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Chroniques de J. Froissart, tome 02/13 : $b 1340-1342 (Depuis les préliminaires du siége de Tournay jusqu'au voyage de la comtesse de Montfort en Angleterre)

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NOTES:

[1] Labrit, Landes, arr. Mont-de-Marsan. La forme la plus ordinaire de ce nom dans les mss. des Chroniques de Froissart est Labreth. Albret est devenu le nom historique de l'illustre famille à qui appartenait cette seigneurie.

[2] Pommiers, Gironde, comm. Saint-Félix de Foncaude, arr. la Réole, c. Sauveterre.

[3] On peut lire dans le ms. d'Amiens Tarse ou Carse. Après avoir adopté la leçon Tarse, nous donnons la préférence à Carse, parce qu'il s'agit peut-être de Cars, Gironde, arr. et c. Blaye.

[4] Dordogne, arr. Ribérac$1

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[5] Belgique, Fl. occ., arr. et c. Courtrai.

[6] Belgique, Fl. occ., arr. Ypres, c. Messines.

[7] Pont de Fer paraît être une forme francisée du flamand Verbruk. Verbruk est aujourd'hui un hameau d'Amougies, sur le Rhosne, Belgique, Fl. or., arr. Audenarde, c. Renaix. Cette localité est située à peu près à égale distance d'Audenarde et de Tournay (note communiquée par mon jeune et savant collègue M. A. Longnon).

[8] Poperinghe et Messines sont situés en Belgique, Fl. occ. arr. Ypres.

[9] Nord, arr. Dunkerque.

[10] Nord, arr. Hazebrouck.

[11] Nord, arr. Dunkerque.

[12] Belgique, Fl. occ., arr. Furnes, à 38 kil. de Bruges.

[13] Nord, arr. Dunkerque.

[14] Thérouanne et Aire sont situés dans le Pas-de-Calais, arr. Saint-Omer.

[15] Pas-de-Calais, arr. Béthune, c. Lillers.

[16] Amé, comte de Genève, figure sur les montres de l'host de Bouvines, dans la bataille du comte de Savoie: «Amé, comte de Genève, 6 chev. bann., 3 bach., 3 esc. bann. comptez comme bach., 252 esc.» Bibl. imp., De Camps, portef. 83, fo 344 vo.

[17] «Hue, vidame de Chalon, 4(bach.), 20 esc.» De Camps, portef. 83, fo 225.

[18] «Humbert, seigneur de Villars, bann., 3 bann., 6 bach., 82 esc.; venu de Montroyal en Montagne.» De Camps, portef. 83, fo 334 vo.

[19] «Agot des Baus et Guy de Groullée, chev. bann., venus en la guerre du roy pour M. le dauphin de Vienne avec 7 autres bann., 4 bach., 3 esc. bann., 179 esc.» De Camps, 83, fo 345.

[20] Aujourd'hui Bohain-en-Vermandois, Aisne, arr. Saint-Quentin.

[21] Le Cateau, Nord, arr. Cambrai.

[22] Nord, arr. Cambrai, c. le Cateau.

[23] La Selle, affluent de la rive droite de l'Escaut, prend sa source au sud du Cateau dans une vallée appelée Fons-Selle, et se jette dans l'Escaut à Denain.

[24] Nord, arr. Avesnes, c. Landrecies.

[25] Les noms de ces deux chevaliers figurent précisément à la suite l'un de l'autre sur les montres de la bataille de Raoul, comte d'Eu, lieutenant ès frontières de Flandre, du 9 mars au 1er octobre 1340: «Pierre, seign. de Bailleul en Caux, bann., 2 bach., 4 esc.—Guillaume de Briauté bach. et 3 esc.» De Camps, portef. 83, fo 317.

[26] Nord, arr. Cambrai, c. Solesmes.

[27] Aujourd'hui hameau de la comm. de Romeries, Nord, arr. Cambrai, c. Solesmes.

[28] Nord, arr. Cambrai, c. Solesmes.

[29] Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[30] Nord, arr. Cambrai, c. Solesmes.

[31] Ibid.

[32] Calaumes désigne sans doute la Chapelle Callome, dépendance de Bermerain, qui figure encore sur la carte de Cassini.

[33] Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[34] Ibid.

[35] Nord, arr. Cambrai, c. Carnières.

[36] Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[37] Ibid.

[38] Ibid.

[39] Ibid.

[40] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[41] Nord, arr. Avesnes, c. Bavai.

[42] Aujourd'hui Preux-au-Sart, Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[43] Ibid.

[44] Nord, arr. Avesnes, c. Bavai.

[45] Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[46] Ibid.

[47] Aujourd'hui Saint-Vaast-la-Valleé, Nord, arr. Avesnes, c. Bavai.

[48] Aujourd'hui Louvignies-lès-Bavai, sur un affluent du Honneau ou Hongneau.

[49] Nord, arr. Avesnes, c. Bavai.

[50] Aujourd'hui lieu-dit de la comm. du Preux-au-Sart.

[51] Le Honneau ou Hongneau est un petit cours d'eau sorti de la forêt de Mormal, qui se jette dans la Haine, affluent de la rive droite de l'Escaut.

[52] Froissart dit que cette incursion poussée jusque dans le Bavaisis fut faite par l'avant-garde de l'armée du duc de Normandie, et que l'un des chefs de cette avant-garde était Thibaud de Moreuil. Les montres conservées par De Camps confirment sur ce point le témoignage du chroniqueur; mais tandis que Froissart semble mettre la chevauchée dont il s'agit avant l'attaque contre Valenciennes, c'est-à-dire en juin 1340, les montres la placent après cette attaque, puisqu'elles la reportent au mois de juillet. «Gens d'armes qui servirent Thibaut de Moreuil en la chevauchée de Bavai en Hainaut ou mois de juillet 1340: Enguerran, sire de Coucy, bann., 1 bann., 11 bach., 59 esc.; Raoul Flamenc, seigneur de Canny, chev. bann., 2 bach., 19 esc.; Mathieu d'Espineuses bach. 3 esc.» De Camps, portef. 83, fo 346.

[53] Nord, arr. Valenciennes, sur l'Escaut.

[54] Nord, arr. Avesnes, sur la Sambre.

[55] Ibid.

[56] Nord, arr. et c. Valenciennes, sur l'Écaillon.

[57] Nord, arr. Cambrai, c. Solesmes, sur la Selle.

[58] Ibid.

[59] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain, dans une île formée par la Selle.

[60] Nord, arr. Cambrai, sur la Selle.

[61] Au quatorzième siècle, la forêt de Mormal, située sur la rive gauche de la Sambre, s'étendait depuis Landrecies au sud jusque près de Bavai au nord; elle avait pour limite à l'ouest la voie romaine, dite Chaussée Brunehaut, du Cateau à Bavai.

[62] A l'host des frontières de Flandre, du 9 mars 1339 au 1er octobre 1340, dans la bataille des maréchaux de France figurent: «Robert de Pinquigny, chev. bann., 2 chev. bach. et 12 esc.; venu de Fluy lès Pinquigny (Fluy, Somme, arr. Amiens, c. Molliens-Vidame); Regnaut et Jean de Pinquigny et 8 esc.» De Camps, portef. 83. fo 320 vo.

[63] Le personnage désigné ici par le titre de vicomte des Quesnes est Guillaume des Quesnes, vicomte de Poix, qui figure aussi avec son fils Renaud des Quesnes à l'host de Flandre de 1339 à 1340: «Guillaume des Quesnes, vicomte de Pois, chev. bann., 2 bach., 11 esc.; venu de Quesnes (auj. le Quesne, Somme, arr. Amiens, c. Hornoy). De Camps, 83, fo 337 vo.—«Regnaut des Quesnes, bach., 27 esc.» fo 323.

[64] A l'host des frontières de Flandre de 1339 à 1340, parmi les écuyers de la bataille des maréchaux de France, figure: «le Borgne de Rivery, 1 esc.; venu de Rivery près d'Amiens.» De Camps, 83, fo 327.

[65] «Pons Cornillon de la Balme fut fait chevalier devant le Quesnoy le 7 juin.» Ibid., fo 334.

[66] Aujourd'hui Pont-à-Felaines, lieu-dit de la commune de Famars.

[67] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[68] Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[69] Ibid.

[70] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[71] Artriel était sans doute une dépendance d'Artre, comme Angriel est une dépendance d'Angre et Sebourquiel une dépendance de Sebourg; mais ce hameau a disparu. Un terrain vague, situé près d'Artre, s'appelle encore aujourd'hui le Triez; peut-être conserve-t-il le souvenir de l'Artriel de Froissart (note communiquée par M. Caffiaux).

[72] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[73] Ibid.

[74] Ibid.

[75] Ibid.

[76] Nord, arr. Avesnes, c. le Quesnoy.

[77] Aujourd'hui hameau de la commune de Havay, Belgique, prov. Hainaut, arr. Mons, c. Pâturages.

[78] Rombies-et-Marchipont, Nord, arr. et c. Valenciennes.

[79] Uintiel, Untiel, Ontiel, Ointiel est l'ancien nom de la rivière qui s'appelle maintenant la Rhonelle, affluent de la rive droite de l'Escaut, qui se jette dans ce fleuve à Valenciennes.

[80] Nord. arr. et c. Valenciennes, entre la Rhonelle et l'Écaillon.

[81] Nord, arr. Valenciennes, au confluent de l'Escaut et de la Hayne.

[82] Belgique, prov. Hainaut, arr. Mons, c. Boussu.

[83] Belgique, prov. Hainaut, arr. Mons, c. Dour.

[84] Nord, arr. et c. Valenciennes, sur la petite Honnelle.

[85] Belgique, prov. Hainaut, arr. Mons, c. Dour.

