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Les amours de Faustine : $b Poésies latines traduites pour la première fois et publiées avec une introduction et des notes par Thierry Sandre

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XIV
CUM FAUSTINA OMNIA SIBI ESSE EREPTA

Tu Veneri veneres, cœco tu spicula Amori,
Mercurio linguæ munera surpueras.
At qui te, mea lux, mea spes, mea vita, meum cor,
Invidus ah nostris abstulit ex oculis,
Ille oculos, sensusque omnes, mentemque, animumque,
Atque adeo totum me mihi surripuit.

XIV
QU’AVEC FAUSTINE ON LUI A TOUT ENLEVÉ

Faustine, à Vénus tu avais dérobé ses vénustés, ses traits à l’Amour qui est aveugle, à Mercure les trésors du langage.

Mais en revanche, ô ma lumière, mon espoir, ma vie et mon cœur, le jaloux qui t’a enlevée à mes yeux, ah !

celui-là m’a pris mes yeux, et tous mes sens, et mon intelligence, et ma volonté, et tant et tant qu’il m’a tout entier dérobé à moi-même.

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