← Retour

Avis au peuple sur sa santé: ou traité des maladies les plus fréquentes

16px
100%

CHAPITRE XI.
Du Rhumatisme.

§. 153. Le Rhumatisme est, ou avec fiévre, ou sans fiévre. Le premier est une maladie de la même espece que celles dont j'ai parlé; une inflammation qui est annoncée par une fiévre violente, avec frisson, chaleur, pouls dur, mal de tête: l'on sent même quelquefois un froid extraordinaire, avec un mal-aise général, plusieurs jours avant que la fiévre se déclare. Le second jour, le troisiéme, quelquefois même le premier, le malade est saisi par une douleur violente dans quelques parties du corps, sur tout aux articulations qui en empêche absolument le mouvement, & qui est bientôt accompagnée de chaleur, de rougeur, & de gonflement dans la partie. Le genou est souvent la premiere partie attaquée; quelquefois tous deux le sont ensemble. Il arrive souvent que la fiévre diminue, quand la douleur est fixée; d'autres fois elle persiste plusieurs jours, & redouble tous les soirs. La douleur diminue au bout de quelques jours dans une partie, & en attaque une autre. Du genou elle va au pied, à la hanche, aux reins, aux épaules, au coude, au poignet, à la nuque, & souvent dans les parties moyennes. Quelquefois une partie se dégage tout-à-fait, quand l'autre est attaquée; d'autrefois plusieurs, & même, comme je l'ai vu, toutes les articulations sont attaquées en même tems, & alors l'état du malade est affreux; il est incapable d'aucun mouvement, & il craint le secours de tous ceux qui voudroient l'aider, parcequ'on ne peut pas le toucher sans le faire souffrir. Il ne peut pas soutenir le poids des couvertures, qu'on est obligé d'appuyer sur des cerceaux; & le mouvement qu'on imprime au plancher en marchant dans la chambre, redouble ses douleurs. Les endroits où les douleurs sont ordinairement les plus cruelles & les plus opiniâtres, sont les reins, les hanches & la nuque.

§. 154. Le mal se jette aussi souvent sur la peau de la tête, & les douleurs sont excessives. Je l'ai vu attaquer les paupieres & les dents avec une violence qu'on ne peut pas décrire. Tant que le mal est extérieur, quelque douloureux qu'il soit, si le malade est bien conduit, il n'y a pas un grand danger; mais si par quelque accident, par quelque faute, ou par quelque cause cachée, le mal se jette sur quelque partie intérieure, il est extrêmement dangereux. S'il attaque le cerveau, il occasionne un délire phrénétique; en se jettant sur le poulmon, il suffoque; & s'il attaque l'estomac ou les entrailles, il produit des douleurs inouies, occasionnées par l'inflammation de ces parties, qui, si elle est forte, tue promptement. Je vis il y a deux ans un homme robuste, qui, quand on m'appella, avoit déja la gangrene dans les boyaux, dont le mal avoit commencé par un rhumatisme aux bras & à un genou. On avoit voulu le dissiper en le faisant suer avec des choses chaudes; il avoit effectivement beaucoup sué, mais l'humeur inflammatoire se jetta sur les intestins; l'inflammation dégénéra en gangrene, après trente six heures de douleurs les plus aiguës, & il mourut deux heures après que je l'eus vu.

§. 155. Souvent le mal est moins violent, la fievre est peu forte; elle cesse entierement dès que les douleurs commencent, & les douleurs n'attaquent qu'une ou deux parties.

§. 156. Si le mal reste long-tems fixé sur une articulation, le mouvement en reste gêné pour toute la vie. J'ai vu une personne à qui un rhumatisme à la nuque, a laissé un torticolis qu'elle garde depuis vingt ans, & un pauvre jeune homme qui avoit perdu le mouvement d'une hanche & des deux genoux: il ne pouvoit être ni debout, ni assis, & il n'avoit que peu d'attitudes possibles dans le lit.

