Œuvres de P. Corneille, Tome 05
NOTES:
[1] Voyez tome IV, p. 399 et 400, note 2.—«Sur la fin de 1645,» dit Voltaire.
[3] Tome II, fol. 889 verso.
[4] Voyez tome IV, p. 286.
[5] Œuvres, tome III, p. 106 et 107.
[6] Cette épigramme est reproduite dans le Dictionnaire portatif des théâtres. Paris, 1754, p. 533.
[7] Il nomme sainte Agnès dans le cinquième acte de Théodore, scène V, vers 1639.
[8] Acte III, scène III, vers 868-873.
[9] Acte II, scène I.
[10] On lit dans les Études de philologie comparée sur l'argot, de M. Francisque Michel, l'article suivant: «Casquette. Ivre, gris. Ce mot doit son origine à une expression proverbiale et figurée qui avait cours au seizième siècle: «Ils furent ensemble dans un cabaret boire quelques bons pots de vin... dont ils s'en donnèrent tanquam sponsus, ce qui veut dire en bon françois, jusqu'aux yeux; si bien que ce malheureux Jean s'en donna dans le casque.» (L'Art de plumer la poulle sans crier, IXe avanture, p. 103.) L'auteur aurait pu, on le voit, ajouter à ce curieux exemple une autorité tragique.
[11] Voyez tome III, p. 475.
[12] Connoissance plus particulière du nouueau thresor apporté de Rome en cette ville de Caen, ou Discours sur ce qui se trouue chez les anciens autheurs de la bien-heureuse sainte Theodore vierge et martyre romaine dont les reliques transferées de Rome sont honorées dans la chapelle du monastere de Sainte-Ursule. Dedié aux Dames de ce monastere. Par M. G. Marcel, prestre et curé de Basly. Caen, Claude le Blanc, 1658, in-8o.
[13] Henri II d'Orléans, duc de Longueville, gouverneur de Normandie.
[14] Nous devons la communication de ces deux pièces manuscrites, tirées d'un recueil de miscellanées appartenant à la Bibliothèque de Caen, à l'obligeance de M. Chatel, bibliothécaire de cette ville.
[15] Il est probable que Corneille, découragé par le mauvais succès de Théodore, n'a présenté cette pièce à personne, et qu'il n'a écrit cette sorte d'épître dédicatoire que pour tenir lieu d'un avis au lecteur.
[16] D'Aubignac s'exprime ainsi à ce sujet dans sa Pratique du théâtre (p. 78-80), publiée un an après Théodore: «Il ne faut pas s'imaginer que toutes les belles histoires puissent heureusement paroître sur la scène, parce que souvent toute leur beauté dépend de quelque circonstance que le théâtre ne peut souffrir.... La Théodore de M. Corneille, par cette même raison, n'a pas eu le succès ni toute l'approbation qu'elle méritoit. C'est une pièce dont la constitution est très-ingénieuse, où l'intrigue est bien conduite et bien variée, où ce que l'histoire donne est fort bien manié, où les changements sont fort judicieux, où les mouvements et les vers sont dignes du nom de l'auteur. Mais parce que tout le théâtre tourne sur la prostitution de Théodore, le sujet n'en a pu plaire. Ce n'est pas que les choses ne soient expliquées par des manières de parler fort modestes et des adresses fort délicates; mais il faut avoir tant de fois dans l'imagination cette fâcheuse aventure, et surtout dans les récits du quatrième acte, qu'enfin les idées n'y peuvent être sans dégoût.» Dans l'exemplaire que d'Aubignac avait préparé pour une nouvelle édition, il a substitué «qu'il en promettoit» à «qu'elle méritoit,» et a fait disparaître tout ce qui adoucissait la rigueur de sa critique.
[17] Voyez l'Appendice, troisième partie.
[18] Var. (édit. de 1652-1656): les troubles qu'elle ressentit.
[19] Aperite aurem, virgines; «prêtez l'oreille, vierges.» Voyez ci-après la troisième partie de l'Appendice, p. 109.
[20] «Per omnes pæne civitates cadunt theatra, caveæ turpitudinum et publicæ professiones flagitiorum.» (De consensu evangelistarum, lib. I, cap. LI.)
