Un grand missionnaire : $b le cardinal Lavigerie
V. — Le programme pastoral de Lavigerie.
Louis Veuillot jadis avait dit : « L’Église d’Afrique, vivante au tombeau, n’a point cessé d’exister » ; et l’abbé Dagret, vicaire général de Mgr Dupuch, premier évêque d’Alger, avait voulu tirer tout entier, des œuvres de saint Augustin, le catéchisme du diocèse d’Alger[108].
[108] Veuillot, Les Français en Algérie (Œuvres complètes, IV, p. 85 et 201).
Débarquant en Algérie, ce fut la force de Lavigerie, et ce fut son prestige, de se présenter et de parler tout de suite au nom d’un lointain passé. Défense d’implanter le christianisme parmi ceux qui ne sont pas chrétiens, signifiait l’administration. Ils ne sont plus chrétiens, mais ils le furent, répondait implicitement Lavigerie, dans la lettre éloquente par laquelle il prenait possession de son siège ; et comme autrefois ils l’avaient été, il allait se pencher sur les consciences africaines, soulever les alluvions que des invasions successives y avaient déposées, glorifier, sans ambages, l’Afrique chrétienne de jadis, et, sans ambages aussi, aspirer à la ressusciter.
L’héritage dont ce nouvel évêque se considérait comme légataire ne se trouvait point dans la précaire succession de Mgr Pavy ou de Mgr Dupuch ; c’était un héritage beaucoup plus antique, et sur lequel, après des siècles d’oubli, il revendiquait ses droits. Cet évêque missionnaire se présentait comme l’exécuteur testamentaire d’une très ancienne histoire. Il redisait les gloires de l’Église africaine, et ses sept cents évêques. Grégoire XVI, tout le premier, dans le bref par lequel il avait érigé l’évêché d’Alger, avait rappelé la place tenue par Carthage, par Hippone, dans l’histoire de l’Église et de la pensée chrétienne, au temps où il y avait, dans ces villes, des chaires épiscopales, occupées par Cyprien, par Augustin[109] ; et l’un des premiers soins de Mgr Dupuch, réinstallant sur terre africaine la hiérarchie romaine, avait été de faire élever un monument à saint Augustin[110]. Lavigerie glorifiait ces augustes Pères de l’Église, puis s’attachait à un souvenir plus obscur, celui du dernier évêque d’Icosium, devenu plus tard Alger, un certain Victor, exilé par les Vandales, dans un douloureux cortège de quatre cents évêques ; il suivait, de siècle en siècle, la destinée de ces chrétientés africaines ; il les montrait rétablies par l’Empire byzantin, puis envahies par l’Islam ; il compatissait à ces populations obligées à quatorze reprises de prêter obédience au Croissant, et, treize fois de suite, revenant à la foi du Christ jusqu’à ce que, finalement, celle de Mahomet les gardât. Il allait jusqu’à les comparer avec la Pologne, dont il ne pouvait admettre que la mort fût définitive[111].
[109] Texte du bref dans Dupuch, op. cit., IV, p. 323-332.
[110] Marty, Correspondant, septembre 1861, p. 53-54.
[111] Lettre pastorale pour la prise de possession du diocèse d’Alger (Lavigerie, Œuvres choisies, I, p. 6-8).
Parallèle un peu forcé, car la Pologne ne cessa jamais d’aspirer à sa résurrection ; et les Berbères, eux, tout en accueillant volontiers les souffles d’hérésie qui circulaient dans l’Islam, avaient fini par devenir, dans l’ensemble, des dévots du Prophète, — du Prophète, peut-être, plus que du Coran.