§. 157. La cause la plus ordinaire du rhumatisme, c'est la transpiration arrêtée. Il est lui-même une maladie inflammatoire, & il veut être traité comme tel.

§. 158. Dès que le mal est déclaré, l'on donne un lavement No. 5; & une heure après, on fait une saignée de douze onces au bras. L'on se met au régime, & l'on boit abondamment de la ptisane No. 2, & du lait d'amande No. 4. Dans les campagnes, où les laits d'amande sont trop couteux pour le peuple, on peut leur donner du petit lait extrêmement clair, adouci avec un peu de miel. J'ai vu un rhumatisme très grave, guéri après deux saignées, sans autre remede ni aliment, pendant treize jours. Le petit lait peut aussi servir avec succès pour les lavemens.

§. 159. Si le mal ne diminue pas considérablement après la premiere saignée, il faut la réitérer au bout de quelques heures. J'en ai fait faire quatre dans les deux premiers jours, & quelques jours après une cinquiéme; mais ordinairement après la seconde, la dureté du pouls diminue, & lors même que les douleurs continuent également fortes, le malade est cependant moins inquiet. Il faut réitérer tous les jours le lavement, même deux fois, si chaque lavement n'évacue que peu, & si le malade souffre de grands maux de tête. Dans les cas excessivement douloureux, le malade ne peut pas se mettre dans l'attitude nécessaire pour les prendre; alors il faut rendre les boissons aussi relâchantes qu'il est possible, & lui donner soir & matin une prise de crême de tartre No. 23. Ce remede joint au petit lait, & pris pendant long-tems, a guéri deux personnes, à qui je l'avois conseillé, de douleurs de rhumatisme, qui, depuis plusieurs années, revenoient très fréquemment avec un peu de fievre.

Les pommes & les pruneaux cuits, les fruits d'été bien mûrs, sont les meilleurs alimens. L'on épargne beaucoup de douleurs aux malades, en tenant toujours une alaise sous leur dos, & une autre sous leurs cuisses, qui servent à les remuer. Quand ils ont les mains libres, une corde attachée au ciel du lit, & terminée par un morceau de bois qui est attaché en travers, ou par quelque autre poignée, leur est extrêmement utile pour s'aider eux-mêmes.

§. 160. Quand il n'y a plus de fievre, & que le pouls n'a plus de dureté, je purge avec succès, avec la potion No. 22; & si elle procure au malade cinq ou six selles, il se trouve ordinairement très soulagé: l'on réitere avec succès le surlendemain, & quelques jours après.

Quand les douleurs sont excessives, elles ne souffrent aucune application; mais on peut employer les bains de vapeurs, qui, moyennant qu'on les fasse souvent & long-tems, soulagent très efficacement. Quand il est possible, il faut employer continuellement quelqu'une des applications émollientes No. 9. Un demi-bain ou un bain entier tiede, dans lequel le malade reste une heure, après les saignées suffisantes & plusieurs lavemens, soulage infiniment. J'ai vu un malade y entrer avec les douleurs les plus aiguës, des hanches & d'un genou; il souffrit encore cruellement dans le bain & en le quittant; une heure après être rentré au lit, il sua pendant trente-six heures, plus qu'on ne peut le croire, & fut guéri. Mais le bain ne doit jamais précéder les saignées, ou au moins quelqu'autre évacuation, il augmenteroit le mal. Les douleurs redoublent ordinairement pendant la nuit, & l'on donne des remedes pour faire dormir, mais fort mal-à-propos. Ils augmentent très réellement la cause du mal, & détruisent l'effet des remedes; souvent même ils augmentent la douleur, bien loin de la calmer. Ils conviennent si peu, que le sommeil même, qui vient naturellement dans les commencemens de cette maladie, est à charge aux malades. Ils ont au moment où ils s'endorment, de violens tressaillemens ou soubresaults qui les réveillent douloureusement; ou s'ils dorment quelques momens, les douleurs sont plus fortes au réveil.