[21] Var. (édit. de 1652 et de 1655): condemnation.
[22] Corneille s'est plus rapproché du récit de Métaphraste que de celui de saint Ambroise; cependant c'est ce dernier qu'il a suivi en plaçant le lieu de sa tragédie à Antioche et non à Alexandrie. On trouvera les deux relations dans l'Appendice de Théodore.
[23] Les éditions de 1660 et de 1663, les deux premières où se trouve l'Examen, ont infamé, au lieu d'infâme. Est-ce, comme il paraît probable, le participe du verbe infamer, qu'on lit dans le Dictionnaire de Nicot, ou une faute commune à ces deux impressions?
[24] Jusqu'ici l'Examen reproduit presque textuellement l'Épître qui précède. Nous y renvoyons pour les notes.—Voyez tome IV, p. 418, note 5.
[25] C'est la cinquième de l'acte V.
[26] Var. (édit. de 1660): ni jambe ni bras.
[27] Dans l'édition de 1660, c'est-à-dire dans la première où se trouve l'Examen, cette phrase n'est pas placée ici, mais à la suite de la deuxième phrase du cinquième alinéa (p. 14), après les mots: «....qu'à une action propre au théâtre.»
[28] Voyez le Discours de la tragédie, tome I, p. 65.
[29] Voyez le Discours des trois unités, tome I, p. 98 et 99.
[30] Les mots et amoureux de Théodore manquent dans les éditions de 1646-1664.
[31] A cette liste il faut ajouter Amyntas, personnage muet, qui est nommé dans la scène IV de l'acte IV, et qui paraît dans la scène V du même acte.—Les seuls noms que Corneille ait trouvés dans Métaphraste sont ceux de Théodore et de Dydyme.
[32] Var. Moi-même elle m'embrasse, et me vient de donner. (1646-56)
[33]
Var. Et si de cet espoir je voulois me flatter,
Par de moindres degrés on en voit y monter.
Mais je tiens ces honneurs à titre d'infamie. (1646-56)
[34] Var. Et leur plus doux appas n'a pour moi que rigueur. (1646-56)
[35]
Var. Il en rompit le coup par ce triste hyménée;
Et par raison d'État il sut, dans son malheur,
Se racheter du frère en épousant la sœur. (1646-56)
[36] Var. S'ils ne sont qu'un dépôt des biens qu'on lui veut faire. (1646-56)
[37] Var. Ne me sauroit haïr jusqu'à m'abandonner. (1646-56)
[38] Var. Je la plains, sa Flavie; et plus à plaindre qu'elle. (1646-64)
[39] Var. Me rend tous les mépris qu'elle reçoit de moi. (1646-64)
[40]
Var. Ainsi par toutes deux mon sort me persécute:
L'une me sollicite, et l'autre me rebute. (1646-56)
[41]
Var. Mais que voit Théodore en moi de méprisable?
Puisqu'on m'adore ailleurs, encor dois-je être aimable.
Elle aime, elle aime un autre, et s'impute à bonheur. (1646-56)
[42]
Var. Et que dans la rigueur dont votre amour l'accuse,
Personne n'obtiendra ce qu'elle vous refuse.
Ce rival malheureux dont vous êtes jaloux
En est encor, Seigneur, plus maltraité que vous. (1646-56)
[43]
Var. Que dira votre père, et que fera Marcelle?
De grâce, permettez que je parle pour elle.... (1646-56)
[44] Var. Souffrez que son parent vous dise enfin pour elle.... (1660)
[45]
Var. Dissipe ses frayeurs, tu vaincras sa froideur.
CLÉOB. Je parlerai, Seigneur, quoique sans espérance
De pouvoir l'arracher de son indifférence.
Son cœur trop résolu.... Mais Marcelle survient. (1646-56)
[46]
Var. Il m'entretient donc mal, au gré de son envie:
Au lieu de Théodore, il parle pour Flavie;
Et mauvais conseiller en matière d'amour,
Il fait contre son sang pour mieux faire sa cour. (1646-56)
Var. Nous vous verrons bientôt d'un sentiment contraire.