[86] Les Français se mirent en marche pour attaquer Valenciennes dans les premiers jours de mai 1340. Par acte daté du 2 mai 1340, Raoul, comte d'Eu, connétable de France, mande aux bourgeois de Valenciennes qu'ils n'aient point à soutenir les Anglais ni leurs alliés contre le roi de France (Orig. parch., Archives du Nord). La principale attaque dirigée contre cette ville dut avoir lieu le 22 mai, jour où il y eut du côté des Français une promotion de chevaliers: «Loys de Tournon fait chevalier nouvel devant Valenciennes, le 22 mai.» De Camps, portef. 83, fo 334.

[87] Le Mont de Castres (mons castrorum) est le nom de la colline sur laquelle est bâti Famars. Au quatrième siècle, après la ruine de Bavai, les Romains y avaient construit une enceinte fortifiée dont quelques débris subsistent encore.

[88] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[89] Ibid.

[90] Aujourd'hui Trith-Saint-Léger, Nord, arr. et c. Valenciennes.

[91] Ibid.

[92] Ibid.

[93] Le pont jeté en cet endroit sur l'Escaut, pour relier Famars à la rive gauche du fleuve, avait donné son nom à un village aujourd'hui détruit; la tradition faisait remonter aux Romains la construction de ce pont.

[94] On appelle encore marais de Bourlain un lieu-dit de la banlieue de Valenciennes, près de l'Escaut, du côté de la porte de Cambrai.

[95] Le marais d'Infier figure aussi comme lieu-dit sur les relevés du cadastre; mais il est plus rapproché de Trith que Bourlain (Note de M. Caffiaux).

[96] Boucicaut figure sur les montres de l'host de Bouvines dans la bataille du roi parmi les bacheliers: «Pour M. Boucicaut et 3 escuiers; venu de Poitou.» De Camps, 83, fo 404 vo.

[97] Au lieu de Guillaume Blondel, le ms. de Rome mentionne Gui Poteron.

[98] Gui (et non Jacques) de Surgères figure à l'host de Bouvines dans la bataille du roi de Navarre: «Guy de Surgières, bann., 6 bach., 37 esc.» De Camps, 83, fo 335 vo.

[99] Heurtebise est indiqué sur la carte de Cassini comme un écart de Trith-Saint-Léger, près de la chaussée de Bouchain à Valenciennes.

[100] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[101] Ibid.

[102] D'après la première et la troisième rédaction, les Valenciennois vainqueurs à Saint-Vaast étaient commandés par Gérard de Verchin, sénéchal de Hainaut.

[103] Anzin est à 2 kil. N. O. de Valenciennes, sur la route de cette ville à Lille.

[104] Aujourd'hui Saint-Vaast-là-Haut, lieu-dit de la banlieue de Valenciennes. Saint-Vaast, Beaurepaire et la Tasnerie étaient trois seigneuries dépendantes de cette ville.

[105] A la place du bois d'Aubry s'élève aujourd'hui le village appelé Petite-Forêt-de-Raismes, érigé en commune en 1801.

[106] Abbaye de femmes de l'ordre de Cîteaux située sur le territoire de la paroisse de Maing, près de l'ancienne route de Valenciennes à Cambrai.

[107] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain sur la Selle.

[108] Nord, arr. et c. Valenciennes.

[109] Ibid., sur l'Écaillon.

[110] Nord, arr. et c. Cambrai, sur l'Escaut, à 3 kil. N. E. de Cambrai.

[111] Le château d'Escaudœuvres fut pris avant le 3 juin 1340. Par une charte datée du 3 juin 1340, le duc de Normandie mande, du château d'Escaudœuvres, aux bourgeois de Valenciennes, de ne point servir le comte de Hainaut ni son oncle le seigneur de Beaumont, qui s'étaient joints aux Anglais pour nuire au royaume de France (Orig. parch., aux Archives du Nord).

[112] Nord, arr. et c. Douai.

[113] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain. Une moitié de ce village tenait, comme on le verra plus bas, pour les Hainuyers, l'autre moitié pour les Français.

[114] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain.

[115] Nord, arr. Douai, c. Marchiennes.

[116] Ibid.

[117] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain.

[118] Nord, arr. et c. Douai.

[119] Hameau de la commune d'Alnes, Nord, arr. Douai, c. Marchiennes.

[120] Nord, arr. et c. Douai. Le nom de cette seigneurie s'écrivait autrefois Mauny; elle appartenait à l'illustre famille de ce nom.

[121] Nord, arr. et c. Douai.

[122] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain.

[123] Hameau de la commune de Lourches.

[124] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain.

[125] Aujourd'hui Neuville-sur-l'Escaut, Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain.

[126] Nord, arr. Valenciennes, c. Bouchain.

[127] Nord, arr. Douai, c. Arleux.

[128] Ibid.

[129] Nord, arr. et c. Douai.

[130] Ibid.

[131] La forteresse de la Malmaison située dans la commune d'Ors (Nord, arr. Cambrai, c. le Cateau), sur la rive gauche de la Sambre, appartenait en effet aux évêques de Cambrai; mais en 1340 Sohier de Gand en était capitaine et il avait sous ses ordres 20 écuyers pour le roi de France. (De Camps, 83, fo 458 vo.)

[132] Au Cateau, Jean de Honnecourt était châtelain pour le roi de France. De Camps, 83, fo 458.

[133] Nord, arr. Cambrai, c. Carnières.

[134] Aisne, arr. Saint-Quentin, c. Bohain.

[135] Cf. Jean le Bel, chap. xxxv, t. I, p. 171 à 173.

[136] La prise de Thun-l'Evêque eut lieu dans le courant du mois de juin 1340. Des lettres d'amortissement de 20 livres de rente sans justice et forteresse, délivrées pour la fondation d'une chapelle à «Gieffroy de Gienville», clerc et conseiller du roi, sont datées de noz tentes, après la prise du chastel de Thun, l'an 1340 au mois de juing. Arch. de l'Empire, sect. hist., JJ73, fo 117, p. 137.

[137] Jean de Maubuisson figure à l'host de Bouvines, parmi les bacheliers sous les maréchaux: «Jean de Maubuisson et 1 escuier venu de Montigny lez Gisors.» De Camps, portef. 83, fo 366.

[138] Cf. Jean le Bel, chap. XXXVI, t. I, p. 171 à 173.

[139] L'Écluse, en flamand Sluis, ville et port de mer des Pays-Bas, dans la Flandre hollandaise, prov. Zeeland, arr. Middelburg.

[140] Belgique, prov. Flandre occidentale, arr. et c. Bruges.

[141] L'île de Kadzand fait aujourd'hui partie des Pays-Bas, prov. Zeeland, arr. Middelburg, c. l'Écluse (Sluis).

[142] Édouard III s'embarqua à Orwell le 23 juin, veille de la fête de la Nativité de Saint-Jean-Baptiste; et la bataille navale de l'Écluse se livra le jour même de la fête, le 24 juin: «....sub spe cœlestis auxilii, écrit Édouard III à l'archevêque de Canterbury, et justitiæ nostræ fiducia, dictum portum navigio venientes, invenimus dictam classem, et hostes nostros ibidem paratissimos ad prælium, in multitudine copiosa quibus in festo Nativitatis Sancti Johannis Baptistæ proxime præterito, ipse, spes nostra, Christus Deus, per conflictum fortem et validum, nos prævalere concessit, facta strage non modica dictorum hostium, capta etiam quodammodo tota classe, cum læsione gentis nostræ non modica respective.» Rymer, Fœdera, vol. II, p. 1129.

[143] Sandwich, dans le comté de Kent, un des cinq ports.

[144] Pays-Bas, prov. Zeeland, arr. Middelburg, c. l'Écluse (Sluis).

[145] Pays-Bas, prov. Zeeland, arr. Middelburg, chef-lieu de canton.

[146] Belgique, prov. Flandre occidentale, arr. et c. Bruges.

[147] Belgique, prov. Flandre occidentale, arr. Furnes, chef-lieu de canton.

[148] Hue Quieret, seigneur de Tours en Vimeu, mourut des blessures reçues dans le combat. Nicolas Behuchet fut, dit-on, pendu au mât de son vaisseau par l'ordre d'Édouard III. Philippe de Valois amortit en avril 1344 quinze livres tournois de rente à Gonfreville-l'Orcher, à la requête de frère Pierre le Marchant, du tiers ordre de Saint-François, «clerc de nostre amé et feal conseiller Nicolas Beuchet JADIS chevalier, en recompense des bons et agreables services que nous fist le dit Pierre en noz guerres de la mer en la compaignie du dit chevalier.» Arch. de l'Empire, sect. hist., JJ74, p. 154, fo 93.

La marine normande fut longtemps à se relever de ce désastre. En février 1342, Philippe de Valois amortit cent livres de terre pour la fondation d'un hôpital: «comme les bourgois et les habitanz de la ville de Leure en Normandie (Seine-Inférieure, comm. le Havre), pour compassion de plusieurs du dit pais, qui onc de nostre armée de la mer avoient esté navrez et mehaigniez si griement qu'il ne povoient ne ne pourront jamais gaigner leurs vivres....» JJ74, p. 694, fo 418.

[149] La belle église d'Aardenburg, dédiée sous l'invocation de Notre-Dame, était célèbre dans toute la Flandre au moyen âge comme but de pèlerinage.

[150] Louis d'Espagne, comte de Talmont, fut capitaine souverain à Lille du 16 avril au 27 septembre 1340. De Camps, portef. 83, fo 310 vo.

[151] Hue Quieret, chevalier et conseiller du roi, son amiral en la mer, fut capitaine de Douai du 28 octobre au 6 décembre 1339. De Camps, 83, fo 311. Nicole de Wasiers paraît avoir succédé à Hue Quieret comme capitaine de Douai sous le gouvernement de Godemar du Fay, du 28 octobre 1339 au 27 septembre 1340. De Camps, 83, fo 312.

[152] Jean de Traynel, chevalier le roi, fut établi du 2 février au 12 juillet 1340, capitaine à Aire et ès frontières d'Artois avec 2 bacheliers et 28 écuyers sous sa bannière, et sous ses ordres 25 chevaliers bacheliers. De Camps, 83, fos 315 et 316.

