← Retour

Au bon soleil

16px
100%

II

Le mistral et le Rhône. — Les remparts. — Les nouvelles rues. — Jaquemard. — Le café Février. — Le vieil Avignon. — Le marché. — La juiverie. — Le Palais des Papes et le rocher.

O vous ! qui aimez Avignon, bénissez le mistral et le Rhône.

— Quoi ! le Rhône dévastateur ?… le mistral, qui rend fou, qui arrache les créneaux des tours, décorne les taureaux de Camargue et arrête les trains de chemin de fer en Crau ?

— Parfaitement, car c’est au Rhône et au mistral qu’Avignon doit d’avoir gardé sa physionomie.

C’est pour se garder du mistral et lui casser les ailes à tous les tournants, qu’on a bâti ces milliers de petites rues étroites et courtes se coupant à angle droit, quand ce n’est pas à angle aigu, dont les vieux noms pittoresques me ravissent, et où je rencontre à chaque pas quelques débris, quelques souvenirs de l’Avignon républicain ou pontifical.

Et ces remparts, si finement sarrazins, ouvragés de mâchicoulis, relevés de tours qui s’espacent comme les chatons à jour d’une ceinture moyen-âge, ces remparts à ce point dorés par le soleil que Dickens put comparer Avignon à un pâté qui cuit dans sa croûte, il y a beau temps que nous les aurions vu tomber sous la pioche s’ils n’étaient une digue nécessaire contre les colères du fleuve qui coule majestueusement à leurs pieds. Un savant aimable me fait remarquer que chaque pierre du rempart porte, gravé en creux, un symbole, un monogramme. Ce sont les marques des ouvriers qui les taillèrent. Il y a relevé un grand nombre de signes maçonniques, ce qui tendrait à prouver, conclut-il, que la franc-maçonnerie… J’ai d’ailleurs totalement oublié ses conclusions.

Les remparts sont monuments historiques, on n’y touche que pour les restaurer, et avec quelle érudite discrétion ? M. Viollet-le-Duc pourrait le dire. Pourtant, M. Viollet-le-Duc dut un jour y faire brèche, à ces chers remparts ; les portes du XIVe siècle ne suffisaient plus au XIXe ! Mais pour la garder, cette brèche, sur la place de la porte démolie, il éleva deux tours d’un si pur gothique, que Jean de Héredia, l’Architecte d’Urbain V, s’il revenait, les croirait siennes.

Une tour minuscule, un bijou de tour, a fleuri là aux pieds des deux grandes. Mon ami le savant semble embarrassé pour m’en expliquer la destination.

— Que voulez-vous ?… l’édilité a exigé ce monument… M. Viollet-le-Duc l’a fait aussi gothique que possible… Et puis le moyen-âge avait aussi ses besoins !

C’est sous l’empire que les trois tours, grandes et petite, furent bâties, lorsqu’on perça le Cours ombragé et la large rue qui mènent de la gare à la place de l’Hôtel-de-Ville.

A part le mistral, qui peut-être s’y joue à certains jours un peu trop librement, ce cours et cette rue sont pour plaire. Les maisons neuves, avec leurs hauts balcons fastueusement sculptés, leurs terrasses et leurs colonnades, ont fort grand air et vraiment tournure de palais. Les maçons avignonnais gardent dans le sang quelque chose de la magnificence italienne.

La place est belle aussi, dans l’ombre que jette sur elle le Palais des Papes. C’est là que s’abattit la mule de Grégoire XI — que ce présage ne troubla pas — lorsqu’il partait pour transférer le Saint-Siège à Rome.

Comme toute place qui se respecte, elle a sa statue : un Crillon engoncé dans une armure de bronze ; et de plus un théâtre petit, mais fort élégant, ce qui est rare en province, avec son portique surélevé. Le Corneille et le Molière assis devant sont l’œuvre de deux Avignonnais, des deux frères Brian. L’un d’eux était ce sculpteur mort en plein triomphe, dont le Mercure inachevé, pur comme un antique, portait sur son socle, il y quelques années, au Salon, la grande médaille d’honneur à côté d’une couronne d’immortelles.

