← Retour

Histoire de Marie-Antoinette, Volume 2 (of 2)

16px
100%

[1626] Le Père Duchesne, no 296.—Aux Jacobins on avait nommé une commission pour dresser l'acte d'accusation.

[1627] Voir les détails dans Montjoye. Histoire de Marie-Antoinette, 477-481.

[1628] Lettre de Fouquier-Tinville au président de la Convention nationale, 5 octobre 1793.—Archives nationales, Armoire de fer, dossier de Marie-Antoinette.—Marie-Antoinette à la Conciergerie, 63.

[1629] «Chaumette m'interrogea ensuite sur mille vilaines choses dont on accusait ma mère. Je répondis avec vérité: cela n'était pas, mais une fausse calomnie. Ils insistèrent beaucoup, mais je me tins sur la négative, qui était la vérité.»—Récit des événements arrivés au Temple, 59.

[1630] Notes sur le procès de Marie-Antoinette, par Chauveau-Lagarde, 8.

[1631] Chauveau-Lagarde dit qu'il a été prévenu le 14 octobre; c'est évidemment une erreur, puisque les débats ont commencé le 14 au matin.

[1632] Voici le texte de ce billet, retrouvé dans les papiers de Courtois: «Citoyen président, les citoyens Tronçon et Chauveau, que le tribunal m'a donnés pour défenseurs, m'observent qu'ils n'ont été instruits qu'aujourd'hui de leur mission; je dois être jugée demain et il leur est impossible de s'instruire, dans un si court délai, des pièces du procès et même d'en prendre lecture. Je dois à mes enfants de n'omettre aucun moyen nécessaire pour l'entière justification de leur mère. Mes défenseurs demandent trois jours de délai; j'espère que la Convention les leur accordera.»—Louis XVI, Marie-Antoinette et Mme Elisabeth, VI, 530.

[1633] Voir, sur Renaudin, une anecdote épouvantable dans les Révélations de Sénar, 245.

[1634] Marie-Antoinette à la Conciergerie, 98.

[1635] Lettre de Trinchard à son frère. Ibid., 99.

[1636] Révélations de Sénar, 247.

[1637] Elle y avait dit tout le contraire.

[1638] Moniteur du 27 octobre 1793.

[1639] Dans une adresse au Roi en date du 9 novembre 1789, adresse imprimée par Grangé, rue de la Parcheminerie, et conservée aux Archives nationales, Armoire de fer, carton 13, Lecointre commence ainsi:—«Sire, un de vos sujets les plus fidèles vient avec confiance déposer aux pieds de Votre Majesté l'hommage de son respect. Et il termine en demandant à prouver que les habitants de Versailles, dont il fait partie, sont «incapables de déplaire au meilleur des Rois».

[1640] Mme Simon Viennot. Marie-Antoinette devant le XIXe siècle, Paris, Augé, 1838, II, 351.—Renseignement communiqué par les frères Humbert, témoins oculaires.

[1641] Un juré du tribunal révolutionnaire, Vilate, a raconté, dans son livre sur les Causes du 9 thermidor, que le soir même du supplice de la Reine, Robespierre, dînant avec Saint-Just et Barrère, aurait manifesté un très vif mécontentement contre «cet imbécile d'Hébert», dont la déposition avait donné à Marie-Antoinette, à son dernier moment, «ce triomphe d'intérêt public». Robespierre aurait dès lors pris la résolution de se défaire d'un complice si compromettant.

[1642] Notes sur le procès de Marie-Antoinette, par Chauveau-Lagarde, 11.

[1643] Ibid., 25.

[1644] Notes sur le procès de Marie-Antoinette, par Chauveau-Lagarde, 8, note.

[1645] Ibid.Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 512.—Exposé par de Busne.—Ibid., 534.

[1646] Voir sur les dépenses du Trianon, le chapitre XVI, tome Ier.

[1647] Voici la liste exacte des objets saisis sur la Reine le 2 août, telle qu'elle résulte du procès-verbal d'audience: «Un petit livret couvert de moire verte, contenant huit feuillets, dont quatre gommés, sur le premier desquels sont écrits au crayon les adresses suivantes: Bréguet, quai de l'Horloge du Palais, no 65; Madame Salantin, chez Madame Lapassade, rue de Grenelle-Saint-Germain, no 14; Mademoiselle Vion, rue Saint-Nicaise, chez Mademoiselle Augié, no 22; Madame Chaumette, rue de Bourgogne, faubourg Saint-Germain, no 44; Brunier, rue Sainte-Avoye, hôtel Caumartin, no 90.—Plus un petit portefeuille de maroquin rouge, une servante de maroquin vert avec un nécessaire à charnières d'acier; une petite boîte en façon de chagrin, contenant deux portraits de femme sous verre; une autre petite boîte pareille dans laquelle un portrait de femme, qu'elle a déclaré être la Lamballe; plus un rouleau de vingt-cinq louis simples en or, une petite boîte d'ivoire contenant miroir et quelques papiers sur lesquels il n'y avait rien d'écrit, ainsi que quelques petits paquets renfermant des cheveux que l'accusé (sic) a déclaré être de son époux et de ses enfants.»