[153] Robert de Wavrin, sire de Saint-Venant, fut établi, du 30 octobre 1339 au 27 septembre 1340, capitaine de Saint-Venant, avec 5 chevaliers et 40 écuyers sous sa bannière, et sous ses ordres 7 chevaliers bacheliers. De Camps, 83, fos 314 et 315.

[154] Godemar du Fay, sire de Bouchon (Somme, arr. Amiens, c. Picquigny), gouverneur de Tournésis, fut capitaine général ès villes de Lille et de Tournay et sur les frontières de Flandre et de Hainaut, du 18 octobre 1339 au 1er octobre 1340. De Camps, 83, fo 308 vo.

[155] Jean de Vienne, chevalier banneret, fut commis à la garde de Mortagne, du 29 octobre 1339 au 1er octobre 1340, avec 6 chevaliers bacheliers et 44 écuyers. De Camps, 83, fo 313.

[156] Jean, sire de Wastines, chevalier bachelier, fut préposé à la défense de Saint-Amand en 1339 et 1340 avec Jean de Verdebourc, Baudouin de Loc, Baudouin de Hasebrouck et 23 écuyers. Ibid.

[157] Froissart se trompe en rapportant ce fait au pontificat de Clément VI qui ne succéda à Benoît XII qu'en 1342.

[158] Cf. Jean le Bel, chap. XXXVII, t. I, p. 175 à 177.

[159] «Gens d'armes qui furent à Tournay sous le gouvernement de Raoul, comte d'Eu, connestable de France, estably lieutenant du roy sur toutes les frontières de Flandres et de Hainaut, du 23 octobre 1339 jusques au 2 décembre qu'il donna congé à ses dites gens d'armes.» De Camps, 83, fo 396 vo.

[160] «Raoul, comte de Guines, chev. bann. et 14 esc.» De Camps, 83, fo 307.

[161] Gaston de Foix n'est pas mentionné dans les montres comme ayant tenu garnison à Tournay, mais il commandait une des batailles de l'host de Bouvines: «La bataille Gaston, comte de Foix. Le dit comte de Foix, 32 chev. bann., 31 bach., 23 esc. bann., 671 esc., 7 sergens d'armes, 12 menestrels et 4 mareschaux pour chascun menestrel.» De Camps, 83, fos 343 vo et 344.

[162] Host de Bouvines en 1340. Bataille du roi: «Amé de Poitiers, banneret, 3 bach., 62 esc.» De Camps, 83, fo 346.

[163] A l'host des frontières de Flandre, du 9 mars 1339 au 1er octobre 1340, dans la bataille de Raoul, comte d'Eu, figure: «Gieffroy de Charny, bach. et 6 esc.; venu de Pierrepont sous Vezelay.» De Camps, 83, fo 317.

[164] Parmi les gens d'armes qui ont servi à Douai sous Godemar du Fay, du 18 octobre 1339 au 1er octobre 1340, figure: «Girart de Montfaucon, chev. bach., avec 9 esc.» De Camps, 83, fo 309 vo.

[165] Mathieu de Trie et Robert Bertran avaient à l'host de Flandre du 2 mars 1339 le commandement d'une bataille dite bataille des maréchaux de France: «Mathieu de Trie, mareschal de France, bann., 17 chev. bach. et 180 esc.; Robert Bertran, sire de Briquebec, mareschal de France, bann. et 16 esc.» De Camps, 83, fo 320 vo.

[166] Du 27 octobre 1339 au 27 septembre 1340 «jusques au departement de l'ost de Bovines, Jean de Mortaigne, seigneur de Landas, chev. bach., fut establi capitaine de Marchaines (Marchiennes) avec 12 esc.» De Camps, 83, fo 346.

[167] A l'host de Bouvines, dans la bataille du comte d'Alençon, figure «Jourdain de Loubert, seneschal de Poitou, chev. bann., 14 bach., 65 esc.» De Camps, 83, fo 337 vo.

[168] Jean de Cayeu, chev. bann., 12 esc.; venu de Senarpont (Somme, arr. Amiens, c. Oisemont). Ibid., fos 307 et 317.

[169] A l'host de Bouvines, dans la bataille du duc de Normandie, figure «Jean, sire de Chastillon, chev. bann., 9 bach. et 56 esc.; venu de Marigny lès Chasteau Thierry.» Ibid., fo 396.

[170] Parmi les gens d'armes qui servirent à Tournay sous Raoul, comte d'Eu, du 28 octobre au 2 décembre 1339, figure «Guillaume de Mello et 8 esc.» Ibid., fo 306 vo.

[171] A l'host de Bouvines, dans la bataille du comte d'Alençon, figure «Jean de Neelle, seigneur d'Auffemont, chev. bann., 5 bach., 32 esc.» Ibid., fo 338.

[172] Robert de Wavrin, sire de Saint-Venant.

[173] On lit Breseques dans le ms. B 6; mais il s'agit sans doute ici d'Eustache, seigneur de Creseques, chevalier banneret d'Artois, qui servit à l'host de Bouvines, dans la bataille d'Eude, duc de Bourgogne et comte d'Artois. De Camps, 83, fo 330 vo.

[174] La porte de Saint-Martin était au midi de Tournay, non loin du chemin de Lille et de Douai, situé un peu plus à l'ouest.

[175] Le Pont-à-Rieux est aujourd'hui un hameau de la commune de Saint-Maur, Belgique, prov. Hainaut, arr. Tournay, c. Antoing, à 5 kil. de Tournay.

[176] Le Pire est aujourd'hui un hameau de Montroeul-au-Bois, Belgique, prov. Hainaut, arr. Tournay, c. Leuze, à 12 kil. de Tournay.

[177] La porte de Valenciennes était située à l'est de Tournay, sur la rive gauche de l'Escaut, à l'endroit où ce fleuve entre dans la ville.

[178] Entre Édouard III au midi et le duc de Brabant à l'est, le comte de Hainaut était campé par conséquent au sud-est.

[179] La porte de Sainte-Fontaine était à l'ouest de Tournay, du côté de Courtrai, sur la rive gauche de l'Escaut.

[180] La porte des Marvis était située au nord-est de Tournay, sur la rive droite de l'Escaut.

[181] Nord, arr. Douai.

[182] Nord, arr. Douai, c. Orchies.

[183] Nord, arr. Valenciennes, c. Saint-Amand-les-Eaux.

[184] Nord, arr. Lille.

[185] Nord, arr. Lille. Par acte daté du Moncel lez Pont-Sainte-Maxence en octobre 1340, Philippe de Valois donne aux religieux, frères et sœurs de l'hôpital de Notre-Dame emprès Seclin «tant pour leurs maisons qui ont esté arses et leurs biens gastez par noz anemis, comme pour certaines autres causes, trois muis de blé, deux muis d'aveine et douze solz parisis ou environ de rente annuelle, en quoy le dit hospital estoit tenuz à nous par an.» Arch. de l'Empire, sect. hist., JJ73, p. 39, fo 32 vo.

[186] Nord, arr. et c. Lille.

[187] Nord, arr. de Lille, sur la Marcq. Abbaye d'hommes de l'ordre de Saint-Augustin, au diocèse de Tournay.

[188] Nord, arr. Lille, c. Cysoing.

[189] Nord, arr. Douai.

[190] Nord, arr. Douai, c. Marchiennes.

[191] Raches ou Pont-à-Raches, Nord, arr. et c. Douai.

[192] Pas-de-Calais, arr. Béthune.

[193] Nord, arr. Valenciennes, c. Saint-Amand. Abbaye de Bénédictins au diocèse d'Arras.

[194] Vicoigne, aujourd'hui hameau de la commune de Raismes, Nord, arr. Valenciennes. Abbaye de l'ordre de Prémontré au diocèse d'Arras.

[195] L'abbé Godefroi, dont il est ici question, est Godefroi II de Bavai, né à Cambrai, promu abbé en 1312, mort en 1344. Une épitaphe rapportée dans le Gallia christiana célèbre le courage de l'abbé Godefroi.

[196] Bernard Jourdain, sire de Lille (auj. l'Isle-en-Jourdain-Gers, Gers, arr. Lombez.)

[197] Pierre Raymond Ier, comte de Comminges.

[198] Roger Bernard, comte de Périgord.

[199] Arnaud de la Vie, sire de Villemur.

[200] Jean de la Baume, vicomte de Tallard.

[201] Arnaud d'Euze, vicomte de Caraman.

[202] Peut-être Amauri, vicomte de Lautrec, seigneur de Montredon.

[203] Lot-et-Garonne, arr. et c. Marmande.

[204] Lot-et-Garonne, arr. Villeneuve-sur-Lot.

[205] Gironde, arr. Bazas.

[206] Civrac-de-Dordogne, Gironde, arr. Libourne, c. Pujols.

[207] La Réole était au pouvoir du roi de France dès 1339. Le 6 janvier de cette année, Jean, roi de Bohême, lieutenant du roi en langue d'oc, accorde aux consuls et habitants de la Réole, contrairement à la coutume de Bazas, en récompense de leur fidélité, le privilége de pouvoir disposer par testament de leurs biens immeubles. Arch. de l'Empire, sect. hist., JJ73, p. 227, fo 179.—En 1341, Thibaud de Barbazan, écuyer banneret, était capitaine, et Guillaume de la Baume, chevalier banneret, châtelain de la Réole avec 10 écuyers. De Camps, 83, fo 288 vo.

[208] Aujourd'hui hameau de la commune du Change, Dordogne, arr. Périgueux, c. Savignac-les-Églises.

[209] Cf. Jean le Bel, chap. XXXVIII, t. I, p. 181 à 186.