L’Hôtel-de-ville est grec, grec moderne bien entendu ! Mais par-dessus ses corniches et ses colonnes, se dresse la vieille tour communale, la tour gothique de Jaquemard. Comme autrefois, à toutes les heures, Jaquemard frappe sur la cloche, tandis que Jaquemarde lui présente un bouquet fané. A la hauteur où ils sont, il faut de bons yeux pour percevoir les mouvements des personnages. Pourtant ce spectacle enfantin me ravit. Mais je regrette une chose : Jaquemarde et Jaquemard ont un costume moderne, et je me rappelle avoir vu, dans un coin du musée, le Jaquemard et la Jaquemarde authentiques, l’un en pourpoint à crevés, l’autre en robe rouge à taille aiguë, deux caricatures renaissance d’un bien autre caractère ! Ne pourrait-on pas les replacer ?

Jaquemard sonne : cinq heures ! Tout Avignon est sur la place à se promener de long en large, achetant des brins de lavande, des bouquets de thym à de vieilles femmes, ou bien assis devant les cafés. Cafés superbes, hauts de plafond, peints, sculptés et dorés, avec de larges terrasses et des caisses de lauriers-roses. Dans tout le Midi, le café tient grande place, et l’on a peu le goût du confort, ni de l’intérieur.

— Venez voir ma maison, me disait l’autre jour un brave homme, Avignonnais pur sang, enrichi par les chardons après s’être laissé ruiner par la garance, je l’ai fait arranger à la moderne ; vous verrez mon salon surtout, c’est grandiose, dans le genre du café Février !

Ce café Février est un singulier café pour un café de province. Si on tourne le dos à la place et à Jaquemard, on se croirait dans un de ces établissements du boulevard Montmartre, où se réunissent à l’époque des vacances théâtrales les comédiens et les comédiennes sans engagement. Mêmes châles dramatiquement drapés, mêmes bonnes figures tragiquement ou comiquement bleuies par le rasoir, mêmes conversations émaillées de « vois-tu ? », de « non, tu sais ! » de « camarades », de « vieilles branches ! » ; seulement un peu d’accent provençal sous ces façons de parler parisiennes. Ce sont des chanteurs de café-concert. Depuis que la Provence et le Comtat ont pris la fièvre du café-concert, depuis qu’on ne peut plus sans café-concert donner de fête à Barbentane ou à Gadagne, Avignon, grâce à son conservatoire, et, dans Avignon, le café Février, sont devenus centre artistique. Saluons le roi du lieu, ce gros homme vêtu de velours et cousu de chaînes d’or. Il a dans la plus étroite rue de la ville un bureau avec cette enseigne au cinquième : — Monsieur Z…, agent lyrique. — Il fait les engagements, sert d’intermédiaire et fournit le pays à vingt lieues à la ronde de Bordas et de Thérésa.

Nous rencontrâmes là, gaiement attablé, un garçon que j’avais connu à Paris, un peu poète, un peu acteur, et qui s’est trouvé un métier étrange. Il fait le quatrième couplet. Ceci demande explication : la mode s’est mise, dans les cafés-concerts, de chanter les chansons des opérettes en vogue. Mais ces chansons n’ont jamais guère que trois couplets, morceau insuffisant pour l’appétit d’un public de province. Chaque artiste fait donc ajouter un quatrième couplet, un cinquième couplet, aux chansons de son répertoire, et quelquefois un compliment au public, en cas de rappel.

— Je suis heureux, dit le faiseur de quatrièmes couplets. Le pays me plaît, le soleil y est bon, et je vis de ma lyre. C’est égal, jamais Halévy, jamais Meilhac ne soupçonneront combien j’ai collaboré avec eux !

Mais tout cela, c’est l’Avignon nouveau.


