imposait à elle si impérieusement, qu’elle n’essayait plus de s’y dérober. Avec cette clairvoyance aiguë qui éclaire la pensée aux heures décisives, elle avait compris qu’elle n’avait plus qu’à subir la destinée que les circonstances lui créaient.
Mais, quel que fût l’avenir, elle n’oublierait jamais sa veillée, cette nuit-là, si douloureuse, que le seul souvenir l’en faisait frissonner… Désespérément, elle avait eu soif de soutien, de tendresse, soif des mots qui consolent et sont un viatique ! Comme font les petits, elle avait sangloté, écrasée par une impression d’isolement qui brisait son énergie. Elle s’était révoltée contre la tâche qui s’appesantissait lourdement sur ses jeunes épaules, contre le devoir qui s’imposait à elle, sous cette forme étrange, faire aux siens le sacrifice de se donner au théâtre !
Follement aussi, elle s’était reprise à vivre, encore une fois, les jours d’été de Gérardmer, un paradis fermé où elle n’entrerait plus. Avec un mépris amer, où il n’y avait point de désillusion, elle s’était rappelé la prière ardente que cet homme, qui la rejetait afin d’épouser une héritière, lui avait murmurée pour qu’elle acceptât son amour.
Son amour ! Ce qu’il avait rêvé, c’était seulement obtenir sa beauté de femme. Mais, par malheur pour lui, elle l’avait mise à trop haut prix pour qu’il pût satisfaire son caprice et, sagement, il y avait renoncé… Alors qu’elle-même, tout bas, — en entendant annoncer son mariage, elle l’avait bien compris ! — s’obstinait à espérer en lui, bien qu’elle l’eût jugé…
Eh bien, elle s’était leurrée comme eût pu le faire une niaise petite pensionnaire. A elle, il n’était pas permis d’oublier qu’un homme riche n’épouse pas une fille qui ne l’est pas, fût-il même assez absurdement épris d’elle pour s’oublier une minute jusqu’à lui demander de devenir sa femme… Seul, un Charles Grisel était capable de cet héroïsme !
Elle ne devait songer qu’à gagner son pain quotidien, à travailler pour donner aux autres le bien-être dont ils ne pouvaient se passer. L’heure décisive tant redoutée était venue ; il ne lui était plus possible d’hésiter ; mais quelle que fût sa destinée au théâtre, elle ne l’avait pas cherchée ; la vie avait été plus forte qu’elle…
Alors, vaincue par le sentiment de l’inévitable, d’un seul jet, elle avait écrit à Vanore pour lui dire qu’elle acceptait le rôle écrit pour elle.
A la clarté morne du jour embrumé, elle distinguait, sur sa table à écrire, le buvard où était enfermée cette lettre que, dans quelques heures, elle-même allait faire partir, quand elle sortirait pour se rendre chez Mme Champdray qui l’attendait, dans la matinée. Mais à cette résolution si grave, elle songeait maintenant sans émotion même, comme si, dans la tourmente qui l’avait abattue, toute sensibilité était morte en elle.
La tête abandonnée sur l’oreiller, lasse infiniment, elle regardait, avec de grands yeux sombres, la lumière envahir peu à peu sa petite chambre. L’heure avançait ; il fallait se reprendre à vivre. Des bruits de pas résonnaient dans l’appartement. Elle entendait son frère se préparer pour le collège. L’instant des rêveries, des réflexions était passé ; elle devait recommencer à agir. C’était chose si vaine de s’apitoyer sur son épreuve ! Tous les pleurs, toutes les révoltes, toutes les prières n’empêcheraient pas que sa destinée ne fût ce qu’elle était…
Comme elle finissait de s’habiller, et, debout devant la glace, mettait son chapeau, un coup fut frappé à sa porte. Le courrier lui était apporté.