[210] Voici, d'après les montres, la liste des batailles dont se composa l'host de Bouvines du 9 mars au 1er octobre 1340: bataille de Raoul, comte d'Eu, connétable de France;—bataille de Robert Bertran et de Mathieu de Trie, maréchaux de France;—bataille de Louis, comte de Flandre, de Nevers et de Réthel;—bataille d'Eude, duc de Bourgogne, comte d'Artois et comte palatin de Bourgogne, sire de Salins;—bataille du duc de Normandie, lieutenant du roi de France;—bataille du roi de Navarre;—bataille du comte d'Alençon;—bataille de Jean, comte d'Armagnac;—bataille de Gaston, comte de Foix;—bataille d'Amé, comte de Savoie;—bataille d'Adolphe, évêque de Liége;—bataille du roi de France. De Camps, portef. 83, fos 316 à 406.

[211] Philippe de Valois convoqua ses gens d'armes à Arras en juillet 1340 (De Camps, 83, fo 296), et les congédia le 27 septembre de la même année (Ibid., fo 346); il était près du prieuré de Saint-André (auj. Saint-André, Nord, arr. et c. Lille) le 30 juillet, date de sa réponse à une provocation qui lui avait été adressée le 26 juillet par Édouard III de Chin-lez-Tournay (auj. hameau de Romegnies-Chin, Belgique, à 6 kil. de Tournay). Voyez Rymer, Fœdera, t. II, pars ii, p. 1131 et 1132. Le roi de France paraît avoir passé partie du mois d'août à Douai (Actum et datum in exercitu nostro prope Duacum anno Domini 1340, mense augusti. JJ73, p. 48, fo 40). Plusieurs chartes datées du Pont de Bouvines sont du mois de septembre (Actum et datum in tentoriis nostris prope pontem de Bovinis, anno Domini 1340, mense septembris. JJ73, p. 247, fo 193 vo.)

[212] La Marcq, issue des bois de Phalempin à 15 kil. de Lille, traverse des marais auxquels elle sert de décharge, et, après un cours d'environ 5 myriamètres, se jette dans la Deule à Marquette.

[213] Nord, arr. Lille, c. Cysoing.

[214] Nord, arr. Lille, c. Lannoy.

[215] Nord, arr. Valenciennes, c. Bruille-Saint-Amand. Le Crousage du texte est peut-être la Croisette, hameau de Saint-Amand-les-Eaux.

[216] A l'host de Bouvines, dans la bataille d'Eude, duc de Bourgogne figure: «Jean de Froulois, bann., 2 bach., 11 esc.» De Camps, portef. 83, fo 330.

[217] Pont-à-Tressin est encore aujourd'hui le nom d'un hameau de la commune de Tressin.

[218] «Host de Bouvines en 1340. La bataille Adolf evesque du Liége: le dit evesque, 7 chev. bann., 73 bach., 420 esc.» De Camps, portef. 83, fo 344 vo. Il faut prendre garde de confondre les seigneurs de Baileu (les mss. de Froissart écrivent Bailleul) avec les seigneurs de Baillœul en Hainaut ou de Bailleul en Normandie. La seigneurie de Baileu est aujourd'hui un hameau de la commune de Walcourt, Belgique, prov. Namur, arr. Philippeville. Morialmé, dont Robert de Baileu était seigneur, fait aussi partie du canton de Walcourt.

[219] Nord, arr. Lille, c. Lannoy.

[220] Jacques de Forvie, écuyer, était le second fils de Stockar de Forvie le Vieux; il se maria à Isabeau, fille de Pierre de Surice, bourgeois de Namur. Hemricourt, Miroir des Nobles, éd. de Jalheau, p. 143.

[221] D'après les montres conservées par De Camps, Jean de Vienne, et non Édouard de Beaujeu, fut capitaine de Mortagne, du 29 octobre 1339 au 1er octobre 1340, avec 6 chevaliers bacheliers et 44 écuyers. De Camps, portef. 83, fo 313.

Le château de Mortagne, bâti au confluent de l'Escaut et de la Scarpe, résidence habituelle des châtelains de Tournay, fut cédé en 1313 avec la châtellenie de Tournay à Philippe le Bel.

[222] Nord, arr. Valenciennes, c. Saint-Amand-les-Eaux.

[223] Aujourd'hui Saint-Amand-les-Eaux, sur la rive gauche de la Scarpe, affluent de la rive gauche de l'Escaut.

[224] Nord, arr. Valenciennes, c. Saint-Amand-les-Eaux, sur la rive gauche de la Scarpe.

[225] Il s'agit ici sans doute du seigneur de Saint-Georges-de-Reneins, Rhône, arr. Villefranche-sur-Saône, c. Belleville-sur-Saône.

[226] Belgique, prov. Hainaut, arr. Tournay, à 7 kil. de Tournay.

[227] Aujourd'hui hameau de Wasmes-Audemez, Belgique, prov. Hainaut, arr. Tournay, c. Péruwelz.

[228] Comme nous l'avons dit plus haut, Jean, sire de Wastines, fut établi gardien de Saint-Amand, du 23 octobre 1339 au 1er octobre 1340.

[229] Le sénéchal de Carcassonne, dont il est ici question, s'appelait Jean de la Roche; il figure sur les montres de l'host de Bouvines en 1340 avec cette mention: «Jean de la Roche, chevalier, seneschal de Carcassonne, banneret, 2 chevaliers bacheliers, 102 escuiers.» De Camps, portef. 83, fo 352. Jean de la Roche, seigneur de Castanet (Haute-Garonne), était marié à Guillemine de Roussillon.

[230] Nord, arr. Douai, sur la rive gauche de la Scarpe et de la Rache et sur la route de Bouchain à Orchies. Abbaye de Bénédictins au diocèse d'Arras. Depuis la dispersion de l'host de Buironfosse, le 28 octobre 1339 jusqu'à la dispersion de l'host de Bouvines, le 27 septembre 1340, «Jean de Mortagne, seigneur de Landas, chevalier bachelier, fut establi capitaine de Marchiennes avec 12 escuiers.» De Camps, 83, fo 346 vo.

[231] A l'host de Bouvines en 1340, parmi les bacheliers sous les maréchaux de France, figure: «Amé de Warnans, chev. bach. et 25 esc.; venu de Warnans entre Aix et le Liége.» Aujourd'hui Warnant-Dreye, Belgique, prov. Liége.

[232] Belgique, prov. Brabant, arr. Nivelles.

[233] Belgique, prov. Anvers, arr. Malines.

[234] A l'host de Bouvines en 1340, dans la bataille de Raoul, comte d'Eu, figure «Charles, seigneur de Montmorency, banneret, 1 bachelier, 11 escuiers.» De Camps, 83, fo 335.

[235] Somme, arr. Amiens, c. Sains. Aucun chevalier banneret, seigneur de Saint-Sauflieu, n'est mentionné sur les montres de l'host de Bouvines en 1340; on n'y voit figurer que Gaucher de Saint-Sauflieu, écuyer, et Raoul, dit Herpin, de Saint-Sauflieu, aussi écuyer, fait chevalier le 23 mai. Comme Gaucher et Raoul dit Herpin de Saint-Sauflieu servaient sous la bannière de Rogue, sire de Hangest, ce dernier est sans doute «le grand baron» dont parle Froissart; et il n'est pas étonnant qu'on le trouve à côté de Charles, seigneur de Montmorency, dont il était l'oncle par son mariage avec Isabeau de Montmorency, fille de Mathieu IV. «Rogue, sire de Hangest, chev. bann., 4 bach. et 29 esc.; venu de Maigneville en la comté de Bar. De sa compagnie.... Gaucher de Saint-Sauflieu.... Harpin de Saint-Sauflieu et Martel du Hamel faits chevaliers nouvels le 23 jour de may.» De Camps, 83, fo 396 vo.

[236] Cf. Jean le Bel, chap. xxxix, t. I, p. 187 à 194.

[237] Nord, arr. Dunkerque.

[238] Ibid.

[239] Belgique, prov. Flandre occidentale, arr. Ypres.

[240] Ibid.

[241] Ibid.

[242] Pas-de-Calais, arr. et c. Saint-Omer.

[243] Aujourd'hui Cauchy, hameau de la commune d'Ecques, Pas-de-Calais, arr. Saint-Omer, c. Aire-sur-la-Lys.

[244] C'est par erreur que Froissart appelle Béraud le comte dauphin d'Auvergne, qui prit part à l'expédition de Bouvines; Béraud Ier ne succéda à Jean, dit Dauphinet, son père, qu'en 1351. «Jean, comte de Clermont, dalphin d'Auvergne, pour li escuier banneret, 7 bach., 1 esc. bann., 56 esc.—Pour l'accroissement des gages du dit comte qui le 11 jour de juillet fut fait chevalier, de Beraut de Marqueil (Mercœur), esc. bann. fait chevalier le 27 d'aoust.» De Camps, 83, fo 351.

[245] 6 écuyers bannerets de langue d'oc furent faits chevaliers, 32 écuyers aussi de langue d'oc furent faits chevaliers nouveaux «devant Saint-Omer le 25 juillet.» De Camps, 83, fo 343. Nous aurions ainsi une date précise si nous étions certains que l'engagement devant Saint-Omer qui donna lieu à cette promotion de chevaliers est le même que celui dont parle Froissart.

Au milieu de la nuit qui suit ce désastre, tous les Flamands campés dans la vallée de Cassel se réveillent comme pris de panique, se lèvent en toute hâte et après avoir plié bagages, reprennent le chemin de leur pays, malgré les représentations de Henri de Flandre et de Robert d'Artois, qui vont rejoindre Édouard III et l'armée anglo-allemande devant Tournay. P. 78, 79, 255, 256.

Dans une dépêche d'Édouard III datée de Bruges le 9 juillet et adressée au prochain Parlement qui doit se réunir à Westminster, le roi d'Angleterre annonce qu'il se dispose à aller bientôt (aux environs de la Madeleine, le 22 juillet) assiéger Tournay avec la plus grande partie de ses forces «où il y auera cent mill homes de Flaundres armez; et mounseur Robert d'Artoys vers Seint Omer od cynquante mill, outre touz nos alliez et lour poair.» Dès le 26 juillet, Édouard III était campé «à Chyn (auj. hameau de Ramegnies-Chin, Belgique, à 6 kil. de Tournay), sur les champs de lez Tournay.» Rymer, Fœdera, vol. II, p. 1130 et 1131. Les Flamands de Robert d'Artois durent arriver à peu près en même temps devant Saint-Omer; la date de leur défaite le 25 juillet est donc très-probable.

