Une semaine à la Trappe: Sainte-Marie du Désert
XV
Quelques détails.
Avant de quitter Sainte-Marie du Désert, j’ai voulu rendre visite au R. P. dom Marie, premier abbé de ce monastère, et au R. P. Etienne, son prieur.
Le père hôtelier m’ayant introduit dans la cellule abbatiale, je m’inclinai profondément devant dom Marie, qui vint à moi en me tendant les mains. Je voudrais parler du père abbé et vous faire son portrait, mais il est des personnes difficiles à peindre. On ne dit que le vrai et on a l’air de louer ; la vérité semble de la flatterie. Dût-on m’en accuser, je rendrai justice et je dirai, que le R. P. abbé est un de ces hommes rares auxquels le génie de créer et de réparer a été donné. Pasteur habile, il dirige son troupeau avec une admirable sagesse.
Son visage n’a point la pâleur du cloître, ni celle de la vieillesse. Il est de taille moyenne, ses gestes et ses mouvements sont animés ; sa physionomie respire tout à la fois la douceur et l’autorité du commandement. Son humeur m’a paru enjouée. Sa conversation est intéressante, mêlée d’esprit et de bon sens ; il ne dit que ce qu’il doit dire. L’habitude du silence ne lui a pas ôté l’à-propos de la parole, et personne ne le possède comme lui. Cet homme, que tout le monde aime à voir de temps en temps, est aimé et vénéré de tous ses religieux. Au milieu d’eux, avec sa robe de laine blanche, sa tête chauve, sa croix et sa crosse de bois, il a toute la bonté d’un père, toute l’autorité d’un saint.
Quelques livres dans leur rayon, une gravure, deux chaises et un fauteuil de paille, un prie-Dieu, une table, tel est à peu près le mobilier de sa cellule[11].
[11] Notre ouvrage était sous presse, lorsque nous avons eu la douleur d’apprendre la mort du R. P. dom Marie. Voici les quelques renseignements que nous avons pu recueillir sur la vie de ce saint religieux :
« Le R, P. dom Marie, connu dans le siècle sous le nom de Bertrand Daverat, naquit le 8 septembre 1807, à Camarde, dans le département des Landes. Dès les premières années de son enfance, il donna des marques très-sensibles de vocation à l’état ecclésiastique. Après avoir terminé ses études de latinité, sous la surveillance du respectable M. Castagnon, curé de Vicq, dans le diocèse d’Aire, il entra an grand séminaire de Dax, pour y suivre les cours de philosophie et de théologie. Promu à la prêtrise le 5 juin 1830, et après deux années de vicariat dans la paroisse de Hagetmau, il fut successivement nommé curé de Biscarosse, de Saint-Vincent de Tyrosse et de Saint-Pandelon, où il montra le plus grand zèle pour le salut des âmes, jusqu’à ce que, de vives douleurs le fatigant et le rendant incapable de remplir les devoirs de son état, il demanda à se retirer du saint ministère et à se fixer dans le couvent de Notre-Dame de Buglose. Là, employé comme confesseur des religieuses qui y sont établies, il édifia tout le monde par la régularité de sa vie et par sa haute piété. Quelques années après, il conçut l’idée d’embrasser l’état religieux, et arriva le 27 juillet 1858, au monastère de Sainte-Marie du Désert, où il est mort.
» Le R. P. Marie fut admis à la profession le 15 août 1859, et lorsque le monastère de Sainte-Marie du Désert fut érigé en abbaye, les vertus du nouveau profès le désignèrent à tous les suffrages. Il fut élu pour gouverner cette communauté, déjà nombreuse, le 19 février 1861, installé le 11 avril, et béni dans l’église de Lévignac, le dimanche 26 mai, par Mgr l’archevêque de Toulouse.