§. 161. Le rhumatisme se termine, ou par les selles, ou par des urines troubles, épaisses, & qui déposent abondamment un sédiment jaunâtre, ou par des sueurs, & il est rare que cette derniere évacuation n'ait pas lieu sur la fin de la maladie. On l'aide en buvant de l'infusion de fleurs de sureau. Mais dans les commencemens les sueurs sont pernicieuses. Il arrive aussi, mais plus rarement, que les rhumatismes se terminent par le dépôt d'une matiere acre sur les jambes, où elle forme d'abord des vessies qui s'ouvrent et dégénerent en ulceres, & si on les ferme trop tôt, les douleurs reviennent. D'autrefois il se forme un abcès dans la partie même malade, ou dans le voisinage. J'ai vu un vigneron chez qui, après de violens maux de reins, il se forma un abcès au haut de la cuisse, qu'il laissa empirer. Quand je le vis, l'abcès étoit monstrueux. Je le fis ouvrir, il en sortit tout à la fois plus de trois pots de pus; mais il mourut au bout de quelque tems. Une autre crise de rhumatisme, c'est une espece de galle qui survient dans le voisinage des parties souffrantes. Dès que l'éruption est faite, les douleurs se dissipent; mais les boutons durent quelquefois plusieurs semaines.

§. 162. Je n'ai jamais vu que les douleurs durassent avec quelque violence plus de quatorze jours dans cette espece de rhumatisme; mais il reste dans les parties, de la foiblesse, de l'engourdissement, de l'enflure, & il faut plusieurs semaines, quelquefois des mois, surtout si la maladie a attaqué en Automne, avant que le malade reprenne toutes ses forces. J'en ai vu qui après un rhumatisme très douloureux, conservoient un sentiment de lassitude très incommode, qui ne cessa qu'après une éruption abondante, sur toute la peau, de petites vessies pleines d'eau dont plusieurs s'ouvrirent, quelques-unes se sécherent.

§. 163. L'on peut hâter le retour des forces dans les parties affoiblies, par des frictions qu'on fait soir & matin avec un morceau de flanelle, ou de quelqu'autre étoffe de laine, en prenant de l'exercice & en se conformant exactement aux conseils donnés à l'article de la convalescence.

On prévient cette maladie par les moyens que j'ai indiqués au §. 95, en parlant des pleurésies.

§. 164. Quelquefois le rhumatisme avec fievre attaque des personnes qui ne sont pas aussi sanguines, ou dont le sang n'est pas aussi disposé à l'inflammation, dont les chairs sont plus molles & qui ont plus d'âcreté dans les humeurs que d'épaississement. La saignée est moins nécessaire pour eux, quoique la fievre soit très forte, mais il faut des purgatifs, & après qu'ils sont évacués, des vésicatoires qui soulagent souvent dès qu'ils commencent à agir, mais qu'il ne faut jamais employer quand la maladie est accompagnée d'un pouls dur. La poudre No. 24, réussit aussi très bien dans ce cas.

§. 165. Il y a une autre espece de rhumatisme, qu'on appelle chronique. Il a quelques caracteres qui le distinguent. 1. Il est ordinairement sans fievre. 2. Il dure très long-tems. 3. Il n'attaque pas ordinairement autant de parties à la fois que l'autre. Souvent l'on n'apperçoit aucun changement dans la partie malade, qui n'est ni plus chaude, ni plus rouge, ni plus enflée; quelquefois l'un ou l'autre de ces accidens a lieu. Le premier rhumatisme attaque des personnes fortes, robustes, vigoureuses; cette espece attaque plutôt les personnes d'un certain âge, ou les personnes languissantes.

