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CHAPITRE XIII

1. — Hilqiah venait près de moi en rampant et en se servant de ses mains pour marcher.

2. — Sa jambe était saine, mais seulement inerte. Et elle était folle.

3. — Alors, s’il voulait, il marcherait.

4. — Je lui dis un jour à haute voix au milieu de tous, qui tout d’un coup se sont tus : L’heure est venue où tu dois guérir.

5. — Lève-toi et marche !

6. — Et on le vit se lever en chancelant, et faire des pas,

7. — Et avoir une figure effarée et illuminée d’enfant.

8. — Ceux qui assistaient à ce beau déchirement se prosternaient presque devant l’homme nouveau, tant cela était doux et effrayant, et m’adressèrent de grandes louanges, disant : Tu es un vrai prophète puisque tu fais des miracles.

9. — Alors, nous croyons en toi.

10. — Mais ils ne savaient pas la souveraineté que renferme chacun, et les richesses intérieures de la foi, et que le cri : je crois, c’est une arme.

11. — Le pauvre Hilqiah savait moins encore que les autres combien il était le créateur de sa guérison.

12. — Il croyait qu’un souffle divin était venu en lui, alors qu’il n’était venu que de lui.

13. — Car il ne savait pas la direction de la vérité.

14. — Quelque chose, en eux tous, ne voulait pas le savoir.

15. — Amis, il faut d’abord avoir confiance. C’est-à-dire : vous appuyer sur vous. Tout ce que vous demandez, si vous y croyez, sera accompli. C’est la foi qui sauve.

16. — Si vous avez la foi et que vous disiez à cette montagne : Va d’ici, là, elle irait — si vous étiez la foi. Exaucez vos prières.

17. — Et je fus entouré ce jour-là d’une grande quantité de peuple.

18. — En qui étaient tous les miracles du monde.

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