Parmi eux, il en est qui veulent se faire chrétiens, insistait depuis 1863 le P. Creuzat, jésuite, à qui l’autorité militaire avait permis, cette année-là, de s’installer curé à Fort-Napoléon. Le Père, qui leur prodiguait ses charités, recevait d’eux, en échange, de très bonnes paroles, où tout de suite il trouvait des raisons d’espoir et comme le gage d’une prochaine conquête spirituelle. — Illusions ! répondait-on dans les sphères militaires. On y déclarait avoir vu les Kabyles de près ; on s’appuyait sur l’opinion très autorisée du futur général Hanoteau — le Bou Sipsi fort aimé des Kabyles, qui, depuis 1847, vivait parmi eux, et qui bientôt allait écrire :
Les Kabyles peuvent ne pas être des musulmans irréprochables, car, en un grand nombre de cas, ils font bon marché des prescriptions de la loi civile fondée sur le Coran, disant avec beaucoup de sens que ces prescriptions ont été faites pour un pays très différent du leur et pour un peuple qui n’avait ni leurs mœurs ni leur manière de vivre. Mais, en tout ce qui concerne le dogme et les croyances religieuses, leur foi est aussi naïve, aussi entière, aussi aveugle, que celle des musulmans les plus rigides. La propagande chrétienne en Kabylie trouvera toujours devant elle un obstacle insurmontable dans l’étroite solidarité qui lie l’individu à la famille, la famille à la Kharouba, la Kharouba au village, et le village à la tribu. A moins d’une conversion en masse du pays, chose fort improbable, l’individu, la famille même qui voudraient abjurer l’islamisme devraient, de gré ou de force, quitter le pays[112].
[112] Hanoteau et Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles, 2e édition, I, p. 380-384 (Paris, Challamel, 1893).
Le P. Creuzat paraissait fort insensible aux objections des militaires ; ce qu’il savait, lui, c’est que certains Kabyles le visitaient, et que, d’après leurs dires, on était tout prêt à accueillir, chez les Aït-Ferah, sa soutane et le catholicisme ; pourquoi dès lors n’eût-il pas espéré, tôt ou tard, quelque abjuration en masse ? Les autorités militaires apprirent un jour que l’aventureux missionnaire, en compagnie d’un autre prêtre, avait cru devoir répondre à l’appel de cette tribu, et que tous deux, hélas, avaient été l’objet d’une fort vilaine farce, et qu’ils avaient dû se retirer, couverts d’excréments humains, — et bafoués par surcroît. Et les autorités punirent de prison les quatre jeunes drôles, coupables de cette insolence, et ne les libérèrent que sur la demande même du P. Creuzat. Mais elles constatèrent sans délai que le zèle du Père n’était nullement découragé, et qu’il attribuait cette mésaventure à la malveillance d’une minorité.
Le colonel Martin, qui commandait à Fort-Napoléon, poussa l’enquête plus avant. L’idée lui vint de faire questionner par l’Amin El Hadj Loumis les gens de sa tribu ; et l’Amin répondit que, lorsqu’il leur avait demandé s’ils voulaient un prêtre chez eux, ces gens « étaient devenus aliénés », et que leurs voix s’étaient « abaissées », et que leurs yeux « avaient pleuré », et qu’à la pensée de se faire chrétiens ils avaient dit : Plutôt quitter le pays ! Plutôt la mort ! Trouvant la réponse un peu vive, le colonel Martin souhaita qu’elle fût atténuée, et finalement l’Amin la rédigeait ainsi : « Cette demande doit être rejetée. Dieu nous préserve qu’un prêtre habite chez nous ! Nous avons notre religion, et lui la sienne, qui en est différente. Il n’y a aucun intérêt à ce qu’il demeure chez nous, nous n’y consentirons jamais[113]. »
[113] Nous empruntons ces détails à une lettre du colonel Hanoteau au général Borel, datée de Fort-Napoléon, 23 mai 1868 (communication de M. Jean Hanoteau).
