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Les amours de Faustine : $b Poésies latines traduites pour la première fois et publiées avec une introduction et des notes par Thierry Sandre

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DE CŒCO VIAM INDICANTE

Nox erat, et pactæ properabam ad tecta puellæ,
Junguntur fano quæ, Lodoice, tuo.
Quà sit iter quæro (nam me fallebat euntem
Tum forte in varias semita secta vias).
Hac, aliquis dixit, dextra simul indicat : atque is
Cœcus erat : cœcum suspicor esse Deum.

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L’AVEUGLE QUI MONTRE LE CHEMIN

Il faisait nuit, et je me hâtais vers la maison de la jeune femme à qui je suis engagé. Tu sais, Louis[22], que cette maison est proche de ton sanctuaire.

Je cherchais mon chemin, (car, tandis que je marchais, je m’étais trompé au carrefour d’où partent des rues différentes).

— « Par ici », me dit quelqu’un. En même temps, il me montre de la main la direction. Or, c’était un aveugle. Cet aveugle, je le présume, était un dieu.

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