» Une humilité profonde formait le caractère principal de la piété de ce religieux. Un témoin de sa promotion à la dignité abbatiale nous écrit : « Lorsqu’il s’entend proclamer supérieur du monastère, il se précipite, il se roule aux pieds du président, le supplie, avec larmes et des cris déchirants, de le dispenser d’accepter une charge dont il se croit indigne et incapable. Ses instances durent longtemps, et le président se croit obligé d’user d’autorité et de vaincre sa résistance en lui commandant au nom de la sainte obéissance. »
» Plusieurs fois il offrit sa démission avec instance ; mais il ne put la faire accepter qu’un mois avant sa mort.
» C’est le dimanche 2 juin 1867 qu’il a rendu son âme à Dieu. Il n’a pas eu la consolation de voir achever la belle église dont il a jeté les fondements, et qui, pour être dans un style simple et sévère, et déjà construite avec toute l’économie commandée par la faiblesse des ressources, n’en sera pas moins la plus remarquable du canton, lorsque les bienfaiteurs auront aidé à la terminer. »
Le R. P. prieur a la tête noble et d’un galbe remarquable ; la légère couronne de cheveux qui part de son large front, en s’arrondissant au-dessus des oreilles, est d’une finesse admirable et d’un noir brillant. Le calme et la paix siégent sur son visage ; sa marche est grave, son abord doux et prévenant ; tout en lui porte le cachet d’un vrai religieux ; sa tunique blanche et son scapulaire noir rehaussent la majesté de son port.
Le R. P. Etienne, natif de Bédarieux, appartient au diocèse de Montpellier, et se nommait dans le monde l’abbé S… Je m’arrête, car à mon prochain voyage à Sainte-Marie, je ne serais plus si bien reçu, si l’éloge que je viens de faire venait à y être connu[12].
[12] Le R. P. dom Etienne, actuellement abbé de Sainte-Marie du Désert, a reçu, le 27 novembre 1867, la consécration des mains de Mgr l’archevêque de Toulouse.
Chaque semaine a lieu, à la Trappe, une simple et touchante cérémonie, à laquelle j’ai eu le bonheur d’assister : le samedi, sous les cloîtres, avant la récitation des complies, deux religieux lavent les pieds à tous leurs frères, en commençant par l’abbé et en continuant jusqu’au plus jeune religieux. Il y a dans cette scène presque biblique un charme de piété dont les étrangers ne peuvent s’empêcher de subir l’influence si on leur accorde la précieuse faveur d’y assister. Cette parfaite abnégation d’hommes qui souvent ont été grands dans le monde, la douce satisfaction qui se peint sur tous leurs visages, la cordialité affectueuse qui règne entre eux, tout cela touche l’âme et fait considérer ces hommes avec respect.
Bien des préjugés pèsent sur l’ordre de la Trappe ; il suffit de passer deux jours à un de leurs monastères, pour se convaincre de la fausseté de ces préjugés. On a dit et répété bien des fois que les religieux, en se rencontrant, s’adressaient toujours cet avertissement solennel : Frère, il faut mourir. Il n’en est rien, le silence étant absolu et continuel à la Trappe. Il n’est pas besoin d’ailleurs de cet avertissement pour faire penser les religieux à la mort : autour d’eux, tout les y prépare et leur en donne la continuelle pensée.
Il n’est pas vrai non plus que les Trappistes renoncent à recevoir des lettres de leurs parents ; mais elles ne leur sont remises qu’après avoir été décachetées et lues par le révérend père abbé. Si ces lettres sont inutiles ou frivoles, il peut les détruire ; si elles ont quelque importance réelle, il les remet aux religieux à qui elles sont adressées. S’il s’agit de la mort de quelqu’un de leurs proches, il annonce d’abord le fatal événement à la communauté réunie, afin d’obtenir, dans l’incertitude, de plus ferventes prières de chacun d’eux en particulier ; plus tard il appelle auprès de lui le religieux que Dieu a frappé dans ses affections, et il le console.
