← Retour

Le livre des heures héroïques et douloureuses des années 1914-1915-1916-1917-1918

16px
100%

25 Novembre 1915.

L’Emprunt de la Victoire

..... Il ne suffit pas de faire son devoir les armes à la main et d’être prêt à verser son sang sur un champ de bataille ou dans les tranchées. Cela est beau, cela est héroïque. Mais tout le devoir n’est pas rempli: il faut, en outre, apporter les réserves dont on dispose au lieu de les garder jalousement, comme un avare.

Ce qu’il faut dire au pays, c’est qu’à cette heure l’égoïsme n’est pas seulement une lâcheté, une sorte de trahison, mais qu’il est la pire des imprévoyances. Que deviendraient ces réserves si la France devait être vaincue?

Elles seraient la rançon de la défaite au lieu d’être le prix de la victoire.

Discours prononcé à la Chambre des Députés par M. Ribot, ministre des Finances, le 12 novembre 1915.

..... Il y a, à cette heure, plus de 700 millions de rente et nous croyons (tout n’est pas vérifié et je ne veux apporter que des chiffres certains) que le chiffre définitif de rentes souscrites dépassera 720 millions et atteindra peut-être 725 millions. Cela, en capital, représente 14 milliards dont nous sommes certains à l’heure présente et probablement 14 milliards et demi.

Discours prononcé à la Chambre des Députés, le 24 décembre 1915, par M. Ribot, ministre des Finances.

Chargement de la publicité...