[246] Belgique, prov. Hainaut, arr. et c. Tournay, à 7 kil. de cette ville.

[247] Parmi les chevaliers bacheliers qui servirent ès parties de Thiérache sous Gautier duc d'Athènes en vertu de lettres du 6 septembre 1339 figure: «Loys d'Aigimont, 1 bachelier, 8 escuiers.» De Camps, 83, fo 305 vo.

La trêve fut en effet signée dans l'église d'Esplechin le lundi 25 septembre 1340. Les négociateurs furent de la part du roi de France: Jean roi de Bohême et comte de Luxembourg, Adolphe évêque de Liége, Raoul duc de Lorraine, Amé comte de Savoie, Jean comte d'Armagnac;—de la part du roi d'Angleterre: le duc de Brabant, le duc de Gueldre, le marquis de Juliers, le comte de Hainaut et Jean de Hainaut sire de Beaumont. Rymer, Fœdera, vol. II, p. 1135.

[248] Le 27 septembre 1340, congé général fut donné aux gens d'armes de l'host de Bouvines «excepté à aucuns qui en garnison demeurèrent à Tournay, le siége des ennemis estant devant la ville, lesquels ont pris gages jusques au 1er octobre 1340 par grace du roi.» De Camps, 83, fo 350.

Le 13 octobre 1340, Philippe de Valois était à l'abbaye de Moncel (auj. hameau de Pont-Point, Oise, arr. Senlis, c. Pont-Sainte-Maxence), ainsi que l'atteste une charte où il accorde aux religieuses, abbesse et couvent du dit lieu «le droit de prendre annuellement vint milliers de fagos en la vente ou ès ventes d'aucun ou d'aucuns marcheans de la forest de Halate.» Arch. de l'Empire, Sect. hist., JJ73, p. 157, fo 129 vo.

[249] Cf. Jean le Bel, chap. XLVI, t. I, p. 225 à 236.

[250] Les chefs du parti de Montfort étaient, outre Hervé de Léon, le seigneur de Pont-l'Abbé (Finistère, arr. Quimper), Geffroi de Malestroit (Morbihan, arr. Ploërmel), Tanneguy du Châtel (la terre et seigneurie du Châtel était située dans l'ancien diocèse de Saint-Pol-de-Léon), Henri de Kaër (fief situé sur le territoire de Vannes), Yvon de Trésiguidy (Finistère, arr. Châteaulin, hameau de la commune de Pleuben), Hervé seigneur de Névez (Finistère, arr. Quimperlé, c. Pont-Aven), Alain de Kerlévénan (Morbihan, arr. Vannes, hameau de la commune de Sarzeau); on voit que les principaux partisans de Montfort appartenaient à la Bretagne bretonnante.

[251] Jean le Bel et Froissart donnent à ce chevalier le prénom de Garnier; les historiens de Bretagne l'appellent Gautier.

[252] La maison de Spinefort était une «noble et ancienne maison de Bretagne, au diocèse de Vannes, en la paroisse de Languidic (Morbihan, arr. Lorient, c. Hennebont), à peu de distance de Hennebont.» Voy. Les vies des saints de la Bretagne, par Albert le Grand, éd. de M. Miorcec de Kerdannet, p. 38 et 39.

[253] Morbihan, arr. Lorient.

[254] Aujourd'hui hameau de la commune de Priziac, Morbihan, arr. Napoléonville, c. le Faouët.

[255] Aujourd'hui hameau de la commune de Sarzeau, Morbihan, arr. Vannes.

[256] Morbihan, arr. Lorient.

[257] Jean le Bel, dont Froissart reproduit ici le texte à peu près mot à mot, appelle cette localité la Forest (t. I, p. 236). Ogée et Albert le Grand identifient le la Forest de Jean le Bel et le Goy-la-Forêt de Froissart avec la Forest, Finistère, arr. Brest, c. Landerneau. «Le château de la Forêt, dit Ogée, fut assiégé en 1341 par le comte de Montfort. C'était une place forte qui appartenait au vicomte de Rohan, partisan de Charles de Blois.» Dictionnaire historique et géographique de la Bretagne, t. II, p. 305, au mot La Forêt. Le nom breton est Gouëlet-Forest; il figure dans le passage suivant d'une vie de saint Ténenan:

Poulzet ouënt gant eun avel gré,

Ractal, é rivier Landerné,

Quen e errusont, gant o lestr,

Dindan Castel-Gouëlet-Forest.

V. Albert le Grand, éd. de M. Miorcec de Kerdannet, p. 403, en note. Du breton Gouëlet-Forest Froissart a fait Goy-la-Forêt.

[258] Finistère, arr. Châteaulin.

[259] Gui de Léon.

[260] Côtes-du-Nord, arr. Dinan.

[261] Morbihan, arr. Ploërmel.

[262] Morbihan, arr. Ploërmel.

[263] Cf. Jean le Bel, chap. XLVI et XLVII, t. I, p. 236 à 242.

[264] Loire-Inférieure, arr. Nantes.

[265] Côtes-du-Nord, arr. Saint-Brieuc.

[266] Aujourd'hui hameau de la commune d'Evran, Côtes-du-Nord, arr. Dinan.

[267] Ille-et-Vilaine, arr. Redon, c. Pipriac.

[268] Morbihan, arr. Vannes, c. Allaire.

[269] Jeanne, femme de Charles de Blois, avait pour mère Jeanne d'Avaugour, mariée à Gui, comte de Penthièvre, fille et héritière de Henri seigneur d'Avaugour. Un petit hameau de la commune de Saint-Péver, Côtes-du-Nord, arr. Guingamp, c. Plouagat, porte encore aujourd'hui le nom illustré par cette famille qui descendait d'Eude comte de Bretagne.

[270] Dom Morice conjecture (Hist. de Bretagne, t. I, p. 248) que Froissart a voulu désigner ici Roscoff; mais, comme l'a fait remarquer Dacier, il y a bien peu d'analogie entre Gredo et Roscoff. Dacier propose de lire Coredou, village sur le bord d'une petite anse à l'ouest de Saint-Pol-de-Léon, et l'identification de Gredo avec Coredou a été adoptée par Buchon (t. I, éd. du Panthéon, p. LIV). Il nous a été impossible de retrouver exactement, soit dans les dictionnaires, soit sur les cartes, le Coredou de Dacier. Le nom de ce port est écrit Grendo dans Jean le Bel (v. t. I, p. 236). D'après la deuxième rédaction ou ms. d'Amiens (v. p. 291) Jean de Montfort se serait embarqué à Guérande, et d'après la troisième rédaction ou ms. de Rome (v. p. 295) à Vannes. En proposant d'identifier Gredo avec Redon, nous nous fondons principalement sur le passage suivant de la troisième rédaction ou ms. de Rome: «....et vinrent ariver à Grède, au plus proçain port de Vennes et de Rennes.» P. 391. D'ailleurs, même en ce qui concerne la première rédaction, 10 mss. sur 33, les mss. 23 à 33 donnent la variante Redon pour Gredo (voy. p. 397). L'addition d'un g parasite dans Gredo s'est faite comme dans grenouille, de ranuncula. Redon a un port sur la Vilaine accessible aux navires de médiocre grandeur.

[271] Par acte daté de Westminster le 24 septembre 1341, Édouard III donne le comté de Richmond avec toutes ses dépendances à son très-cher cousin Jean duc de Bretagne et comte de Montfort, en témoignage de l'alliance conclue entre lui et le dit Jean et aussi en dédommagement du comté de Montfort confisqué par Philippe de Valois (Rymer, Foedera, vol. II, p. 1176). On ne trouve du reste aucune trace dans les pièces publiées par Rymer de l'hommage du duché de Bretagne qui aurait été fait dans cette circonstance par Jean de Montfort à Édouard III.

[272] D'après le ms. de Rome (v. p. 302), les messagers furent les seigneurs de Montmorency et de Saint-Venant.

[273] Nous avons corrigé ici Froissart qui dit, sans doute par inadvertance, que Jean de Montfort n'était pas issu du même père que le feu duc de Bretagne et son frère le comte de Penthièvre. La vérité est, comme l'indique notre chroniqueur dans un des chapitres précédents, que Jean III, duc de Bretagne, et Gui comte de Penthièvre étaient sortis d'un premier mariage d'Arthur II duc de Bretagne avec Marie vicomtesse de Limoges, tandis que Jean de Montfort devait le jour à un second mariage d'Arthur II avec Iolande de Dreux.

[274] L'arrêt rendu en faveur de Charles de Blois «in curia nostra, in magno consilio nostro Parium Franciæ, prælatorum, baronum aliorumque...» est daté de Conflans le 7 septembre 1341. V. Mémoires pour servir de preuves à l'histoire de Bretagne, par dom Morice, t. I, col. 1421 à 1424. Froissart se trompe sur les considérants de cet arrêt. Il n'y est fait mention que des raisons et des exemples allégués par Charles de Blois, d'une part, pour prouver qu'en Bretagne les représentants du frère aîné, lorsqu'il s'agissait d'une succession noble, la recueillaient au préjudice du frère cadet; et par le comte de Montfort, d'autre part, pour établir le contraire.

[275] Cf. Jean le Bel, chap. XLVII, t. I, p. 243 à 249.

[276] «Le voyage de Bretagne et l'ost devant Nantes fait par le duc de Normandie et les establies après ensuivant le dit voyage, commençant 26 septembre 1341, finant 6 mai 1342: Eude duc de Bourgoigne, Gaucher duc d'Athènes, le comte de Joigny, Jean de Chalon, André de Chauvigny, Gile sire de Soocourt, Bernart sire de Morueil, Rogue sire de Hangest, Jean de Chastillon, Charles sire de Montmorency.... Arnaut de la Vie sire de Villemur, Hue de Bouville, G. de Craon, Hue sire de Faignoles, Robert Bertran mareschal de France, Payen de Mailly, Jean de Vienne, Regnaut sire de Honcourt, Godefroy de Nast, etc....» V. De Camps, portef. 83, fos 452 à 453 vo.