PLAC. Je n'en saurois changer pour la perte d'un bien. (1646-56)
[48] «Racine a imité heureusement ce vers dans Iphigénie (acte IV, scène VI):
Un bienfait reproché tient toujours lieu d'offense.»
(Voltaire, qui dans sa première édition donne tient, au lieu de tint.)
[49] Var. Les ingrats à la foule iront à votre école. (1646-56)
[50] Var. Que je la vengerai jusque sur les autels. (1652-56)
[51] Var. Il n'est point de respect qui me pût retenir. (1646-56)
[52] Var. Et ma fureur n'est pas pour s'arrêter au vôtre. (1646-56)
[53]
Var. L'espoir nourrit sa flamme, et venant à s'éteindre,
Il peut cesser d'aimer aussi bien que de craindre;
Et l'amour rarement passe dans un tombeau,
Qui ne laisse aucun charme à l'objet le plus beau. (1646-56)
[54] Var. Faire votre devoir avec tant d'indulgence. (1655)
[55] L'édition de 1654 porte seule déployez, sans i.
[56] Var. Et si vous ne pouvez vaincre sa passion. (1646-64)
[57] Var. Dois-je plus obtenir sur son aversion? (1646-56)
[58]
Var. Mais gardez d'oublier, vous faisant leur appui,
Qu'il me demeure encore un frère auprès de lui. (1646-56)
[59] Var. Mais sachez qu'il me reste un frère auprès de lui. (1660-64)
[60] Var. Agissez en ma place, et la faites venir. (1646-56)
[61] Var. Ou si c'est trop pour moi qu'il soupire à son tour. (1646-56)
[62] Var. Et que vous égaliez dedans vos sentiments. (1646-56)
[63] L'impression de 1682 porte seule sur tout. Le vers suivant, où elle donne sur tous, comme toutes les autres éditions, prouve que c'est une faute typographique.
[64] Var. Mais comme enfin c'est lui qu'il faut que plus je craigne. (1646-56)
[65] Var. Ce n'est plus en secret qu'éclate son courroux. (1646-56)
[66] Var. Sur quoi l'on doit fonder l'arrêt de mon trépas. (1646-63)
[67] L'édition de 1655 porte ces, pour ses.
[68] L'édition de 1655 donne seule la forme treuverai.
[69] Var. Ne vous pas mieux servir d'un avis si fidèle. (1646-63)
[70] Var. Et rends un soin à l'autre où m'oblige le sang. (1646-56)
[71] Var. MARCELLE, à Théodore. (1646-60)
[72] Var. L'épouvante non plus ne me fait point parler. (1646-56)
[73] Toute est la leçon de toutes les éditions, et elle a été adoptée par Th. Corneille et par Voltaire (1764).
[74] Var. J'ai toujours dedans l'âme un reste de scrupule. (1646-56)
[75] Var. Vous avez deux moyens de m'en faire sortir. (1646-56)
[76] Var. Jurez-moi par ce Dieu qui porte en main la foudre. (1646-54 et 56-64)
[77] Var. On ne m'éblouit pas d'une mauvaise ruse. (1646-63)
[78] Voltaire a remplacé la par le.
[79] Var. Qu'un autre ne tiendroit toute votre grandeur. (1652-60)
[80]
Var. Et triomphant de moi m'apporte une victoire
Si haute, si durable, et si pleine d'appas,
Qu'on l'achète trop peu des plus cruels trépas. (1646-56)
[81] Var. Entrant dans le chemin qui vous y doit mener. (1646-56)
[82] Var. Vous n'aurez pas sujet longtemps d'en murmurer. (1646-56)
Var. Vous osez de tous deux en faire vos victimes?
THÉOD. Seigneur, il ne faut point me supposer des crimes. (1646-60)
[84] Voltaire change la construction, et donne: «comme il faut se venger.»
[85] Var. Il est craint des chrétiens, il plaît à l'Empereur. (1646-56)
[86]
Var. Aux filles de sa sorte il fait le plus d'horreur. (1646-54 et 56-64)
Var. Aux filles de la sorte il fait le plus d'horreur. (1655)
[87] Var. Et celle qu'aujourd'hui veut perdre votre haine. (1646-56)
[88] L'édition de 1646 donne seule la forme soubmettez.