On a dit aussi que chaque trappiste creusait lui-même sa tombe et qu’il y couchait ; c’est encore une erreur. Il y a, comme nous l’avons dit, toujours une tombe ouverte à moitié d’avance ; souvent les religieux vont la regarder et sans doute la saluent de leurs désirs.
On croit encore, et cette erreur est presque générale, que les religieux de la Trappe sont maigres, maladifs, tristes ! On reconnaîtra facilement que ce n’est encore là qu’une erreur. Il y a toujours dans la maison de l’ordre une infirmerie, et, malgré le profond mépris des Trappistes pour la vie, les maladies n’en sont pas moins soignées avec la charité la plus empressée, la plus vive et la plus compatissante. Il est à remarquer aussi que l’infirmerie est très-souvent vide. Il n’est pas plus vrai que les moines sont maigres et hâves, comme on se plaît à les représenter au théâtre ou dans les romans. En arrivant à la Trappe, on est étonné de trouver sur le visage de ses habitants l’expression d’une joie ineffable ; leur teint est frais et vermeil, et le régime qu’on y suit n’influe en rien sur le physique ni sur le moral, puisqu’on voit à la Trappe des hommes d’un âge très-avancé jouissant encore d’une santé parfaite et d’un caractère heureux. Oh ! ne comparons pas ces hommes de Dieu à ceux du monde, la différence en est trop grande ; ils semblent appartenir à une autre nature, parce qu’ils mènent une autre vie.
Ce ne sont pas là les seules objections contre la Trappe que nous avons à réfuter. On s’imagine qu’elle ne contient que des grands coupables, et il s’y trouve une quantité d’hommes que la piété la plus sincère, la plus dégagée de toute vanité y a seule amenés. On pense également que pour beaucoup de ces hommes, lorsqu’une fois ils se sont engagés par des vœux, les règles de l’ordre deviennent accablantes et insupportables. Ceux qui pensent cela n’ont jamais visité les Trappistes ; s’ils l’eussent fait, ils auraient vu à quel degré est porté l’amour de leurs règles, et que jamais un religieux ne songe à s’en écarter.
Chaque année, le R. P. prieur change les emplois. Chacun dépose entre ses mains les insignes de sa charge, qui passe entre les mains d’un autre religieux choisi par le supérieur. Les trappistes rancéens font une retraite de dix jours, pendant laquelle ils se livrent à des exercices de piété d’une austérité encore plus grande que pendant le cours de l’année. L’abbé de Rancé a fait de cette retraite annuelle un point essentiel de la règle, observé comme tous les autres avec une religieuse exactitude.
Les jeûnes sont presque continuels à la Trappe ; en effet, les règlements portent que la viande, les œufs et le beurre demeurent interdits à tous ceux qui sont en santé ; le poisson l’est à tout le monde ; l’huile est permise aux malades et à l’assaisonnement de la salade. Les portions de la communauté se composent de légumes, de racines, d’herbes et de laitage, avec cette restriction que, durant l’avent et le carême, tous les autres jours de jeûne d’Eglise et tous les vendredis de l’année, hors le temps pascal, on ne sert aucun laitage au réfectoire, et on n’en met que dans les portions : tout s’assaisonne alors au sel et à l’eau. Les cuisiniers doivent accommoder les mets le plus simplement qu’ils peuvent, sans y faire entrer aucune espèce d’épices. Pendant les deux tiers de l’année, on ne fait qu’un seul repas à la Trappe : il se compose d’une soupe, d’une portion assaisonnée comme je viens de le dire, de douze onces de pain et d’une hémine de demi-vin. On ajoute aussi quelques fruits pour dessert, excepté les jours de jeûne d’Eglise et les vendredis qui ne tombent pas dans le temps pascal.