C’était net, très net ; mais le P. Creuzat n’était point déconcerté. Mgr Lavigerie montrait à son tour des lettres, provenant de quelques djemaas kabyles, lettres qui lui demandaient qu’il fondât en certains villages des établissements catholiques. Une bataille de textes, un duel de documents, paraissait s’engager ; et derrière ces textes et ces documents, c’étaient, hélas ! l’Église et l’armée qui semblaient à la veille d’entrer en conflit. Vous n’avez pas su faire questionner les Kabyles, disait aux militaires le P. Creuzat. Et de leur côté les militaires, avertis des lettres qu’avait reçues Lavigerie, les considéraient comme dictées par le P. Creuzat à des Kabyles complaisants. Ainsi se compliquait chaque jour davantage la question fort délicate des rapports éventuels entre l’âme kabyle et la culture chrétienne.
Après tout, pensait le P. Creuzat, pourquoi ne point oser ? Et il disait au général de Wimpffen : « Je ne crains pas le martyre. » A quoi le général répondait : « C’est possible, mais allez le chercher ailleurs que dans ma division. » — « Que vous ayez l’honneur du martyre, lui disait une autre fois le colonel Hanoteau, j’en serai très heureux pour vous, mais moins heureux pour les zouaves que je devrai envoyer pour vous venger. » Car il n’était nullement question, chez les militaires, de laisser impunis les attentats éventuels contre l’apostolat chrétien, mais on faisait observer que la Kabylie était une toute récente conquête, qu’elle était frémissante encore, et que le prosélytisme religieux, s’il ne s’exerçait avec mesure, risquait de surexciter, sur un tel sol, l’esprit de révolte.
Lavigerie cependant avait consulté, sur les Kabyles, les livres signés du général Daumas ; il notait, chez eux, la haine invétérée de l’Arabe conquérant, — de ces Hillal, pillards nomades venus de l’Hedjaz, qui s’étaient au dixième siècle abattus sur eux[114] ; il retrouvait, chez eux, jusque dans leurs tatouages, le souvenir et l’image de la croix ; la polygamie ne s’y apercevait que d’une façon très exceptionnelle. « Plus on creuse dans ce vieux tronc, avait écrit le général Daumas, plus, sous l’écorce musulmane, on trouve de sève chrétienne. On reconnaît alors que le peuple kabyle, autrefois chrétien tout entier, ne s’est pas complètement transformé dans sa religion nouvelle. Sous le coup du cimeterre, il a accepté le Koran, mais il ne l’a point embrassé. Il s’est revêtu du dogme ainsi que d’un burnous, mais il a gardé, par-dessous, sa forme sociale antérieure, et ce n’est pas uniquement dans les tatouages de sa figure qu’il étale devant nous, à son insu, le symbole de la croix[115]. » Tous ces traits étaient interprétés par Lavigerie comme les indices d’une tradition chrétienne dont les Kabyles n’avaient plus l’intelligence.
[114] Sur les problèmes ethnographiques du pays berbère, voir Bertholon et Chantre, Recherches anthropologiques dans la Berbérie orientale (Lyon, Rey, 1913), et Pittard, Les Races et l’histoire, p. 432-442 (Paris, Renaissance du livre, 1924).
[115] Daumas, Mœurs et coutumes de l’Algérie, p. 224 (Paris, Hachette, 1853). Massignon, Annuaire du monde musulman, 1923, p. 93, explique d’ailleurs que 65 pour 100 de la population arabe a oublié son origine berbère. Lavigerie insistera plus tard sur l’empreinte laissée par le christianisme chez les Berbères, dans sa Lettre sur la mission du Sahara (Œuvres choisies, II, p. 107 et suiv.) et dans sa lettre pastorale sur la dernière page connue de l’histoire de l’ancienne Église d’Afrique (Œuvres choisies, II, p. 457). Cf. Georges Élie, La Kabylie au Djurdjura et les Pères blancs (Correspondant, 10 et 25 juillet 1923). Jean Bardoux, Revue hebdomadaire, 23 mai 1925, p. 422, explique que le Kabyle est théoriquement musulman, mais que par le caractère polythéiste de ses dévotions, il rappelle le paysan latin du temps de Varron.