[89] Var. C'est de lui seulement que je prends l'intérêt. (1646-56)
[90] Var. Cette haute infamie où je la veux plonger. (1646-56)
[91] Var. Endurcit leur constance, et redouble leur zèle. (1646-65)
[92] Var. Lui-même il me louera d'avoir su la réduire. (1646-56)
[93] Var. Si j'osois à ses yeux sauver une chrétienne. (1646)
[94]
Var. Donne entrée à Placide, et laisse agir son feu;
Mais surtout cache-lui que c'est par mon aveu.
Les larmes d'un amant et sa honte si proche
Pourront en sa faveur fendre ce cœur de roche.
Alors elle n'a point d'ennemis si puissants. (1646-56)
[95] Var. Veuille le juste ciel seconder votre choix. (1646-56)
[96]
Var. De cette indignité Valens est donc capable!
PAUL. Il égale la peine au crime du coupable. (1646-56)
[97] Var. Il veut dans les plaisirs vous trouver des supplices. (1646-56)
[98]
Var. De votre vertu même il fait votre bourreau.
THÉOD. Ah! que c'est en effet un étrange supplice
Quand la vertu se voit sacrifiée au vice! (1646-56)
[99] Var. Il faut vous arracher, pour punir ces mépris. (1646-56)
[100]
Var. Ou qu'enfin ce grand cœur, que feu ni fer ne dompte,
Soit dompté par l'effort d'une louable honte. (1646-56)
[101] Var. Qu'on l'abandonne en proie aux plaisirs des soldats. (1646-56)
[102] Tel est le texte de toutes les éditions, y compris celles de Th. Corneille et de Voltaire. Des impressions récentes ont changé lit en lis, et fait de cette phrase une apostrophe.
[103]
Var. Qui du nom de ses Dieux abuse insolemment [103-a]?
Ou si vos feux enfin, de sa haine complices,
Me voyant accusée ont choisi mes supplices,
Et changeant en fureur vos respects généreux,
Font mon premier bourreau d'un héros amoureux?
PLAC. Laissez-nous seuls, Paulin. (1646-56)
[103-a] Qui du nom de ces Dieux abuse insolemment? (1655)
[104] Il y a jeté, sans accord, dans toutes les éditions publiées du vivant de Corneille. L'impression de 1692 commencé ainsi le vers: «Qu'a mise dans mon âme.» Voltaire a conservé jeté.
[105] Var. Que si votre pudeur au peuple abandonnée. (1646-56)
[106] Var. J'y consens, et renonce encore à mon bonheur. (1646-56)
[107] Var. Suivez-moi dans les lieux où je serai le maître. (1652-63)
[108] Var. Je ne serai bientôt que ce que vous voudrez [108-a]. (1646-60)
[108-a] Cette variante se trouve aussi dans l'édition de 1663, mais a été corrigée dans l'errata.
[109] Voyez la Notice, p. 4 et 5.
[110] Voltaire (1764) a changé pas en point.
[111] Var. Et c'est vous que par moi l'on va déshonorer. (1646-56)
[112] Var. Que peut jusques à vous aller le déshonneur. (1646-63)
[113] Voltaire (1764) a gardé la leçon tous entiers.
[114] Var. Si du sang d'une fille il craint à se rougir. (1646-56)
Var. Pour le suivre, Seigneur, prêtez donc cette épée.
PLAC. Vous l'aurez, vous l'aurez, mais dans mon sang trempée. (1646-56)
[116] Var. Vous où je mets ma gloire, où j'attache mes jours? (1646-56)
[117] Var. Par le Dieu que j'ignore, et pour qui vous vivez. (1646-64)
[118] Var. Vous semblent précieux à les porter comme elle! (1646-60)
[119] Var. Auroit tourné bientôt ma douleur en furie. (1646-56)
[120] «Ce beau mouvement de Placide, dit Palissot, paraît avoir été imité avec génie par Voltaire dans la tragédie d'Oreste (acte V, scène III), lorsque Électre, pour implorer la grâce de son frère, se courbe un moment devant Égisthe.»