Quant au vieux, au vrai Avignon, le seul moyen de le voir c’est de s’y perdre. Rien d’ailleurs de plus aisé dans cet écheveau embrouillé des rues : rue Étroite, rue de l’Ombre, du Migrénier, de l’Olivier, du Diable, du Chat, de la Monnaie, de l’Anguille, des Amoureux, des Anes, des Clefs, des Ciseaux d’or, rue Philonarde, rue du Vieux Sentier, rue de la Pignote, rue de la Fonderie, rue de la Fusterie, rue de la Banasterie, du Grand Paradis, du Petit Muguet, de l’Oriflan !

La rue Saint-Étienne où sont les restes d’un cirque romain que le moyen-âge appelait, Dieu sait pourquoi ! le Cirque des Chèvres.

La rue où saint Agricol, pour l’étonnement des Avignonnais, faisait venir à son plaisir puis congédiait les cigognes.

La rue Rouge où le sang des Sarrasins ruissela.

La rue des Fourbisseurs, où le Duc de Guise se fournissait d’armures, montrant encore sa miraculeuse Vierge peinte qui saigna sous le soufflet d’un joueur.

La rue de la Tarasque et son bas-relief naïf qui représente un monstre rugueux et cornu en train de dévorer un chevalier dont on ne voit plus que les jambes.

La rue de la Bonneterie célèbre pour sa légende réaliste de l’égout de monsieur Cambaud, véritable enfer des cuisinières, où une servante peu charitable, qui jetait le pain des pauvres aux chiens, hurle changée en chien pendant les nuits d’orage.

La rue des Teinturiers, un morceau de l’Isle-sur-Sorgues transporté dans Avignon, avec son canal et sa procession de grandes roues en marche sous les platanes.

La place Saint-Pierre et son église dont Saboly l’exquis faiseur de noëls, fut le maître de chapelle.

La place Pie, où des fanatiques démolirent la maison du docteur Perrinet Parpaille, primicier de l’Université d’Avignon, décapité comme Huguenot et puis pendu (supplice étrange) et qui dut embarrasser l’exécuteur ! en 1563.

Et près de la rue, maintenant, hélas ! débaptisée, du Cimetière du Bourreau, la place Saint-Didier au milieu de laquelle se dressait une croix surmontée d’un coq en pierre qui devait chanter à la fin du monde.

Partout des ruines de couvent, partout des chapelles : pénitents bleus, violets, blancs et rouges ; partout des restes d’hôtels seigneuriaux, de palais cardinalices. Mais où sont, hélas ! les hôtelleries de l’Avignon des papes et des vice-légats que chantèrent la Belaudière et d’Assoucy, le Coq, les Trois Testons, les Quatre Deniers, le Chapeau d’or, le Sauvage, la Lamproie ; où sont les mails, les lices, le jeu de paume, et cette rue de la Madeleine couchée avec ses bains publics et ses lieux de plaisir si célèbres vers 1500 ?

Le hasard, Providence des voyageurs ! nous conduit au marché, à l’heure voulue. Une foule : des Avignonnaises, des Contadines en négligé, fraîches sous les brides flottantes de leur Catalane, quelques costumes arlésiens, à la fois sévères et somptueux. On crie et on cause, en provençal toujours ! Qui veut des raisins, des jujubes, des pastèques à la tranche, des grenades mûres en train de saigner ? Les tentes rayées de rouge et de bleu, dont la longue rue, dans toute sa longueur, est plafonnée, laissent passer çà et là un rayon matinal, comme une barre d’or, et jettent sur ce mouvant tableau leurs gais reflets multicolores.

Quelques pas sous un arceau, et nous voici en pleine Juiverie : la rue Abraham, la rue Jacob, deux étroits boyaux où descend d’entre les toits un peu de lumière, mais où jamais le soleil n’a lui ; la place Jérusalem entourée de hautes maisons tristes, aux fenêtres serrées, quelque chose comme un préau de prison, et dans un coin, la synagogue. Là se trouvent le puits de la communauté, et le four pour les pains azymes.