Elle prit les lettres et les posa sur la cheminée, les éparpillant d’un doigt distrait. Mais, tout à coup, une lueur flamba dans ses yeux ; sur une enveloppe, son nom était tracé par une écriture d’homme qui ressemblait… oh ! qui ressemblait si fort à celle de Bertrand d’Astyèves…
D’un geste brusque, elle arracha le papier et lut :
« Vous souvenez-vous encore, là-bas, à la Schlucht, dans cette heure dont le souvenir me hante toujours, je vous ai dit que je n’étais pas digne de vous ? Maintenant, seulement, je puis mesurer à quel point c’était la vérité, puisque j’en suis arrivé à commettre cette suprême lâcheté de me marier — comme je me marie ! Si bas que vous me mettiez dans votre pensée, dans votre cœur que j’ai adorés, — je n’ai plus le droit de dire que j’adore ! — vous ne me jugerez jamais avec un mépris plus sincère et plus absolu que je ne le fais moi-même.
« Et pourtant, vous pourriez m’accorder un peu de pitié ! Je paye chèrement ma lâcheté. Si j’en avais douté, je l’aurais senti tantôt quand j’ai revu votre visage, vos yeux surtout, quand j’ai de nouveau entendu votre voix… Votre voix qui me jetait vers vous irrésistiblement, pour être votre chose, si vous le vouliez, et qui me prenait ma raison… Qui me l’a prise encore, puisque je fais cette folie de vous écrire pour que vous n’appreniez pas par d’autres ce que je vaux ! Et puis, je n’ai pu résister à la tentation d’aller à vous encore une fois.
« Je devrais vous dire adieu ; le mot m’est impossible à écrire ! Denise, il y a des rêves dont on ne se réveille jamais ; quand on les a faits un instant, ils demeurent en vous, en votre pensée, votre âme, votre chair, quoi que vous tentiez désespérément pour les en arracher, tant ils vous torturent ! Celui dont vous étiez la vie est bien de ces rêves-là… S’il existe un enfer, comme le pensent les croyants, on n’y doit pas plus souffrir que je n’ai souffert aujourd’hui, par ma faute !
« A n’en pouvoir douter, je sais maintenant que jusqu’à ma dernière minute, vous serez toujours pour moi, malgré tout, ma Denise. »
Elle écarta la lettre et se vit dans la glace avec un visage de cire blanche où luisaient des yeux brûlants de fièvre. Dans son cœur, il y avait bien le sentiment qu’il avait prévu, un mépris si intense que la pitié en devenait facile, cette pitié dont on fait l’aumône à ceux qui ont failli.
Il était tout entier dans cette lettre, bien pareil à lui-même, comme elle l’avait jugé. A cette heure encore, de tout son être, il la souhaitait, il la regrettait, il souffrait de la perdre… Et cependant, libre d’aller à elle, alors que rien, — sauf une dot ! — ne les séparait, assez riche pour s’accorder la fantaisie d’épouser une femme sans fortune ; de par sa froide volonté d’ambitieux, dans son égoïsme féroce de jouisseur, il s’était détourné et passait, oublieux de sa demande absurde, pour s’en aller vers l’héritière qui assurait le luxe de son avenir !
Sans relire même une ligne de la lettre, elle la déchira lentement, puis elle en jeta les quatre morceaux dans les braises incandescentes du foyer… Une flamme jaillit, mordant le papier, qui se tordit, devint roux…
Les traits rigides, elle regardait. Une lueur, une seconde, illumina, sur la feuille presque consumée, son nom, Denise, qu’il lui avait donné, dans la montagne… avec quel accent ! Puis, de la lettre de Bertrand d’Astyèves, il ne resta plus que des cendres…
Alors elle abaissa son voile, prit ses gants, après avoir glissé dans son manchon le mot pour Vanore, et elle sortit.
Le brouillard faisait invisibles les lointains, mouillait les pavés, imprégnant l’air d’une humidité glaciale. Denise frissonna. Mais elle n’en eut pas conscience. C’était au cœur qu’elle avait froid, qu’elle sentait la tristesse morne de cette matinée d’hiver qui semblait née dans les larmes… Et elle s’en alla droit devant elle à travers le flot des passants.