[121] Var. Conservez-moi l'honneur pour conserver ma vie. (1646-64)
[122] Ici, et au vers 1049, on lit advenir dans les éditions de 1646-60.
[123] Var. Que vous, qui n'aspirez qu'à ne me devoir rien. (1655)
[124] Var. Vous vouliez me devoir un si précieux bien. (1646-56)
[125] Var. De vous rendre une fois un service agréable. (1646-64)
[126] Var. Laissez faire le temps et son ingratitude. (1646-64)
[127]
Var. Une feinte douceur, une ombre d'amitié.
Un moment de visite à la pauvre Flavie. (1646-56)
[128]
Var. Oui je le vais servir, mais comme il le mérite.
Toi, va me l'amuser dedans cette visite,
Et de tout ton pouvoir donne loisir au mien. (1646-56)
[129] Dans l'édition de 1663, en marge: Ils sortent ensemble de chez Marcelle.—Les impressions de 1646, 1652 et 1655 ont sortants avec une s.
[130] Var. STÉPHANIE, rappelant Placide. (1646-60)
[131]
Var. Attendez-en l'effet dedans cet entretien:
Puisqu'elle agit pour vous, devez-vous craindre rien? (1646-56)
[132] Var. Qui veut que je le trompe a droit de me tromper. (1655)
[133] Voyez tome I, p. 169, note 1.
[134] Var. Et je devrois juger, dans mon sort rigoureux. (1660)
[135] Var. Les hommes généreux jugent tout par eux-mêmes. (1646-63)
[136] Var. Et de leurs ennemis.... (1646-56)
[137] Var. Ne craignez plus, Seigneur. (1646-56)
[138] Voltaire a changé la construction et donne: Elle a fait plus encore.
[139] Var. Quoi qu'à votre faveur Marcelle lui dispute. (1655)
[140] Var. Où sa bonté paroît avecque trop d'excès. (1646-56)
[141] Voltaire a supprimé ces mots, et il fait de la fin de cette scène la scène III.
[142] Var. Fais-lui donc quelque excuse au gré de son envie. (1646-56)
[143] Var. STÉPHANIE rentre. (1646-60)
[144] L'édition de 1655 porte:
Dis-moi si je me dois immoler après elle,
ce qui n'offre pas un sens raisonnable.
[145] Les éditions de 1682 et de 1692 ont juste, au lieu de injuste.
[146]
Var. Et vous étiez le dieu, dedans mes déplaisirs,
Qu'en secret pour les rompre invoquoient mes soupirs. (1646-64)
[147] Var. Que je vois des soldats la troupe mutinée. (1656-60)
[148] Var. Joindre en ces mêmes lieux sa peine à son forfait. (1646)
[149]
Var. A peine est-il sorti qu'avecque violence
Je vois de ces mutins renaître l'insolence. (1646-56)
[150] Var. Sans doute il n'est entré qu'afin de l'en tirer. (1646-56)
[151] Var. Montroit-il de l'audace ou bien du repentir? (1646-56)
[152] Voyez tome I, p. 150, note 1.
[153] Var. J'ai sans vous, grâce aux Dieux, assez d'amis fidèles. (1646-56)
[154] Var. C'est une nouveauté qui semble assez étrange. (1646-64)
[155]
Var. Non, non, le téméraire, au hasard de sa vie,
A mis en sûreté la fleur qu'il a cueillie. (1646-56)
[156] Son malheur est le texte de toutes les éditions, y compris celle de 1692. Voltaire y a substitué son amour.
[157]
Var. Sauroit bien, sans mon bras, la tirer de ce lieu;
Et sûre qu'elle étoit du secours de Didyme. (1646-56)
[158] L'édition de 1682 porte, par erreur sans doute, «où me le caches-tu?»
[159] Var. La mort, que comme tel je ne puis éviter. (1646-56)
[160]
Var. J'ai sauvé son honneur d'une rage insensée,
Mais sans l'avoir souillé de la moindre pensée. (1646-56)
[161] Var. Quoi? sans en rien tirer; quoi? sans en rien prétendre. (1646-56)
[162] Var. Tout ce que vous croirez de coupable en sa fuite. (1646-64)
[163] Var. C'est par ce moyen seul qu'on vous peut garantir. (1646-56)
[164] Tua vestis me verum militem faciet, mea te virginem. (Saint Ambroise.) Voyez ci-après, p. 110.