[277] «La retenue des gens d'armes de l'hostel de nous Raoul, comte de Eu, connestable de France, qui avecques nous ont esté en Bretaingne en la compaignie mgr le duc de Normandie ès mois d'octobre et de novembre 1341. Nous connestable, 1 bann., 4 chv. bach. et 53 esc.; venus du comté d'Eu à Angers.. Pour nostre bannière, Tassart de Basinguehan—Raoul comte de Guisnes nostre fil, chev. bann.; pour sa bannière, Bertaut d'Outreleaue.» De Camps, 83, fo 416.

Les principaux chevaliers de la bataille du comte d'Eu sont: Jean, seigneur de Walencourt, chev. bann., 2 chev. bach. et 15 esc., venus de Wallaincourt en Cambraisis;—Drieu de Mello, chev., 3 esc., venus de Saint Brice en Aucerrois;—Guillaume de Merlo, chev., 3 esc., venus de Poisse en Aussay;—Gieffroy de Charny, chev., 3 esc., venus de Pierrepertuis sous Vezelay;—Ferry de Chardoingne, chev., 6 esc., venus d'Oupie en l'évesché de Verdun;—Loys de Corbon, chev., 8 esc., venus de Guion en Barrois;—Jean Mauvoisin, chev., 2 esc., venus d'auprès Vernon en Normandie;—Philippe de Pont, chev., 3 esc., venus d'Aencourt prez d'Arche en Normandie;—Guillaume de Villers, 2 esc., venus de Villers en Vimeu;—Philippe de Buissy, chev., 2 esc., venus de Savoye;—Jean de Landas, Baudoin de Bavelinguen, Jean de Dargny, Jean Maquerel, Gieffroy du Forestel;—Robert le Thyoys, chev., 3 esc., venus de Gisors.» De Camps, 83, fos 416 à 419.

[278] Champtoceaux, Maine-et-Loire, arr. Cholet, sur la rive gauche de la Loire. Les ruines du château de Champtoceaux couvrent encore aujourd'hui les flancs d'un monticule situé à moins de cent mètres du lit de la Loire.

[279] Le siége de Champtoceaux dura au moins depuis le 10 octobre jusqu'au 26 du même mois: «Robert de Marigny esc. fait chev. nouviaus à Chantociaus le 10 octobre, 5 esc., venus de Triestrieux lez Beauvais.» De Camps, 83, fo 419—«Jean de Honnecourt escuier fait chevalier nouveau à Cantociaus le 26 octobreIbid., fo 417.

[280] Loire-Inférieure, arr. Nantes. Carquefou n'est qu'à 10 kilomètres de Nantes.

[281] La poterne de Richebourg, qui donnait accès dans le faubourg de ce nom, était située au nord-est de Nantes, sur la rive droite de la Loire, entre l'Erdre et ce fleuve.

[282] La poterne de Sauve, anciennement appelée de Sauve Tour, qui donnait accès dans le Bourgneuf, était située sur la rive droite de la Loire comme la poterne de Richebourg, un peu à l'ouest de cette dernière, près de la rivière d'Erdre. Une indication de détail sur la topographie de Nantes aussi précise que celle des deux poternes de Richebourg et de Sauve semble due à des souvenirs personnels. Quoi qu'il en soit, il est à remarquer que cette indication ne se trouve que dans la troisième et dernière rédaction du premier livre des Chroniques représentée par le ms. de Rome.

[283] Froissart a varié dans ses diverses rédactions sur la date de la reddition de Nantes: dans la première rédaction (v. p. 113), cette date est fixée aux environs de la Toussaint, dans la troisième (v. p. 319) à la nuit de la Toussaint, dans la deuxième (v. p. 318) au 20 octobre. Ce qui est certain, c'est que les Français occupaient Nantes dès le 21 novembre. En vertu d'une charte datée du 21 novembre 1341, une imposition de 4 deniers pour livre sur l'achat et la vente des denrées fut établie à Nantes par Robert Bertran, sire de Bricquebec, maréchal de France, capitaine pour le roi ès parties de Bretagne, et par Olivier, évêque de Nantes. Mémoires pour servir de preuves à l'histoire de Bretagne, par Morice, t. I, col. 1429.

[284] D'après la deuxième rédaction (v. p. 317), l'arrivée du comte de Montfort à Paris aurait précédé le retour du duc de Normandie. D'après les première (v. p. 114) et troisième (v. p. 321) rédactions, au contraire, c'est le duc de Normandie lui-même qui, au retour de son expédition en Bretagne, aurait amené à Paris le compétiteur de Charles de Blois et l'aurait livré au roi de France. Cette dernière version est d'autant plus vraisemblable que, selon Froissart, le duc de Normandie et les seigneurs français quittèrent Nantes pour retourner dans leurs foyers peu après la Toussaint; or il est certain que le comte de Montfort était encore à Nantes le 18 décembre, date d'une lettre qu'il écrivit à «ses petits bacheliers» Tanneguy du Châtel, Geffroi de Malestroit et Henri de Kaër. Preuves de l'hist. de Bretagne, par Morice, t. I, col. 1428.

[285] Côtes-du-Nord, arr. Saint-Brieuc.

[286] Ille-et-Vilaine, arr. Saint-Malo.

[287] Aujourd'hui hameau de la commune de Plougonvelin, Finistère, arr. Brest, c. Saint-Renan.

[288] D'après le ms. de Rome (v. p. 320), c'est à Vannes, au château de La Motte, non à Rennes, que la comtesse de Montfort aurait appris que son mari était tombé aux mains des Français.

[289] Cf. Jean le Bel, chap. XLVIII à LI, t. I, p. 251 à 275.

[290] David II, accompagné de Jeanne d'Angleterre sa femme, débarqua à Inverbervic dans le comté de Kincardine, le 4 mai 1341.

[291] Le mandement du roi d'Angleterre pour faire assembler à Newcastle-upon-Tyne le 24 janvier 1342 les troupes qui doivent marcher contre les Ecossais, est daté de Newcastle-upon-Tyne le 4 décembre 1341. V. Rymer, Fœdera, vol II, p. 1183 et 1184.

[292] Froissart veut sans doute désigner ici le château de Wark, situé entre Newcastle et Carlisle, sur la rive gauche de la Tyne, qui appartenait au comte de Salisbury.

[293] Les pouvoirs donnés par Édouard III pour traiter avec les ambassadeurs de David Bruce, soit de la paix, soit seulement d'une trêve, sont datés des 20 mars et 3 avril 1342. V. Rymer, Fœdera, vol. II, p. 1189, 1190 et 1191. Édouard III était de retour à Londres le 20 février 1342 (Rymer, ibid., p. 1187), après avoir demeuré sur les frontières de l'Ecosse depuis le commencement de novembre 1341.

[294] Philippe de Valois ne consentit à remettre en liberté le comte de Salisbury qu'à la condition qu'il jurerait de ne porter jamais les armes contre la France. Le comte sollicita la permission de faire ce serment, et Édouard la lui accorda par lettres datées du 20 mai 1342. Par conséquent, le comte de Salisbury ne put être de retour en Angleterre que vers le commencement du mois de juin au plus tôt. V. Rymer, Fœdera, vol. II, p. 1195.

[295] Cf. Jean le Bel, chap. LII à LVII, t. I, p. 277 à 295.

[296] Le voyage d'Amauri de Clisson en Angleterre doit être peu antérieur au 10 mars 1342. Le 10 mars 1342, Édouard III ordonne une levée de cent hommes d'armes et de neuf cents hobbiliers (hommes d'armes de cavalerie légère, de hobby) en Irlande et charge Gautier de Mauny de prendre possession en son nom de toutes les forteresses de Bretagne qu'Amauri de Clisson, tuteur de l'héritier du duché, s'est engagé à lui remettre. Le roi d'Angleterre reconnaît par deux autres actes, datés aussi du 10 mars 1342, que Gautier de Mauny a reçu d'Amauri de Clisson un subside de mille livres sterling et envoie en Bretagne, comme il a été convenu avec les messagers bretons, de assensu nunciorum Britaniæ, ad nos in Angliam destinatorum, des monnayeurs chargés de convertir la monnaie anglaise en monnaie bretonne. V. Rymer, Fœdera, vol. II, p. 1188 et 1189.

[297] Morbihan, arr. Lorient, sur le Blavet navigable en aval d'Hennebont pour les navires de moyenne grandeur. Le 13 juin 1342, «en noz tentes devant la ville de Hambont» Charles de Blois donne à Ayton Doire (Doria), damoiseau, en récompense de ses services dans la guerre de Bretagne, les châteaux de Châteaulin et de Brélidy et toute la terre confisquée sur Yvon de Trésiguidy pour crime de forfaiture. Arch. de l'Empire, JJ. 74, p. 685.

[298] Jean le Bel, dont Froissart reproduit ici le texte, appelle ce château Brayt qu'on peut lire Brayc à cause de la ressemblance du t et du c dans l'écriture du XIVe siècle: «elle s'en rala par une aultre voye droit au chastel de Brayc qui estoit A QUATRE LIEUES de là.» (Chronique de Jean le Bel, éd. Polain, t. I, p. 284). Jean le Bel ajoute quelques lignes plus bas et Froissart répète que Jeanne de Montfort, partie à minuit de Brayc, rentra au point du jour à Hennebont. Aucune de ces circonstances ne convient à Brest qu'une distance de plus de trente lieues sépare d'Hennebont. Les anciens compagnons d'armes de Charles de Blois, de Jeanne de Montfort, de qui Jean le Bel et Froissart tenaient le récit de cette affaire, ont sans doute voulu désigner Brech (Morbihan, arr. Lorient, c. Pluvigner), situé en effet à environ quatre lieues anciennes d'Hennebont, sur la voie romaine d'Hennebont à Vannes. Il appartient aux érudits qui ont fait une étude spéciale de la géographie féodale de la Bretagne, de nous dire, pour confirmer notre conjecture, s'il y avait à Brech un château fort au XIVe siècle.