[1648] De Goncourt. Histoire de Marie-Antoinette, p. 466.

[1649] Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 508.

[1650] Notes sur le procès de Marie-Antoinette, par Chauveau-Lagarde, 45.—Mme de Staël avait envoyé de Londres d'éloquentes et courageuses Réflexions sur le procès de la Reine; elles n'eurent malheureusement pas plus de succès que la défense de Chauveau-Lagarde.

[1651] Procès-verbal d'audience.—Marie-Antoinette à la Conciergerie, 118.

[1652] Chauveau-Lagarde croit que la Reine a été «anéantie par la surprise» et que «jusqu'au dernier moment elle avait conservé de l'espoir».—Notes sur le procès-verbal de Marie-Antoinette, 46.—Malgré l'autorité d'un tel témoignage, nous avons peine à nous rallier à l'opinion du défenseur; il nous semble que depuis longtemps la Reine avait perdu toute illusion. En tout cas, si elle a été un moment «anéantie par la surprise», le moment de défaillance a été bien court et cet étonnement peu visible. Le Moniteur universel et le Bulletin du Tribunal révolutionnaire sont d'accord pour dire qu'on ne remarqua nulle altération sur le visage de la condamnée, et Chauveau-Lagarde lui-même écrit qu'«elle ne donna pas le moindre signe de crainte, ni d'indignation, ni de faiblesse».

[1653] Six journées passées au Temple, par Moëlle, 67, 78.

[1654] A la dernière page d'un exemplaire de l'Histoire de Marie-Antoinette par Montjoye, acheté par nous à la vente de M. de Beauchesne, se trouve une note manuscrite de M. de Montmerqué, ainsi conçue: «Il y avait une lettre de la Reine adressée à Madame, que Louis XVIII lui a remise et que vraisemblablement on connaîtra un jour.» Nous ne savons sur quoi se basait cette opinion de M. de Montmerqué; mais elle nous semble complètement réfutée par les termes même de la lettre de la Reine à Mme Elisabeth.

[1655] Cette lettre en effet ne parvint jamais à Mme Elisabeth. Remise par le concierge à Fouquier, elle fut saisie chez ce dernier par les commissaires de la Convention chargés de visiter ses papiers et jointe aux pièces de son procès.—Ce fut là sans doute qu'elle fut prise par le Conventionnel Courtois, qui, en 1816, la fit transmettre par une personne sûre à Louis XVIII.

[1656] Récit exact, par la veuve Bault, 15.

[1657] Récit des événements arrivés au Temple, 62.

[1658] Six journées passées au Temple, par Moëlle, 68.

[1659] Ibid., Nous passons à dessein sous silence une scène dramatique et poignante, racontée par Rosalie Lamorlière, servante à la Conciergerie, dans les Mémoires secrets et universels des malheurs et de la mort de la Reine de France: la Reine ne pouvant, même à cet instant suprême, obtenir du gendarme qui la garde la permission de changer de linge sans témoin. Le récit de Rosalie Lamorlière a pour auteur ou tout au moins pour rédacteur Lafont d'Aussonne, qui nous est justement suspect, nous avons dit ailleurs pourquoi.—La communion de Marie-Antoinette à la Conciergerie, Revue des questions historiques, 1er janvier 1870. Du reste, si ce récit peut être vrai dans sa première partie, jusqu'à l'affaire de l'œillet, il est certainement faux en ce qui touche les derniers moments de la Reine. Rosalie Lamorlière n'a pu assister cette malheureuse princesse dans la douloureuse matinée du 16 octobre, attendu que, depuis que Bault avait remplacé Richard, nulle autre femme que la fille de Bault ne fut chargée du service de Marie-Antoinette.—Récit exact, par la veuve Bault, 7. En outre, la Reine ne fut pas ramenée ce jour là dans son cachot, mais dans la cellule des condamnés à mort.—Six journées passées au Temple, par Moëlle, 68. Ajoutons enfin que le récit du gendarme Léger, rapporté par Moëlle (Ibid.), dément formellement celui de Rosalie.

[1660] Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 513.

[1661] Révolutions de Paris, no 212, p. 96.

[1662] Moniteur du 27 octobre 1793.

[1663] La communion de Marie-Antoinette à la Conciergerie. Revue des questions historiques, janvier 1870.—Voir aussi, sur ce sujet, l'étude concluante que M. Victor Pierre vient de publier dans la Revue des questions historiques, janvier 1890, sous ce titre: Marie-Antoinette à la Conciergerie.

[1664] Récit des événements passés au Temple, 62, 63.

[1665] Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 513.

[1666] Révolutions de Paris, no 212, p. 96.

[1667] Ibid.

[1668] Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 514.