[165] Sume pileum quod tegat crines, abscondat ora. Solent erubescere qui lupanar intraverint. (Saint Ambroise.) Voyez ci-après, p. 110.
[166] Var. Tu vivras; mais, ô Dieux! défendrai-je ta tête. (1646-56)
[167] Var. Et que cette beauté qui me tient sous la loi. (1646)
[168] Var. J'aurai devant mes yeux ce que tu m'as rendu. (1655)
[169] L'édition de 1655 porte seule: «Et ne veut pas périr....»
[170] Var. Et Valens punira son illustre attentat. (1646-56)
[171]
Var. Et si quelque malheur nous rendoit Théodore,
A moins que renoncer à ce Dieu qu'elle adore. (1646-56)
[172] Var. Par les mêmes motifs il la feroit périr. (1646-56)
[173]
Var. Cependant vous savez ce qu'a juré Placide;
C'est un courage fier, et que rien n'intimide. (1646-56)
[174] Var. Il l'examine encor, mais en juge implacable. (1646-56)
[175] Var. A garder cependant le dehors de la porte. (1655)
[176] Var. Ce cœur, inébranlable aux plus cruels tourments. (1646-56)
[177]
Var. Et peut à mon trépas souffrir que j'en dispose,
Qu'elle en paye Placide, et tâche à conserver. (1646-56)
[178] Ce complot de Théodore et le suivant de Didyme, c'est-à-dire les vers 1631-1650, ne se trouvent que dans les exemplaires du tome II de 1682 qui ont 597 pages et portent au verso de la dernière le privilége, avec un achevé d'imprimer du 26 février: tel est le volume de la bibliothèque de l'Institut marqué Q563**. Dans les exemplaires du tome II de 1682 qui, ne contenant que 596 pages, ont le privilége au recto d'un dernier feuillet, et un achevé d'imprimer du 16 au lieu du 26, ces vers ne se trouvent pas: tel est le volume catalogué à la Bibliothèque impériale sous le no Y 5511/2. Thomas Corneille, dans l'édition de 1692, et après lui Voltaire, ont maintenu cette suppression.
[179] Var. Te voir, au lieu du mien, payer Dieu de ton sang. (1646-56)
[180] Voyez plus haut, p. 3 et suivantes, et ci-après, p. 101 et 102.
[181]
Var. C'est moi pour qui Placide a dédaigné Flavie;
(C'est moi par conséquent qui lui coûte la vie,)
Et c'est... DID. Non: c'est moi seul, et vous l'avez pu voir. (1646-56)
[182] Ces quatre vers (1663-66) manquent dans les exemplaires de l'édition de 1682, qui ne contiennent pas les vers 1631-1650, et aussi dans l'impression de 1692, et dans l'édition de Voltaire.
[183] Var. DIDYME, à Théodore. (1646-56)
[184] Var. Se venger à demi, c'est toujours quelque chose. (1646-56)
[185] Var. Nous sortirions tous deux avecque la couronne. (1646-56)
[186] Var. Et soit qu'elle périsse ou ne périsse pas. (1646-56)
[187] Les éditions de 1664-82 ont pour lui, au lieu de sur lui. L'impression de 1692 donne sur lui.
[188] Var. Et sans perdre de temps en de plus longs discours [188-a]. (1646-63)
[188-a] Voltaire a adopté cette variante (1764).
[189] Var. Quelque ardeur qui le pousse à venger son malheur. (1655)
[190] Par une singulière erreur, les éditions de 1646-56 portent toutes: «les souhaite finie.»
[191] Voyez ci-dessus la Notice, p. 3-6.