Le P. Debreyne, médecin de la Grande-Trappe, dit que cet austère régime, que l’on croit généralement propre à abréger la durée de la vie humaine et à détruire les santés les plus robustes, est au contraire un vrai moyen de santé et de longévité. Il affirme que pendant une période de vingt-sept ans il n’a pas rencontré chez les religieux de la Grande-Trappe un seul cas d’apoplexie, d’anévrisme, d’hydropisie, de goutte, de gravelle, de pierre, de cancer, de scorbut. Le choléra n’a jamais envahi aucune maison de l’ordre, tandis qu’il faisait de grands ravages dans les environs. Il est de notoriété, dans le pays, que les épidémies s’arrêtent au seuil de l’abbaye.
Dans les causes de cette espèce d’immunité contre un grand nombre de maladies, dont jouissent les religieux de la Trappe, il est sans doute nécessaire de faire entrer en ligne de compte la vie paisible et calme que mène le religieux, l’absence des noirs soucis, des passions tristes et dépressives, des humeurs sombres et chagrines ; mais aussi n’est-ce pas la condamnation la plus éclatante de notre vie sensuelle, de notre intempérance, de nos désordres, de nos passions, qui détruisent le plus souvent la vie dans son principe.
« Considérez, dit le docteur Debreyne, chez les amateurs de bonne chère et les gastrolâtres modernes, ces immenses perturbations physiques ; portez vos regards attristés sur ces corps obèses, blasés et bouffis, dont les organes digestifs sont brûlés et corrodés par d’incessantes ingurgitations de viandes et de boissons les plus irritantes et les plus propres à produire les maux les plus graves et les plus incurables. Est-il possible que l’organisation humaine la plus forte résiste longtemps à l’impression délétère et toxique de tous ces principes de dissolution et de mort, à ces chocs brusques et à ces collisions violentes d’un sang enflammé et de la mollesse des tissus organiques. On peut en quelque sorte comparer ces vastes corps-machines qui ne cessent jamais de fonctionner et de digérer, aux machines si compliquées de nos usines, que la multiplicité des rouages et la vélocité des mouvements, dérangent, détraquent et brisent si souvent. »
Qu’on n’aille pas m’accuser de préconiser exclusivement le régime végétal et me soupçonner d’être un disciple de Pythagore. L’homme est fait pour une alimentation complexe, la structure de son appareil digestif est là pour le prouver ; mais on peut soutenir qu’il supporte plus facilement la privation absolue de viande que de végétaux.
A commencer du 14 septembre jusqu’au carême, cet unique repas se prend à deux heures et demie, c’est-à-dire douze heures après le moment où les religieux se lèvent ; en carême, il est retardé jusqu’à quatre heures un quart : les troubles de fonctions digestives sont très-rares dans la communauté. Le reste de l’année est le temps où le trappiste se restaure ; mais on trouvera peut-être le régime que l’on suit alors assez sévère, car il diffère encore beaucoup de celui que suivent dans le monde, pendant le carême, les familles les plus régulières ; alors le dîner commence à midi et le soir on sert une collation. Les plus grandes fêtes ne jouissent d’aucun privilége ; elles suivent toutes la loi commune. Le seul dimanche et le jour de Noël sont exceptés. Il est expressément défendu de rien servir d’extraordinaire, sous quelque prétexte et en quelque occasion que ce soit, comme un jour de profession, bien moins encore les jours qui précèdent l’avent et le carême.
Le premier jour de la sainte quarantaine, alors que pour le reste du monde se fait l’ouverture de la pénitence par l’imposition des cendres, eux aussi procèdent à cette cérémonie, qui est en même temps le commencement d’observances plus austères. Les religieux s’avancent nu-pieds, lentement, deux à deux, les yeux baissés, en psalmodiant des antiennes ; leurs bras sont pendants, les manches de leurs coules abattues, ils viennent successivement, avec de profondes inclinations, se prosterner devant le révérend père, en qui ils vénèrent le représentant de la Divinité. Il grave, en caractères de cendres, sur leurs larges tonsures, l’arrêt de leur dissolution prochaine ; c’est une sentence de mort prononcée sur des morts, puisqu’ils ont renoncé à tous les avantages de la vie. Aussi ne se préoccupent-ils pas beaucoup des terreurs que naturellement rappelle la pensée de la mort, mais ils gémissent pour tant de pécheurs dans le monde qui vivent comme ne devant jamais mourir.