La douleur abandonnée à elle-même, ou mal conduite, dure quelquefois plusieurs mois, & même des années. Elle est surtout extrêmement opiniâtre quand elle se jette à la tête, aux reins, (les paysans dans ce cas l'appellent Maclet), ou à la hanche & le long de la cuisse; c'est ce qu'on appelle Sciatique. Il n'y a point de partie que cette douleur n'attaque. Quelquefois elle se fixe sur une très petite partie, comme dans un coin de la tête, à l'angle de la machoire, sur l'extrémité d'un doigt, à un genou, sur une côte, sur un sein où elle occasionne assez fréquemment des douleurs, qui font craindre à la malade un cancer. Elle se jette aussi sur les parties intérieures: sur le poulmon, elle occasionne des toux très opiniâtres, qui enfin dégénerent en des maux de poitrine très graves: sur l'estomac & les boyaux, des douleurs de coliques horribles: sur la vessie, des maux si semblables à ceux que produit la pierre, que des gens qui ne manquoient ni de connoissance, ni d'expérience, y ont été trompés plus d'une fois.

§. 166. Le traitement est un peu différent du précédent: cependant si la douleur est très violente, & que le malade soit robuste, une saignée dès le commencement fait un très bon effet. On délaie le malade en lui faisant boire une ptisane très forte de racine de bardane No. 25. On le purge, & on peut employer avec succès la poudre No. 21. C'est dans cette espece qu'on a employé quelquefois utilement un remede qui a acquis quelque réputation, surtout dans les campagnes. On le tire de Geneve, je ne sais pourquoi, sous le nom d'opiate pour le rhumatisme; ce n'est autre chose que l'électuaire caryocostin, tel qu'on le trouve chez tous les Apotiquaires. Mais j'avertis qu'il a fait du mal quand on s'en est servi dans la premiere espece, & même dans celle-ci, quand on l'a employé pour des personnes foibles, maigres, échauffées, & sans avoir fait précéder les délayans, ou quand on l'a employé trop long-tems. Il laisse dans une foiblesse dont on ne peut pas se délivrer: il est composé d'aromates très chauds & de purgatifs âcres.

§. 167. Quand on a essayé les remedes généraux, si le mal subsiste, il faut faire usage, pendant long-tems, des remedes propres à rétablir la transpiration. Les pilules No. 18, & une forte infusion de sureau ont souvent réussi; & quand on a long-tems délayé, qu'il n'y a point de fievre, que l'estomac fait bien ses fonctions, que le malade n'est point resserré, qu'il n'est pas d'un tempéramment sec, que la partie malade n'est pas enflammée, l'on peut donner hardiment la poudre No. 24, le soir en se couchant, avec une tasse ou deux de thé de feuilles de chardon bénit, & la grosseur d'une noisette de thériaque; ce remede jette dans des sueurs abondantes, qui emportent souvent le mal. On peut le rendre plus efficace, en enveloppant toute la partie dans une flanelle trempée dans la décoction No. 26.

§. 168. De toutes les douleurs, la sciatique est une des plus opiniâtres. J'ai vu les plus grands effets de l'application de sept ou huit ventouses sur la partie souffrante, & j'ai guéri par ce seul secours, en peu d'heures, des sciatiques qui avoient résisté à plusieurs années de remede. Les vésicatoires, ou les emplâtres quelconques qui occasionnent une suppuration dans cette partie, contribuent aussi souvent à la guérison, mais moins efficacement que les ventouses. Il faut les réitérer plusieurs fois. L'application d'une toile ou d'un taffetas cirés verts sur la partie malade, la fait transpirer abondamment, & évacuent par-là l'humeur âcre qui occasionnoit la douleur. Quelquefois même l'une & l'autre de ces applications, mais surtout le taffetas qui s'applique plus exactement, & dont le cirage est différent, font lever des vessies comme les vésicatoires. Une emplâtre de chaux vive & de miel pêtris ensemble, a guéri des sciatiques opiniâtres. L'huile d'œuf, qui n'est point une vraie huile, a guéri quelques personnes en en frottant fortement la partie malade. Souvent les seules frictions soulagent. L'on fait avec succès un seton au bas de la cuisse. Enfin des douleurs qui n'avoient cédé à aucun de ces remedes, ont été guéries par une brûlure artificielle.