[192] Les deux morceaux qui suivent sont tirés du recueil intitulé: Vitæ sanctorum.... primo.... per R. P. Fr. Laurentium Surium Carthusianum editæ.... Coloniæ Agrippinæ, in-folio, 1617, 1618. Les deux récits se rapportent à l'année 280. Le premier est placé, dans l'ordre du calendrier ecclésiastique, sous la date du 5 avril, jour où, selon Métaphraste, Didyme a subi le martyre; le second sous celle du 28 avril, fournie par les martyrologes latins, qui indiquent Alexandrie, et non Antioche, comme lieu de la mort de sainte Théodore. D'après l'opinion la plus générale, Antioche ne figurerait dans la relation de saint Ambroise que par suite d'une erreur de copiste. Au reste, il en est qui pensent que dans la relation du saint docteur il s'agit d'une autre vierge que dans celle de Métaphraste. Quoi qu'il en soit, Corneille, comme on l'a vu, a cru devoir adopter cette leçon et placer à Antioche le lieu de la scène de sa tragédie.—Sur Métaphraste et Surius, voyez tome III, p. 474, note 1.
[193] Épître de saint Paul aux Galates, chapitre IV, verset 12.
[194] Voyez ci-dessus, p. 103, note 192192—Nous suivons pour cet extrait de saint Ambroise le texte donné par Surius, qui est évidemment celui que Corneille a eu sous les yeux.
[195] Évangile de saint Matthieu, chapitre X, verset 39.
[196] Épître de saint Paul aux Éphésiens, chapitre V, verset 23.
[197] Voyez Isaïe, chapitre LXV, verset 25.
[198] Histoire du Théâtre françois, tome VII, p. 94. note a.
[199] Lettres familières de M. Conrard à M. Félibien, 1681, p. 38.
[200] Voyez tome IV, p. 417.
[201] Histoire du Théâtre françois, tome VII, p. 97.—Journal du Théâtre françois, tome II, fol. 929 ro.
[202] Voyez ci-après la fin de l'Examen, p. 154.
[203] Voyez le Discours des trois unités, tome I, p. 105.
[204] Chant III, vers 29-32.
[205] Histoire du Théâtre françois, tome VII, p. 97 et suivantes.
[206] Acte IV, scène VI.
[207] Pages 55 et 56.
[208] Rogatum à MM. Tubeuf, de Lionne et de Bertillac pour être payé de sa pension. Œuvres, édition de 1786, tome VII, p. 56.
[209] Tome I, p. 3.
[210] Il n'y en a pas même deux, car le premier des rapprochements qui vont suivre n'a rien de frappant.
[211] «C'est le moyen que le secret demeure plus assuré: un mort est celui qui le garde le mieux.»
[212] Vers 1415-1418.
[213] Vers 1631 et suivants.
[214] Voyez ci-après, p. 127 et 128, l'appréciation bien différente et bien plus juste que M. Viguier a faite de ce même morceau.
[215] Pages XLV et XLVI.
[217] Histoire du Théâtre françois, tome VII, p. 92 et 93.
[218] Pages 13 et suivantes.
[220] «Missis militibus ad Mauritium, eum ad portum Eutropii adduci jussit; ubi ante oculos ejus jussi sunt necari quinque filii masculi. Ad quæ ille alta philosophia dixisse fertur illud Davidicum: «Justus es, Domine, et rectum judicium tuum.» Interea vero cum nutrix subtraxisset unum e nece, et pro illo filium suum offerret, id Mauritius fieri vetuit, infantemque suum prodidit, qui visus est e vulneribus lac dare cum sanguine. Tandem vero ultimo loco Mauritius ipse occisus est, cum se casu superiorem in omnibus demonstrasset. Horum omnium abscissa capita, delata in campum juxta tribunal, ad fœtorem usque ibidem permanserunt.» (Année 602.)
[221] Voyez ci-après, p. 144 et 153.
[223] Voyez ci-après, p. 143 et 152.
[224] Dans Baronius, le nom est Eudoxie; dans Corneille, Eudoxe.
[225] Acte IV, scène IV, vers 1408.
[226] Traduite sous le titre: Amour et Honneur, dans les chef-d'œuvre des théâtres étrangers, 1822.
[227] Lui-même le raconte ainsi dans le prologue diffus de son Theatro hespañol.
[228] Dissertation sur l'Héraclius espagnol.
[229] Il y a de Palacio, mais Voltaire croyait peut-être rectifier, faute de savoir cet idiotisme emphatique.
[230] Voltaire paraît très-frappé de cet adjectif famosa, qui, pendant deux siècles, accompagna indifféremment toutes les comédies espagnoles.