[299] Morbihan, arr. Lorient.

[300] Aujourd'hui hameau de la commune de Priziac, Morbihan, arr. Napoléonville, c. le Faouët. On lit dans le Dictionnaire topographique du Morbihan, par M. Rosenzweig, p. 236: «Roche-Piriou, vill. et moulin à eau sur le Pont-Rouge, comm. de Priziac; pont sur l'Ellée, reliant Priziac et Meslan.—Seigneurie.» L'identification du Rocheperiot de Froissart avec Roche-Piriou peut être faite avec certitude puisque le chroniqueur dit lui-même un peu plus loin (v. p. 164) que Rocheperiot ou Roceperiot est situé à moins d'une lieue du Faouët. Roche-Piriou était le chef-lieu d'une châtellenie qui dépendait de la grande seigneurie de Guémené, érigée en principauté en 1570. Le dernier jour de mai 1377, le vicomte de Rohan acquit de Jean de Longueval «les châteaux, châtellainies et terroers de Guemenetguinguant et de la Rocheperriou.» D. Morice, Preuves de l'histoire de Bretagne, t. II, p. 178. Un acte d'hommage de 1575 rendu par Louis de Rohan mentionne encore «l'aplacement de l'ancienne forteresse de son chasteau de la Roche-Periou.» (Archives de Nantes; note communiquée à M. Kervyn par M. Arthur de La Borderie.)

[301] Mâlain, Côte-d'Or, arr. Dijon, c. Sombernon.

[302] Entre Guillaume III, évêque en 1335 et Guillaume IV, évêque en 1349, l'éditeur du XIVe volume du Gallia Christiana place Yvon III de Trésiguidy auquel il consacre l'article suivant: «Yvo sæculari militiæ primo nomen dederat et sub Joannis Montifortensis vexillis contra Carolum Blesensem pugnaverat. Dein, deposito gladio, sacris initiatus est creatusque Leonensis episcopus. Carolo Blesensi, susceptis infulis, amicus fuit anno 1342 apud Suaresium.» Gallia Christiana, t. XIV, ed. Hauréau, col. 978. Admis par M. Hauréau d'après Suarez, Yvon III de Trésiguidy est rejeté par Ogée qui ne propose d'ailleurs personne à sa place: «Quelques-uns donnent pour successeur à Pierre Bernard un Yves de Trésiguidy qui ne paraît pas admissible.» Dict. hist. de Bretagne, par Ogée, t. IV, p. 371. Enfin, d'après M. Kervyn (t. IV de son édition des Chroniques de Froissart, p. 436, en note), Gui de Léon aurait succédé comme évêque de Léon à Pierre de Guémené.

[303] Cf. Jean le Bel, chap. LVII, t. I, p. 295 à 299.

[304] Cette mention d'un Dinan, voisin du Conquet, entouré seulement d'eau et de palissades, rapprochée d'un passage précédent où Froissart dit que la Roche-Piriou est à moitié chemin de Vannes et de Dinan, cette mention, dis-je, nous avait fait penser au premier abord que le Dinan dont il s'agit ici pouvait être identifié avec le petit port de Dinan situé sur l'anse du même nom au sud de la grande rade de Brest (aujourd'hui hameau de la commune de Crozon, Finistère, arr. Châteaulin). Mais à moins qu'on ne prouve que le Dinan du Finistère avait une certaine importance au XIVe siècle, il est plus naturel de supposer que Jean le Bel et Froissart ignoraient la véritable position du Dinan des Côtes-du-Nord.

[305] Les circonstances du récit de Froissart ne permettent guère d'identifier Conquest avec le Conquet, Finistère, arr. Brest, c. Saint-Renan. D'un autre côté, tous les historiens de la Bretagne racontent que le Conquet fut pris par les Français en 1341 et repris au commencement de 1342 par Gautier de Mauny. V. notamment le Dictionnaire historique de Bretagne, par Ogée, au mot Conquet. «Il n'est guère possible, dit Dacier à propos de ce passage, que Louis d'Espagne ait rencontré sur sa route, en allant d'Auray à Dinan qui est à l'orient, à une assez grande distance, le château du Conquet situé à la pointe occidentale de la Bretagne. Il n'est guère plus possible que Gautier de Mauny se soit transporté avec une troupe nombreuse en une matinée de Hennebont au Conquet près de Brest, c'est-à-dire, à plus de trente lieues, comme Froissart va le raconter. L'historien ignorait donc la position des lieux dont il a parlé, à moins qu'on ne suppose, ce qui n'est pas très-vraisemblable, qu'il existe un autre château du Conquet que celui que nous connaissons.» Chroniques de Froissart, éd. Dacier, p. 198. M. Kervyn de Lettenhove (t. IV, p. 438 de son édition) identifie Conquest avec Concoret, Morbihan, arr. Ploërmel, c. Mauron. «Froissart, dit l'éditeur belge, a pu faire de Conquest Concoret.» Au point de vue phonétique, cette identification nous semble inadmissible.

[306] Jean le Bel, d'après la lecture de M. Polain, appelle ce chevalier Martin (v. t. I, p. 296); Froissart, dans ses rédactions 1re (v. p. 155) et 3e (v. p. 381) le nomme Mansion, et dans la 2e (v. p. 379) Garsion.

[307] Jean le Bel auquel Froissart a emprunté ce récit dit que Gautier de Mauny et ses compagnons arrivèrent au château de Conquest «entre midi et nonne» Chronique de Jean le Bel, éd. Polain, t. I, p. 296.

[308] Guérande est à 5 kilomètres de l'Océan, mais cette ville n'étant séparée de la mer que par d'immenses marais salants, Jean le Bel et Froissart ont pu dire qu'elle est «sur mer» ou «sur le flun de le mer.»

[309] Froissart veut sans doute désigner le golfe ou havre au sud duquel se trouve l'excellent port du Croisic.

[310] Ce bourg situé au pied de la cité est ce qu'on appelle à Vannes la ville basse; la cité est la ville haute. Les lecteurs de Froissart remarqueront que dans la langue de ce chroniqueur le terme de cité ne s'applique guère qu'aux villes épiscopales.

[311] Cf. Jean le Bel, chap. LVIII, t. I, p. 301 à 307.

[312] Aujourd'hui hameau de la commune de Plougonvelin, Finistère, arr. Brest, c. Saint-Renan. La pointe de Saint-Mathieu où l'on voit les ruines de l'abbaye du même nom est l'un des trois promontoires les plus occidentaux de France: d'où le département où se trouvent ces promontoires a reçu le nom de Finistère. Saint-Mathieu-de-Fine-Poterne est sans doute une corruption bizarre de l'ancien nom du hameau dont il s'agit: Saint-Mathieu-Fin-de-Terre.

[313] La 2e rédaction dit: «en l'ille de Camperli.» Il n'y a pas, que nous sachions, d'île de Quimperlé. Froissart désigne peut-être ainsi la presqu'île formée par le confluent de l'Ellé et de l'Isole.

[314] Ce passage emprunté par le chroniqueur de Valenciennes dans ses deux premières rédactions à Jean le Bel, fournit une nouvelle preuve que le chanoine de Liége ignorait complétement la véritable position de Dinan. Froissart a pris soin de faire disparaître cette erreur grossière dans sa troisième rédaction. D'après cette rédaction, Gautier de Mauny ne se mit point à la poursuite de Louis d'Espagne et revint tout droit à Hennebont d'où il alla assiéger la Roche-Piriou (v. p. 391 et 396), tandis que Louis d'Espagne, après une nuit de navigation, venait aborder «à Grède, au plus proçain port de Vennes et de Rennes.» Nous avons eu l'occasion de faire ressortir plus haut (p. XXXVI, note 1) l'importance de ces dernières lignes qui semblent indiquer que Froissart identifie Grède ou Gredo avec Redon.

[315] Morbihan, arr. Napoléonville, sur l'Ellé.

[316] La distance entre la Roche-Piriou, à l'est du Morbihan, et Dinan, à l'ouest des Côtes-du-Nord, est beaucoup trop considérable pour que, même à cheval, on puisse faire le trajet en une nuit; mais, nous le répétons, Jean le Bel auquel ces détails sont empruntés, ne se faisait pas la moindre idée de la position exacte de Dinan.

[317] On lit Glay la Forest dans Jean le Bel (v. t. I, p. 306, éd. Polain). Ici encore Froissart a corrigé dans sa troisième rédaction une erreur géographique commise d'après Jean le Bel dans les deux rédactions précédentes. Dans celles-ci, en effet, notre chroniqueur disait que Gautier de Mauny avait trouvé Ghoy le Forest sur son chemin en revenant du Faouët à Hennebont, comme si Ghoy le Forest était placé entre ces deux localités (v. p. 166, 167 et 400). Froissart mieux informé a soin de faire remarquer dans la troisième rédaction que Gautier de Mauny se détourna du chemin d'Hennebont pour mettre le siége devant Ghoy le Forest: «Quant mesires Gautiers de Mauni et sa route se furent departi de Fauet, il n'alèrent pas le droit cemin pour retourner à Hainbon, mais s'adrechièrent vers Goi le Forest.» P. 401. Il est vrai que le chroniqueur retombe dans une autre erreur lorsqu'il ajoute que Gautier de Mauny, après avoir pris Goy la Forest, rentra ce jour même à Hennebont, à moins que Goy ne soit une corruption du breton Coët qu'on aura joint, par une sorte de tautologie assez fréquente dans les noms de lieu, à sa traduction française la Forest. Dans cette hypothèse, Goy-la-Forest pourrait désigner le château de Coët situé à 10 kilomètres nord-est d'Hennebont dans la commune de Languidic, qui, d'après M. de La Borderie, si versé dans la géographie féodale de la Bretagne, était au moyen âge le chef-lieu d'une seigneurie investie du droit de haute justice.