Parce que sa pâleur avivait étrangement l’éclat de ses yeux, de sa bouche très rouge, beaucoup la remarquaient au passage, si simplement qu’elle fût vêtue, d’un costume de couleur foncée. Des regards d’hommes s’attachaient à elle, cherchant ses yeux qui ne voyaient personne, tournés vers l’invisible monde de la pensée.
Désintéressée infiniment d’elle-même à cette heure de crise où elle se mouvait avec le calme sombre de ceux qui n’ont plus rien à perdre, elle songeait à toutes les misères qui ne sont pas consolées… Combien y en avait-il de désolés, d’inquiets, de meurtris comme elle parmi ces inconnus dont la vie l’effleurait ce matin-là, parmi ces humbles qui la coudoyaient, accomplissant leur tâche quotidienne, subissant comme elle, plus lourdement peut-être encore, la loi du pain à gagner…
De quel droit eût-elle été, plus que tant d’autres, heureuse, riche, aimée ?… Plus que cette pauvre Henriette Dusouy qu’angoissait l’incertitude de l’avenir ?… Plus que la pâle fillette qui marchait là devant elle, transie sous son mince vêtement d’ouvrière ?… Plus que la mendiante infirme qui marmottait sa demande d’aumône, pauvre loque humaine inerte sur le pavé ?…
Elle, du moins, possédait sa belle jeunesse, son talent, son charme de femme si puissant — et si faible, puisqu’il éveillait seulement ce qu’il y a de plus bas dans l’amour… De quoi se plaignait-elle ? En la mesure seulement de ses forces, elle était atteinte.
Comme elle approchait de Saint-Sulpice, elle croisa deux religieuses qui cheminaient, les yeux indifférents aux choses extérieures. Oh ! les heureuses ! les bienheureuses ! De toute son âme douloureuse, elle les envia, ainsi qu’un jour elle avait envié Grisel, qui trouvait la vie très simple. Mais même eût-elle souhaité une telle existence de paix recueillie, sa place était marquée ailleurs. Sa mission n’était pas d’aller, sereine de cœur et de pensée, instruire des petits ou soigner et consoler des souffrances, elle avait un autre devoir…
Et l’ombre d’un sourire d’amertume infinie passa sur ses lèvres. A travers la brume froide, elle apercevait une colonne bariolée d’annonces de spectacles… Un jour donc allait venir où elle serait de celles dont les passants lisent les noms sur des affiches de théâtre. Rien ne l’en sauverait puisque Bertrand d’Astyèves l’abandonnait et qu’elle ne voulait pas se vendre en épousant Grisel…
Elle songea, avec une ironie désespérée :
— « Je me suis déjà habituée à tant de choses ; à être pauvre, à dépendre du bon plaisir des autres, à être à la merci du public, une artiste qu’on paye, qu’on lorgne, qu’on discute, que certains même pensent pouvoir acheter… Peut-être, il arrivera aussi un temps où je ne souffrirai plus d’être une femme de théâtre, de chanter maquillée, costumée sur des planches, de vivre dans un monde pour lequel je n’étais pas faite et qui me semble odieux — parce que je n’en suis pas encore venue à me dépouiller de tous les préjugés que je tiens sans doute de mon éducation d’enfant… Maintenant, à la grâce de Dieu ! »
Ces derniers mots étaient sortis de son cœur même, comme une muette prière. Elle les répéta une seconde fois, de toute son âme. Elle était presque à la porte de Mme Champdray, devant un bureau de poste…
Une seconde, elle demeura immobile, avec le sentiment très net que ce petit fait, si simple, déposer sa lettre dans la boîte, était pour elle l’acte qui scellait sa destinée ; un acte sur lequel elle ne reviendrait pas, en ayant mesuré, devant sa conscience, les conséquences qu’elle acceptait. A tout ce qu’avait désiré, attendu, espéré, rêvé son cœur de vierge, à sa vraie jeunesse, en cet instant, elle disait adieu… Puis d’un geste lent, sans hésitation, elle prit l’enveloppe, et la laissa tomber dans la foule anonyme des lettres…
FIN
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