Tel est le Ghetto où, du temps des papes et jusqu’à la révolution française, les juifs d’Avignon étaient renfermés. Dans le mur, à l’entrée, le guichet grillé du gardien se voit encore.

D’après les statuts d’Avignon de 1580, il est défendu aux juifs de sortir de la Juiverie à partir du mercredi saint jusqu’au second jour de Pâques inclusivement.

Ils doivent en tous temps porter un chapeau de couleur jaune qui permette de les distinguer des chrétiens, et les juives, un signe de même couleur.

Les juifs ne pouvaient avoir ni acquérir aucun domaine direct dans la ville et son territoire.

La populace les pillait souvent.

L’inquisiteur général les brûlait quelquefois.

Mais ils se faisaient médecins, ils se faisaient surtout banquiers et cela sans concurrence, les papes leur permettant l’usure, interdite aux chrétiens par la loi chrétienne. Ils soumissionnaient les fermes de la chambre apostolique, devenaient les argentiers du Saint-Siège.

Aussi ai-je pu entendre un juif de ma connaissance soutenir gaiement ce paradoxe : qu’à part quelques avanies et grillades sans importance, ses ancêtres étaient heureux et qu’en somme le départ des papes, puis des vice-légats, fut une calamité pour l’Israël Avignonnais.

— A propos, me dit mon ami qui est un touriste consciencieux, quitterons-nous donc Avignon sans avoir vu le château des Papes ?

Mais nous ne faisons que cela depuis trois jours ! A cinq lieues à la ronde et quelque part qu’on aille dans la ville, il est impossible au regard de fuir cette masse énorme, ces terrasses, ces six tours groupées, dont l’une porte là-haut, poussé dans une fente de mur, ce gros arbre comme un panache.

— L’intérieur pourtant !…

Nous visiterons donc l’intérieur. On passe sous le grand portail armorié d’un blason papal, que cachait, sous l’Empire, un aigle en plâtre ; on s’extasie sur les gigantesques mâchicoulis qui, en cas d’assaut, pouvaient, laissant passer des poutres entières par leur travers, balayer d’un coup vingt pieds de murailles, et l’on se trouve dans une vaste cour fermée, terrible comme une forteresse, hautaine et froide comme la papauté. C’est sans doute ici que le mistral loge. Trois fois en dix ans je suis entré dans cette cour, et trois fois un affreux mistral, beuglant comme un taureau, se brisait les cornes aux encoignures.

Un gardien nous montre la chapelle, les fresques d’un maître primitif, Simon Memmi de Sienne. Par malheur des soldats italiens, casernés là je ne sais quand, ont détaché au couteau, pour les vendre, la plupart des têtes nimbées d’or. Nous visitons ensuite la salle de l’estrapade, salle de supplices, disent les uns, salle de cuisine, disent les autres. C’est en tout cas une cuisine étrange que cet éteignoir de pierre qui tient toute la hauteur d’une tour. Une fine galerie ogivale percée dans l’épaisseur d’un mur, jadis peinte et dorée, maintenant simplement blanche, sous une couche de lait de chaux, nous ravit encore par son élégance. Nous essayons de reconstituer, coupée qu’elle est dans sa hauteur par des plafonds, dans sa largeur par des murs de briques, cette salle de Jules de Médicis et de Georges d’Armagnac, caserne aujourd’hui et jadis si belle qu’on l’avait surnommée La Mirande. Notre guide, homme doux et ennemi des souvenirs sanglants, refuse de nous montrer La Glacière, mais il nous fait descendre dans le cachot agrémenté d’oubliettes où les papes enfermèrent le tribun romain Cola Rienzi.

— Dieu ! que c’est laid ! s’écrie en sortant mon ami.

— Quoi ! laid ?

— Là sur la place, en face du palais, cette boîte carrée, trapue, au toit en terrasse où sont perchés d’horribles monstres, ce mur sans yeux le long duquel quatre gros anges suspendent deux lourdes guirlandes…

— C’est de Michel-Ange cependant.