Êtes-vous bien sûr de cette tradition chrétienne ? objectait le colonel Hanoteau. Si quelques Kabyles répètent que leurs ancêtres furent chrétiens, c’est qu’ils vous l’ont entendu dire, et que, pour un intérêt personnel, ils cherchent à vous être agréables en se donnant une origine qui ne les flatte nullement et qu’ils répudient au fond du cœur. Qui vous dit que les Berbères du Jurjura ne soient pas les descendants de ces tribus judaïsantes ou païennes dont parle Ibn Khaldoun ? « Aucun document historique ne vient, il est vrai, à l’appui de cette hypothèse, mais aucun ne la contredit. La solution reste donc indécise[116]. »
[116] Hanoteau, op. cit., I, p. 382.
Lavigerie n’avait pas le temps d’attendre que les obscurités de l’histoire fussent dissipées ; la décision de sa volonté passait outre aux indécisions de la science.
Un certain poème du Manteau, écrit par un musulman du treizième siècle, avait glorifié Mahomet comme « le prince des deux grands mondes de Dieu, celui des hommes et celui des génies, comme le souverain des deux races, les Arabes et les Berbères »[117]. Cette souveraineté niveleuse, Lavigerie aspirait à la démembrer, à lui soustraire tout d’abord les Berbères. Il se jugeait élu, lui archevêque de France, pour crier à ces peuples, au nom même de leur lointains ancêtres chrétiens : « Lazare, sors du tombeau. »
[117] Zwemer et Warnery, L’Islam, p. 66.
Administrateurs et militaires n’avaient pas lu, dix-huit ans plus tôt, les Fastes de l’Afrique chrétienne, timidement publiés par Mgr Dupuch ; ils ne se figuraient pas que cette littérature édifiante pût devenir ouvrière d’histoire. Mais de l’évocation même de ces souvenirs, Lavigerie déduisait tout un programme, et c’était celui-ci :
« Faire de la terre algérienne le berceau d’une nation grande, généreuse, chrétienne, d’une autre France.
« Répandre autour de nous, avec cette ardente initiative qui est le don de notre race et de notre foi, les vraies lumières d’une civilisation dont l’Évangile est la source et la loi.
« Les porter au delà du désert jusqu’au centre de ce continent encore plongé dans la barbarie.
« Relier ainsi l’Afrique du Nord et l’Afrique centrale à la vie des peuples chrétiens[118]. »
[118] Lavigerie, Œuvres choisies, I, p. 9-10.
Tout à l’heure l’imagination de Lavigerie, se promenant à travers les siècles, se servait du passé pour construire l’avenir ; soudainement, c’est à travers les espaces qu’elle se promenait, à travers des espaces où elle n’acceptait aucune barrière, pas même celle du désert. Cet archevêque, que les Tuileries avaient envoyé à Alger pour qu’il régnât sur un noyau de Français, et qui constatait, d’ailleurs, que les deux tiers des églises ouvertes à ces Français n’étaient encore que des hangars ou des maisons de colons, faisait le geste d’étendre sa houlette sur les profondeurs inconnues d’un continent inexploré. Ce prélat concordataire dont on avait restreint le cadre en faisant d’Oran et de Constantine deux villes épiscopales annonçait, dès son entrée en fonctions, son intention bien nette de sortir du cadre, et d’annexer de nouvelles provinces à l’empire de la chrétienté.
« O Église africaine, s’écriait-il, ta destinée a été de naître, de grandir et de mourir dans le sang de tes fils. Lorsque Dieu t’a rappelée du tombeau, c’est dans le sang des soldats de la France que tu as retrouvé la vie, et aujourd’hui c’est la main d’un Pontife abreuvé de toutes les amertumes qui te rend ton antique hiérarchie. Puissé-je mêler mes sueurs, mes larmes, mon sang s’il le faut, aux douleurs de ton long martyre[119] ! »
[119] Lavigerie, Œuvres choisies, I, p. 18.