[1669] Révolutions de Paris, no 214.

[1670] Le Père Duchesne dit deux à trois cent mille, no 299.

[1671] Moniteur du 27 octobre 1793.—Révolutions de Paris, no 214.

[1672] Lettre de Barthélémy Bimbenet de la Roche, citée par A. de Ségur: Un épisode de la Terreur. Bimbenet de la Roche était un jeune soldat de l'armée de Condé, détenu à la Conciergerie, et qui de son cachot vit plusieurs fois passer la Reine pendant ces tristes jours. Ses lettres à sa famille ont été publiées par M. de Ségur dans le volume cité plus haut. Il mourut lui-même sur l'échafaud avec la foi d'un martyr, le 25 février 1794.

[1673] La Reine aurait perdu un de ses souliers en montant à l'échafaud; le soulier, ramassé par un homme du peuple, aurait été acheté par M. de Guernon-Ranville, père du ministre de la Restauration.—Lettres inédites de Marie-Antoinette et de Marie-Clotilde de France, par le comte de Reiset, 190, 191. D'autre part M. Gustave Bord, l'érudit directeur de la Revue de la Révolution, possède un fragment de la boucle d'un soulier de la Reine: la boucle est en soie noire, un peu jaunie par le temps et l'usage; ce fragment appartiendrait aussi à un des souliers que la malheureuse princesse portait en allant à l'échafaud; il avait été envoyé par le baron d'Aubier, valet de chambre de Louis XVI et l'un de ceux qui restèrent dévoués à la famille Royale jusqu'à la fin, au baron de Breteuil. M. de Reiset, d'ailleurs, comme le baron d'Aubier, s'accorde à dire que la Reine avait le pied extrêmement petit.

[1674] Révolutions de Paris, no 212, p. 97.

[1675] Récit d'un témoin oculaire, le vicomte Charles Desfossés, cité par Beauchesne dans Louis XVII. Le vicomte Desfossés termine sa description par ces mots: «Ce portrait fut tracé en rentrant chez moi.»

[1676] Voir le portrait tracé au trait par David.

[1677] Révolutions de Paris, no 212.

[1678] Ibid., no 214.

[1679] Il n'y eut aucune tentative de ce genre; il y eut probablement des espérances, comme cela semble résulter du récit du vicomte Desfossés et de la présence à Paris de ces cinquante-deux soldats qui avaient quitté la caserne de Vanves la veille de l'exécution. En tout cas, il y eut des dévouements qui s'offrirent comme otages pour la royale victime. On conserve aux Archives nationales,—section judiciaire, Armoire de fer, carton 17, no 179,—la lettre d'un comte de Linange qui, le 15 octobre, propose à la Convention d'aller à Vienne négocier de la paix avec l'Empereur sur la base de la mise en liberté de la Reine.

[1680] Révolutions de Paris, no 212, p. 96.

[1681] Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 515.

[1682] Lettre de Bimbenet de la Roche, citée dans Un épisode de la Terreur, par A. de Ségur, 68.—Bimbenet ajoute: «Savez-vous de qui nous tenons ce trait? De ce prêtre lui-même qui le soir se trouva dans une société où tout le monde ne partageait pas ses sentiments, et il fit de la Reine le plus pompeux éloge.»—Ibid., 69.—L'abbé Girard d'ailleurs abjura plus tard ses erreurs et revint au catholicisme.

[1683] Moniteur du 27 octobre 1793.

[1684] Révolutions de Paris, no 212, p. 96.

[1685] Moniteur du 27 octobre 1793.

[1686] Rougyff, ou la France en vedette, no 35.

[1687] Histoire de Marie-Antoinette, par Montjoye, 516.

[1688] Audouin, Journal universel, no 1423.

[1689] Cette inscription était ainsi conçue: Atelier d'armes républicaines pour foudroyer les tyrans.

[1690] Récit du vicomte Desfossés, Louis XVII, II, 147.

[1691] Le Magicien républicain, par Rouy, cité par Dauban: La démagogie à Paris en 1793, 461.

[1692] Ibid.

[1693] Révolutions de Paris, no 212.

[1694] Le Magicien républicain, par Rouy, cité par Dauban: La démagogie à Paris en 1793, 461.

[1695] Cet homme était un ancien gendarme, nommé Maingot, il fut arrêté.—Voir sur l'instruction de cette affaire le beau livre de M. Campardon, Marie-Antoinette à la Conciergerie.

[1696] Discours à la Chambre des Pairs, séance du jeudi 23 février 1816.

[1697] Bernis à Limon, 6 novembre 1793.—Le cardinal de Bernis depuis son ministère, 539.

[1698] Mémoires d'un ministre du trésor public, III, 123.

[1699] Le 11 brumaire an II, 1er novembre 1793.

[1700] Mémoire possédé par M. Fossé d'Arconne, cité par MM. de Goncourt.—Histoire de Marie-Antoinette, 488.

Chargement de la publicité...