Le ménagier de Paris (v. 1 & 2)
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.{v. 2, p.380}
SUPPLÉMENT AUX CORRECTIONS.
Tome I, p. VI, l. 13, au lieu de philantrophie, lisez philanthropie.
Tome I, p. XXI, ligne 16 de la note, avant J’ai appris, ajoutez:
Dans un mémoire très-curieux sur le meurtre du duc d’Orléans, lu à l’Académie des Inscriptions en 1748 (tome XXI, p. 519), le savant Bonamy a parlé en passant de cette maison et dit qu’on voyoit encore, lorsqu’il écrivoit, un grand corps de logis de l’hôtel d’Aubriot. Il est fâcheux qu’il n’ait pas donné plus de détails sur ce sujet.
Tome I, p. XLVII, note 1, Ne pour roi, ne pour roc.
Cette expression se trouve encore dans les contes de Bonaventure des Périers (Conte 125. Des épitaphes de l’Arétin... et de son amie Madelaine)... Étant du tout enclin à la médisance, il n’épargnoit (comme on dit en commun proverbe), ni roi ni roc.
Tome I, p. LVI, ligne 4 de la note.
Au lieu de: Après la mort de Charles V, lisez: Au commencement du XVe siècle, surtout.
Tome I, p. LXVI, ligne 11, note sur Ayala. L’auteur avoit été en France, ajoutez:
En 1378. Il conclut à Paris, comme plénipotentiaire du roi Jean de Castille, un traité avec la France, le 4 février 1378-9. (Histoire de du Guesclin, 1666, in-fº, p. 403.) Il est nommé dans cet acte messire Pierre Louppe d’Ayalla, chevalier et banicour (vexillarius) du roi de Castille, gouverneur de la province de Guipuscoa (sui presidis in provincia Guispuque). Bureau de la Rivière étoit un des plénipotentiaires françois.
Tome I, p. LXXVI, l. 3, Venette..., avant M. Géraud, ajoutez:
La Curne de Sainte-Palaye, dans deux mémoires (Acad. des Inscr., VIII, 570 et XIII, 520).
Tome I, ligne 6, au lieu de semble, lisez semblent.
Tome I, p. LXXVII et 76, passages relatifs aux reines de France.
L’étiquette de la cour était bien changée à l’égard des reines au XVIe siècle. L’auteur d’un journal de l’année 1562, qui a été imprimé dans la Revue rétrospective (1re série, tome V), raconte que le prince de Condé étant sur le point de traiter avec la cour au commencement de juillet 1562, l’amiral de Coligny et son frère d’Andelot demandèrent à se retirer hors de France jusqu’à la majorité du roi. La reine Catherine de Médicis eut, le 5, le 6 ou le 7 juillet, une entrevue avec l’amiral près d’Orléans, dans le but de changer cette détermination. L’auteur du journal, qui fréquentait la cour puisqu’il rapporte en deux endroits les paroles que lui adressèrent directement la reine mère et le roi de Navarre, raconte (p. 178) que l’amiral ayant mis pied à terre pour faire la révérence à la reine, cette princesse le recueillit humainement et le baisa à la bouche comme les reines de France ont accoutumé de baiser les grands officiers du roi.
Tome I, p. LXXX, ajoutez à la note sur le bailly de Tournay:
Messire Tristan du Bos fut, suivant Froissart (I, 374) et l’auteur de la chronique Mss du Roi 9656 et 10297, chargé de garder le roi de Navarre, Charles le Mauvais, dans la tour d’Arleux, en 1356. L’auteur de cette chronique dit que Tristan, qu’il qualifie de chevalier de renom, fut pris à Amiens par la bourgeoisie de la ville (en 1357) et forcé de délivrer Charles le Mauvais. Selon d’autres auteurs cette délivrance eut lieu à force ouverte et à main armée.
Il fut bailli de Troyes et de Meaux en 1360 et 1362 et chargé de prendre possession des forteresses occupées par les Anglois en Champagne, Brie, etc., bailli de Vermandois en 1373, maître des requêtes et réformateur de la province de Reims en juin 1383 (Titres de Clerambaut).{v. 2, p.382}
Le même Tristan du Bos est encore cité dans Froissart à l’occasion de la position qu’il occupa à Tournay. Froissart raconte (éd. du Panthéon, II, 223), que le roi se préparant à aller en Flandre, envoya à Tournay, en octobre 1382, les évêques de Beauvais, d’Auxerre et de Laon, messire Guy de Honcourt et messire Tristan du Bois, comme commissaires pour traiter avec les Flamands et les empêcher de s’allier aux Anglois. On trouve dans cet historien le texte de la lettre écrite le 16 octobre par les commissaires à Philippe d’Artevelt, et la réponse de celui-ci en date du 20. Il ajoute que cette réponse fut communiquée par messire Tristan du Bois, gouverneur de Tournay, aux prévôts et jurés (voy. t. I, p. 139), et que les commissaires allèrent ensuite rejoindre la cour à Péronne.
Tristan du Bos fut encore, en 1389, un des trois commissaires chargés d’instruire le procès d’Audoin Chauveron, prévôt de Paris (Acad. des Inscr., XX, 492). Il a du mourir fort âgé, s’il est, comme je pense, le même qui gardoit le roi de Navarre en 1356.
Henri le Masier (voy. t. I, p. 140), nommé en 1388 bailli de Tournay, et qui est celui cité dans le Ménagier, si ce n’est pas Tristan du Bos, étoit, en 1399, chevalier, sire de Beausart, maître d’hôtel du roi et encore bailli de Tournay (Titres de Clerambaut).
Tome II, p. 118, note sur Jean de Hautecourt, ajoutez:
Je serois porté à croire que ce Hautecourt étoit avocat au parlement et que c’est lui qui est cité (malgré la différence des noms qui peut tenir à une écriture négligée) dans les registres du parlement (Matinées III, 66 vº, 4 février 1400-1), comme avocat, et ayant obtenu un congé de huit jours pour aller à Étampes. Son nom y est écrit Me Jehan de Hanucourt.
Tome II, p. 217, note 1, au lieu de du gingembre, lisez:
Peut-être de la cloche de gingembre, peut-être aussi de la loche (poisson).
ACHEVÉ D’IMPRIMER, A PARIS, CHEZ CRAPELET ET LAHURE,
LE XXVI NOVEMBRE MDCCCXLVII.