— De Michel-Ange ?

— Oui ! ou du moins fait sur un dessin pris dans ses cartons. Ce devait être l’hôtel des Monnaies.

Dûment averti, mon ami découvre alors que cette lourdeur pesante symbolise bien le veau d’or, et m’assure que ces monstres de pierre, moitié griffons, moitié vautours, se découpant ainsi sur le ciel, ne manquent pas de grandeur sauvage.

Mon ami devient insatiable : il nous faut encore, en montant au Rocher, entrer dans l’église de Notre-Dame-des-Doms où est le tombeau de Jean XXII. Ce tombeau n’est pas le seul que l’église possède, et c’est même à cause du mot DOM inscrit en maint endroit sur les dalles sépulcrales qu’elle a reçu du peuple ce nom bizarre. Notre-Dame-des-Doms est une église romane à coupole peinte, et qui serait belle sans les tribunes déplorablement fastueuses dont le XVIIe siècle a obstrué l’entre-deux de ses piliers. On nous montre le trône en marbre d’un pape, des fresques de Deveria ; les Deveria sortent d’Avignon comme les Parrocel et les Vernet. Dans une chapelle, au fond d’une niche, je découvre un saint Pierre en extase, de Puget. Une chose me manque : je crois me rappeler qu’enfant j’avais vu ici des chapeaux de cardinaux suspendus à la voûte. Ces chapeaux rouges m’avaient frappé. Mais je les cherche en vain, et peut-être avais-je rêvé.

Nous voici sur le Rocher, autrefois aride et nu, livré aux ébats du mistral et des sorcières : on y montre encore lou trau di Masco. C’est maintenant un agréable jardin public, avec une grotte, un café, des cygnes. Au milieu, la statue de Jean Althen, le mendiant arménien, qui réapprit aux Avignonnais la culture de la garance. Un carré de garance, détail touchant, verdoie au pied. Mais, hélas ! la garance a cessé d’enrichir Avignon et le Comtat, et la plante de Jean Althen s’en va, depuis que les chimistes ont imaginé d’extraire l’arc-en-ciel de la houille.

D’ici, le paysage est merveilleux : au pied du palais, Avignon, groupé là comme au pied d’une montagne, Avignon et ses toits rouges ou gris, d’où se dressent des murs crénelés, des terrasses à l’italienne, les mille clochers de l’Isle sonnante, et des tours plus humbles que nous avions déjà remarquées, debout au milieu des maisons, avec leur plate-forme et leur escalier à vis extérieur. Ce sont les tours des bourguets, petits enclos fortifiés, petites villes dans la ville, où, tant bien que mal, au dur moyen-âge, les bourgeois se groupaient, se défendaient.

On a beaucoup démoli de ces tours de bourguet, pourtant il en reste.

— Ils font des embarras à Pise, avec leur tour penchée, disait un Avignonnais retour d’Italie. Elle est penchée un peu, comme ça, pas beaucoup… Ça les étonne qu’elle soit penchée. Des tours ? Nous en avons à Avignon plus de quarante complètement par terre, et nous n’en sommes pas plus fiers !

Cet Avignonnais, je l’appris plus tard, était d’origine marseillaise.

Tout autour, entre la croupe énorme du Ventoux et les crêtes fines des Alpilles, le grand Rhône, qui embrasse la Bartelasse et fuit vers la mer, empourpré des rayons du soleil couchant. Au-dessous de nous, le pont démoli de Saint-Benezet et sa chapelle, le pont d’Avignon où personne ne passe plus, et plus bas, le pont nouveau vers la porte de l’Oule où fut assassiné le maréchal Brune.

En face, de l’autre côté du Rhône, dans les rochers et les oliviers, Villeneuve, le fort Saint-André, tout un décor militaire et religieux, qui emporte l’esprit vers le passé et fait rêver de Palestine et de Croisades.

Chargement de la publicité...