Ce n’est là que le prélude de toutes leurs expiations, pendant ce temps des miséricordes du Seigneur. Tous les vendredis, qui sont pour eux des jours plus spécialement consacrés à des pratiques encore plus pénibles, ils font, dans leurs cloîtres, la procession des psaumes pénitentiaux. Les trois derniers vendredis du carême, ils jeûnent au pain et à l’eau ; on n’a pas oublié que durant la sainte quarantaine ils ne prennent leur unique repas que le soir, vers le coucher du soleil, comme les chrétiens de la primitive Eglise. Avant de partir, le supérieur dirige l’intention qu’ils doivent se proposer ; ce sont, tantôt les divers besoins de l’Eglise, tantôt le maintien de la paix, la conservation et l’augmentation de la foi ; quelquefois ils sollicitent des jours prospères pour les familles, des bénédictions pour les Etats, et toujours leurs semblables sont intéressés et associés à leurs œuvres.
Le vendredi saint, ils semblent vouloir faire au Ciel une sainte violence en faveur de tous les coupables ; après avoir longuement chanté leur office de la nuit, vers quatre heures du matin, ils disparaissent silencieux : il ne nous est pas permis de les suivre dans ces asiles secrets où Dieu seul est témoin des saintes rigueurs qu’ils exercent sur leurs corps. Mais on est frappé de les voir redescendre bientôt, graves, nu-pieds ; ils demeurent ainsi presque toute la journée. Il faut les avoir vus, ces pénitents, car il n’est pas possible de les peindre, pendant cette longue et fervente récitation de tout le psautier et pendant l’imposante cérémonie de l’adoration de la Croix !
Indépendamment de ces circonstances particulières, de temps en temps, le révérend père assigne à tels ou tels religieux le but spécial dont ils devront s’occuper dans leurs exercices de piété : c’est quelquefois la conversion d’un tel nombre de pécheurs qu’ils doivent demander à Dieu, le succès des entreprises qui intéressent la gloire de Dieu et le bien des peuples. Il y a, sur la porte du chapitre, une pancarte où tous les religieux sont distribués par séries, et à chaque série correspond une intention particulière qui devra les préoccuper spécialement dans leurs prières. Ainsi, la première série est chargée de solliciter les bénédictions du Ciel pour les évêques, les divers pasteurs des âmes et pour toutes les communautés religieuses. La seconde a mission de provoquer les grâces du Seigneur sur toutes les personnes constituées en dignité ou chargées de quelque partie que ce soit de l’administration civile, ainsi des autres. Toujours le prochain entre en participation des œuvres de piété qui se pratiquent à la Trappe.
Il est certaines époques de l’année, plus spécialement marquées dans le monde par la dissipation. Oh ! qu’il est sublime alors, le trappiste qui s’humilie et prie pour les pécheurs ; qu’il est sublime surtout, lorsque, à l’heure des ténèbres, des orgies et des désordres de toute espèce, seul, avec ses frères, pendant que tout dort dans la nature, à l’exception des prévaricateurs, il lève vers le Ciel ses mains suppliantes et pures, et demande grâce !… »
Il n’y a pas d’âge déterminé pour entrer chez les Trappistes. On accueille avec charité les personnes qui se présentent, aussi bien à l’âge de dix-sept ans qu’à l’âge de cinquante ans ; on demande surtout de la bonne volonté à suivre la règle. A l’exemple de Jésus-Christ, les pères trappistes reçoivent, à la onzième heure comme à la première heure, ceux qui veulent véritablement travailler à la vigne du Seigneur.
Les charges principales parmi les Trappistes sont : celles d’abbé, de prieur, de sous-prieur, de cellérier, de maître de novice, et de portier.