Le mal d'aimer
3 FR. BIBLIOTHÈQUE PLON FR. 3
ROMANS — NOUVELLES — MÉMOIRES
PUBLIÉS IN EXTENSO
SOUS COUVERTURE ILLUSTRÉE
QUELQUES TITRES
Paul BOURGET
Un Cœur de femme
Monique
Henry BORDEAUX
La Neige sur les pas
A. LICHTENBERGER
Petite Madame
H. GRÉVILLE
Les Épreuves de Raïssa
Paul ARÈNE
La Chèvre d’or
Albert SOREL
La Grande Falaise
H. ARDEL
La Faute d’autrui
Eug. FROMENTIN
Dominique
Élémir BOURGES
Les Oiseaux s’envolent et les fleurs tombent (2 vol.)
E. DAUDET
Les Victimes de Paris
MISTRAL
Mémoires et Récits
Gal Bon de MARBOT
Mémoires (2 vol.)
Louis MADELIN
Le Chemin de la Victoire (2 vol.)
Gabriel HANOTAUX
Jeanne d’Arc
Émile MOSELLY
Jean des Brebis ou le livre de la misère
DEUX NOUVEAUX VOLUMES
le premier mercredi de chaque mois
E. SAINTE-MARIE PERRIN
LA BELLE VIE
DE
SAINTE COLETTE
DE CORBIE
(1381-1447)
Avec une Préface de Paul Claudel
Un volume in-16 7 fr. 50
Dans cet exposé consciencieux, ému, fortement documenté, la figure de la sublime visionnaire qui accomplit, dans l’ordre surnaturel, la mission de restauratrice de l’unité catholique, de l’unité nationale et de la stricte observance franciscaine, apparaît avec une merveilleuse clarté. Colette explique, précède et permet Jeanne d’Arc, avec qui elle dut être liée, car leurs voies étaient parallèles.
ERNEST PÉROCHON
NÊNE
Un volume in-16 7 fr.
PRIX GONCOURT 1920
Imaginez un livre complètement affranchi des modes littéraires d’aujourd’hui : il commencera par surprendre jusqu’à ce que cette première impression le cède au délicieux étonnement d’avoir devant soi une œuvre qui ne date pas. Tel est le cas de Nêne.
En prenant soin des enfants d’un veuf, une servante de ferme, Madeleine ou Nêne, comme ils l’appellent, en vient à les aimer comme si elle était leur mère et qu’elle dût toujours vivre pour eux. Trois ou quatre ans se passent. Le veuf se remarie et Nêne, aussitôt chassée par la jeune femme qui la hait, pâle de douleur, se jette dans un étang.
Contée sans l’ombre d’artifice, cette simple histoire est de celles où l’on ne sent nulle part l’auteur. Tout l’intérêt se porte sur les personnages, qui vivent de leur vie propre. Êtres simples qui ne s’analysent point : tout instinctifs parfois, ils sont vrais et leur vérité nous émeut.
M. Ernest Pérochon a fait une œuvre humaine, et c’est un grand éloge.