[318] Cf. Jean le Bel, chap. LVIII à LX, t. I, p. 307 à 317.

[319] Finistère, arr. Châteaulin.

[320] Froissart, en supposant ici l'année 1342 près de finir, semble placer en 1343 les faits dont le récit va suivre, par exemple, l'arrivée de Robert d'Artois, puis celle d'Édouard III en Bretagne, tandis qu'en réalité ces événements appartiennent à l'année 1342.

[321] Côtes-du-Nord, arr. Dinan. Il ne reste rien aujourd'hui de la redoutable forteresse qui avait donné lieu au proverbe:

Qui a Bretagne sans Jugon
A chape sans chaperon.

[322] On ne trouve ni dans le recueil de Rymer ni ailleurs aucune mention d'une trêve qui aurait été conclue à cette date entre Charles de Blois et la comtesse de Montfort. Froissart veut peut-être parler, ainsi que Dacier l'a supposé, de l'armistice arrêté entre les deux parties au commencement de cette année 1342 pour durer jusqu'au retour de la belle saison. V. Hist. de Bretagne, par dom Morice, t. I, p. 254.

[323] Ms. A8, fo 49.—Mss. B1, 3, 4, fo 71 vo: «Laille».

[324] Mss. B3, 4, fo 47.—Ms. B1, fo 72 vo: «sceuissent.»

[325] Ms. B4, fo 50.—Ms. B1, fo 74 vo: «Brianté.»

[326] Mss. B4, 3, fo 52.—Ms. B1, fo 78 (lacune).

[327] Mss. B3, 4.—Ms. B1: «voloit.»

[328] Mss. B4, 3, fo 52.—Ms. B1, fo 78 (lacune).

[329] Dans le ms. B1, fo 78, comme dans tous les mss. de Froissart, se tenoient est précédé de qui, que nous avons supprimé.

[330] Mss. B3, 4, fo 52.—Ms. B1, fos 78 vo et 79: «couciet.»

[331] Mss. B3, 4, fo 52.—Ms. B1, fo 79 (lacune).

[332] Mss. B3, 4, fo 53.—Ms. B1, fo 80 (lacune).

[333] Mss. B3, 4, fo 53 vo.—Ms. B1, fo 80 vo: «et pourveuement.»

[334] Ms. B4, fo 54.—Ms. B1: «exilliet.» Mauvaise leçon.

[335] Mss. B4, 3, fo 56.—Ms. B1, fo 84 (lacune).

[336] Ms. B3, fo 56.—Mss. B1, 4, fo 84: «bort.» Mauvaise leçon.

[337] Mss. B3, 4, fo 56 vo.—Ms. B1, fo 84 vo (lacune).

[338] Dans le ms. B1, fo 85, il n'y a aucune coupure après ces mots: «volsissent oïr»; nous avons suivi quelques bons mss., notamment celui de Besançon, fo 61, qui commencent ici un paragraphe distinct.

[339] Ms. A8, fo 59, et ms. A1, fo 61 vo. Il n'y a pas ici de coupure dans les mss. B1, 3 et 4.

[340] Mss. B4, 3, fo 58.—Ms. B1 (lacune).

[341] Mss. B3, fo 59.—Ms. B1, fo 88 (lacune).

[342] Mss. B4, 3, fo 59.—Ms B1, fo 88 (lacune).

[343] Ms. B3, fo 59 vo.—Mss. B1, 4, fo 89:«d'un.»

[344] Mss. B4, 3, fo 59 vo.—Ms. B1, fo 89 (lacune).

[345] Mss. B3, 4, fo 60 vo.—Ms. B1, fo 90 (lacune).

[346] Ms. B4, fo 60 vo.—Ms. B1, fo 90 (lacune).

[347] Mss. B4, 3, fo 61.—Ms. B1, fo 90 (lacune).

[348] Ms. B3, fo 62.—Ms. B1, fo 92 vo: «onniement.»

[349] Mss. B4, 3, fo 62.—Ms. B1, fo 89 (lacune).

[350] Mss. B3, 4, fo 63.—Ms. B1, fo 93 vo (lacune).

[351] Mss. B4, 3, fo 63.—Ms. B1, fo 94 (lacune).

[352] Mss. B3, 4, fo 64 vo.—Ms. B1, fo 96 vo (lacune).

[353] Ms. B3, fo 65 vo.—Ms. B1, fo 98 ro: «envoiiet».

[354] Mss. B 4, 3, fo 66, vo.—Ms. B 1, fo 100 (lacune).

[355] Mss. B 4, 3, fo 66, vo.—Ms. B 1, fo 100 vo (lacune).

[356] Mss. B 4, 3, fo 67.—Ms. B 1, fo 101 (lacune).

[357] Mss. B 4, 3, fo 67, vo.—Ms. B 1, fo 101 vo (lacune).

[358] Mss. B4, 3 fo 67 vo.—Ms. B1 (lacune).

[359] Mss. B4, 3, fo 68.—Ms. B1, fo 102 (lacune).

[360] Mss. B 4, 3, fo 68.—Ms. B 1, fo 102 vo (lacune).

[361] Mss. B 3, 4, fo 70.—Ms. B 1, fo 103 vo (lacune).

[362] Ms. B 3, fo 70.—Mss. B 1, 4, fo 104 (lacune.)

[363] Ms. B 4, 3, fo 69 vo.—Ms. B1, fo 104 vo (lacune).

[364] Ms B4, fo 70.—Ms. B1, fo 105: «levées.»

[365] Ms. B3, fo 72, vo.—Mss. B1, 4, fo 105 vo (lacune).

[366] Mss. B 1, 3, 4, fo 107: «Genueves.»

[367] Mss. B 4, 3, fo 71.—Ms. B 1 (lacune).

[368] Mss. B 4, 3, fo 71.—Ms. B 1, fo 107 vo (lacune).

[369] Mss. B 4, 3, fo 72.—Ms. B 1, fo 109 (lacune).

[370] Mss. B 4, 3, fo 72 vo.—Ms. B 1, fo 109 vo (lacune).

[371] Mss. B 4, 3, fo 73.—Ms. B 1, fo 110 (lacune).

[372] Mss. B4, 3, fo 73.—Ms. B1 (lacune).

[373] Mss. B4, 3, fo 73 vo.—Ms. B1, fo 110 vo: «dou.»

[374] Mss. B4, 3, fo 73 vo.—Ms. B1, fo 111 (lacune).

[375] Mss. B4, 3, fo 74.—Ms. B 1, fo 111 vo (lacune).

[376] Mss. B4, 3, fo 74.—Ms. B 1, fo 111 vo: «inspirée.»

[377] Mss. B4, 3, fo 74.—Ms. B 1, fo 112 (lacune).

[378] Mss. B4, 3, fo 75.—Ms. B 1, fo 113 (lacune).

[379] Mss. B4, 3, fo 75 vo.—Ms. B1: «poroit.» Mauvaise leçon.

[380] Mss. B 4, 3, fo 76 vo.—Ms. B1, fo 115 vo: «et.»

[381] Mss. B 4, 3, fo 76 vo.—Ms. B1, fo 116 (lacune).

[382] Mss. B 4, 3, fo 77.—Ms. B1, fo 116 (lacune).

[383] Mss. B 4, 3, fo 77.—Ms. B1 (lacune).

[384] Ms. A7, fo 84.—Mss. B 1, 3, 4, fo 117, vo; «Henris.» Mauvaise leçon.

[385] Mss. B1, 3, 4: «oncles.» Mauvaise leçon.

[386] Mss. B 4, 3, fo 79.—Ms. B 1, fo 119 (lacune).

[387] Mss. B4, 3, fo 79 vo.—Ms. B1, fo 119 vo (lacune).

[388] Mss. B4, 3, fo 80.—Ms. B1, fo 120 vo (lacune).

[389] Mss. B4, 3, fo 80.—Ms. B1: «niés.» Mauvaise leçon.

[390] Mss. B4, 3, fo 80 vo.—Ms. B1: «neveu.»

[391] Mss. B4, 3, fo 82.—Ms. B 1, fo 123 vo (lacune).

[392] Mss. B4, 3, fo 84.—Ms. B1, fo 127: «onniement.»

[393] Ms. B3, fo 86 vo.—Mss. B1, 4, fo 127 vo: «poent et doient.»

[394] Mss. B4, 3, fo 84 vo.—Ms. B1 (lacune).

[395] Mss. B4, 3, fo 85 vo.—Ms. B1, fo 129 (lacune).

[396] Mss. B4, 3, fo 85, vo.—Ms. B1 (lacune).

[397] Mss. B4, 3 fo 85 vo.—Ms. B1 (lacune).

[398] Mss. B4, 3, fo 86.—Ms. B1, fo 129 vo (lacune).

[399] Ms. de Valenciennes: au mont Saint Albain, Fo 91 vo.

[400] Ms. de Valenciennes: trois mille sergans à lances et à pavais. Fo 91 vo.

[401] A partir du présent volume, toutes les fois qu'une variante est fournie par les mss. A 1 à 6, le fo indiqué à la fin de la variante sera toujours le fo du ms. A 2 (2649 de notre Bibliothèque impériale).

[402] Ms. de Valenciennes: cinquante mille. Fo 91.

[403] Le nom est laissé en blanc dans le ms. d'Amiens.

[404] On lit dans le ms. d'Amiens: «au dit,» qui doit être une mauvaise leçon.

[405] On lit dans le ms. d'Amiens: «entendittez.»

[406] On lit dans le ms. B 6 «Henry.» Mauvaise leçon.

[407] Lacune.

[408] On lit dans le ms.: «Robers.» Mauvaise leçon.

[409] On lit dans le ms.: «perilz.» Mauvaise leçon.

[410] On lit dans le ms.: «veoient.» Mauvaise leçon.

[411] On lit dans le ms.: «en estrans.» Mauvaise leçon.

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