Et se retournant vers les indigènes, il leur disait : « Je vous bénis enfin, vous, anciens habitants de l’Algérie, que tant de préjugés séparent encore de nous et qui maudissez peut-être nos victoires. Je réclame de vous un privilège, celui de vous aimer comme mes fils, alors même que vous ne me reconnaîtriez pas pour père. »
C’était une manifestation qu’un tel mandement. Elle contrastait, d’une façon abrupte, avec la pensée impériale, exposée dans le sénatus-consulte de 1864, avec la conception d’une Algérie où les deux populations, indigènes et colons, vivraient côte à côte, sans mélange, sans assimilation. Un royaume arabe dans l’Empire français, voilà ce que voulait Napoléon III : application nouvelle de ce principe des nationalités dont s’engouait, en Afrique comme en Europe, cette intelligence rêveuse. Cette erreur aura la vie dure : la littérature s’en fera complice ; et c’est à juste titre que M. Louis Bertrand reproche à Fromentin d’avoir « créé ce préjugé qu’il n’y a rien de commun entre Africains et nous, et que nous sommes à tout jamais étrangers et fermés les uns aux autres[120] ». Que des Berbères, que des Kabyles, descendants d’aïeux chrétiens, fussent ainsi, par la volonté même de la France, enfermés à tout jamais dans un royaume arabe, que la France eût cette étrange idée d’arabiser des populations qui n’avaient jamais reçu des Arabes qu’une empreinte superficielle, Lavigerie ne l’admettait pas : « Avec ce système, écrira-t-il bientôt, on ne sera pas, dans des siècles, plus avancé qu’aujourd’hui. » Il lui semblait que la France devenait la complice d’une oppression séculaire, d’une oppression contre laquelle les opprimés s’étaient treize fois révoltés, si elle persistait à vouloir séparer d’elle, par un infranchissable abîme, ces Berbères, ces Kabyles, et à les emprisonner dans leur barbarie, dans leur Coran. Il lui semblait qu’agir ainsi, ce serait, de la part de la France, ratifier les décisions imposées jadis par l’Islam à la pointe de l’épée, et qu’elle était venue là, au contraire, pour une œuvre de redressement, de réparation.
[120] Louis Bertrand, Les Villes d’or (édit. de 1921), p. 343 (Paris, Fayard). Sur la méthode algérienne de Napoléon III, voir André Servier, L’Islam et la psychologie du Musulman, p. 410-414 (Paris, Challamel, 1923).
De bons observateurs de l’Islam parlent aujourd’hui comme Lavigerie. M. Louis Bertrand, dans ses Villes d’or, M. André Servier dans son livre : L’Islam et la psychologie du musulman, se sont insurgés contre ce préjugé que l’Islam ne serait pas seulement une religion, mais un mode de pensée propre aux races africaines, et qu’ainsi il n’y aurait aucun espoir d’amener jamais les indigènes à penser comme nous. Mais non, proteste M. Louis Bertrand, le contraire a été vrai pendant des siècles, et j’estime que c’est un devoir d’humanité de le leur rappeler avec insistance[121]. Et son œuvre magnifique de tribun de l’idée méditerranéenne vise à prouver qu’en 1830 nous sommes rentrés dans une province perdue de la latinité. Allant même plus loin que Lavigerie, qui considérait qu’il fallait « renouer, à travers d’innombrables siècles, une tradition abolie », M. Louis Bertrand estime, lui, « qu’il n’y a pas eu d’interruption, que l’Afrique n’a jamais cessé d’être latine, même sous son costume musulman, et qu’enfin ce que, dans les mœurs, les architectures, l’extérieur et le matériel de la vie, nous croyons « arabe » ou « oriental », — c’est tout simplement du latin que nous ne connaissons plus[122]. »
[121] Louis Bertrand, Les Villes d’or (édit. de 1921), p. 370.
[122] Louis Bertrand, Les Villes d’or (édit. de 1921), p. 344. Cf. Louis Bertrand, Le Livre de la Méditerranée (édit. de 1923), p. 78-80 (Paris, Plon).