§. 169. Les bains chauds de Bourbonne, de Plombieres, d'Aix, & plusieurs autres sont souvent d'une très grande efficacité. Je suis pourtant persuadé qu'il n'y a point de douleur de rhumatisme qu'on ne puisse guérir sans leurs secours. Le peuple leur substitue le bain de marc, qui guérit quelques personnes en faisant beaucoup suer. Les bains froids sont le meilleur reméde pour en préserver; mais on ne peut pas toujours les prendre. Plusieurs circonstances en rendent l'usage absolument impossible pour quelques personnes. Celles qui sont sujettes à cette espece de rhumatisme, feront très bien de se frotter tous les matins, tout le corps s'ils peuvent, mais sur-tout les parties souffrantes, avec une flanelle. Ce secours entretient la transpiration mieux qu'aucun autre; quelquefois même il l'augmente trop. Il est aussi très utile d'avoir toute la peau couverte pendant l'hiver, immédiatement avec de la laine.

Après un rhumatisme violent, on doit éviter, pendant long-tems, l'air froid & humide, qui occasionneroit une rechûte.

§. 170. L'on emploie souvent pour le rhumatisme des remedes très nuisibles & qui font tous les jours de très grands maux; tels sont les remedes spiritueux, l'eau-de-vie, l'eau d'arquebusade: ou ils rendent la douleur plus opiniâtre & plus fixe en durcissant la peau, ou ils obligent l'humeur à se jetter sur quelqu'autre partie, & l'on a des exemples de gens morts promptement pour avoir appliqué de l'esprit de vin sur des douleurs de rhumatisme. D'autrefois l'humeur n'ayant point d'issue par la peau, se jette sur l'os & l'artere. Il est arrivé ici un fait singulier dont on pourroit profiter. Une femme frottoit le soir son mari, qui avoit un rhumatisme très douloureux au bras, avec de l'esprit de vin. Un heureux accident détruisit le mal qu'elle lui auroit fait. En approchant la chandelle, le feu prit à l'esprit de vin; la partie malade fut brulée. On pansa la brulure; les douleurs de rhumatisme finirent entierement.

Les onguens âcres & gras produisent aussi de très mauvais effets, & sont égalemens dangereux. L'on a vu des caries, après l'usage d'un remede connu sous le nom de baume de térebenthine soufré. En 1750, je fus consulté, trois jours avant sa mort, pour une femme, qui souffroit depuis longtems des douleurs aigües. On lui avoit fait différens remedes, & entr'autres elle avoit pris beaucoup d'une ptisane, dans laquelle entroit l'antimoine avec quelques purgatifs, & on l'avoit frottée avec un baume gras & spiritueux. La fievre, les douleurs, le dessechement avoient augmenté; les os des cuisses & des bras s'étoient cariés; & dans les mouvemens nécessaires pour la secourir, elle s'étoit cassé, sans sortir de son lit, les deux cuisses, & un bras. Un exemple aussi effrayant doit faire sentir le danger des remedes administrés inconsidérément, même dans les maux qui paroissent les moins graves par eux-mêmes. Je dois encore avertir, qu'il y a des douleurs de rhumatismes, qui ne veulent aucune application, & que presque tous les remedes irritent. L'on doit se contenter de garantir la partie, des impressions de l'air.

§. 171. «Si la durée de la douleur, fixée dans le même endroit, occasionne un commencement de roideur à l'article qui en est affecté, il faut deux fois le jour exposer la partie à la vapeur d'eau chaude; la bien essuyer après avec des linges chauffés; la frotter legerement, & l'enduire ensuite d'onguent d'althea». La douche jointe à cette vapeur, augmente beaucoup son efficacité. J'ai fait faire, pour un cas de cette espece, une machine de fer blanc, très simple, & qui réunit la vapeur & la douche.

§. 172. Les enfans sont sujets à des douleurs si violentes & si générales qu'on ne peut les toucher, dans aucun endroit, sans leur faire jetter des cris violens. Il ne faut pas s'y méprendre, ni traiter ce mal comme rhumatisme; il dépend des vers, & se dissipe quand ils ont rendu.

Chargement de la publicité...