[231] Nachtræge zur Geschichte der dramatischen Literatur und Kunst in Spanien, p. 104.
[232] Cette édition fait partie de la grande collection compacte, déjà très-étendue, publiée à Madrid par Ribadeneira.
[233] «Por mas diligencia que he practicado, no he podido hallar esta tercera parte publicada en 1664: pero yo doy entera fé á la cita de M. Viguier.» Je ne me croyais pas une si grande autorité bibliographique. L'aveu est d'ailleurs modeste de la part du bibliothécaire éditeur de Calderon.
[234] Ce volume est numéroté Y6323/3.
[235] Tome III, p. 176: «Wäre alles übrige in gleichem Sinne ausgeführt, so würde dieses Drama zu den vorzüglichsten des Calderon gehören.»
[236] Annales ecclesiastici, année 603, tome XI, p. 41 de l'édition de Lucques.
[237] Ibidem, notes de Pagius, d'après Théophylacte et Théophane.
[238] On peut lire cette pièce au tome II d'une série comprise dans la collection Ribadeneira: Dramáticas contemporáneos á Lope de Vega, 1858.
[239] Pierre Seguier, né à Paris en 1588, mort en 1672, fut chancelier de France en 1635 et protecteur de l'Académie après la mort de Richelieu. Corneille, au moment où il écrivait cette dédicace, venait d'être nommé académicien, et Seguier avait laissé aux membres de la Compagnie toute liberté de le choisir préférablement à un de ses protégés: «M. de Ballesdens avoit été proposé aussi; et comme il avoit l'honneur d'être à Monsieur le chancelier, l'Académie eut ce respect pour son protecteur, de députer vers lui cinq des académiciens, pour savoir si ces deux propositions lui seroient également agréables. Monsieur le chancelier témoigna qu'il voulait laisser une entière liberté à la Compagnie.» (Registres, 22 janvier 1647, dans la Relation contenant l'histoire de l'Académie, p. 363.)—L'Épître et l'avis Au lecteur ne sont que dans les éditions antérieures à 1660.
[240] L'édition de 1656 au lieu de pressante, donne puissante, ce qui est très-vraisemblablement une faute typographique.
[241] Dans Théophane ce personnage est toujours nommé Priscus; dans Zonaras et dans Baronius successivement Priscus et Crispus.
[242] Il y a le dans toutes les éditions.
[243] Voyez tome VI, p. 416 et 417.
[244] Voyez ci-dessus, p. 122, note 220.
[245] Εστι δε πραξαι μεν, αγνοουντας δε πραξαι το δεινον, αγνοουντας δε πραξαι το δεινον, ειθ' ὑστερον αναγνωρισαι την φιλιαν, ὡσπερ ὁ Σοφοκλεους Οιδιπους. Τουτο μεν ουν εξω του δραματος. (Esti de praxai men, agnoountas de praxai to deinon, eith' hysteron anagnôrisai tên philian, hôsper ho Sophokleous Oidipous. Touto men oun exô tou dramatos.) (Aristote, Poétique, chapitre XV.)
[246] Voyez plus haut, p. 144.
[247] Voyez tome I, p. 82.
[248] Voyez tome I, p. 65.
[249] Tel est le texte de toutes les éditions. Voltaire a mis un article devant mêmes.
[250] Voyez tome I, p. 15 et 16.—Par une étrange coïncidence, toutes les éditions portent arrivées, au lieu de arrivés.
[251] «Ce sont icy mes humeurs et opinions: je les donne pour ce qui est en ma creance, non pour ce qui est à croire.» (Essais, livre I, chapitre XXV.)
[252] Var. (édit. de 1660): Ce poëme a encore plus d'effort d'invention que celui de Rodogune.
[253] Var. (édit. de 1660): Sa conduite diffère de celle de Rodogune.
[254] Voyez les scènes I et IV du Ier acte de Rodogune.
[255] Var. (édit. de 1660-1664): il fût demeuré sans vie au dernier combat.
[256] Dans la Ire scène de l'acte II.
[257] Var. (édit. de 1660 et de 1663): Surtout la manière dont Eudoxe fait connoître, au second acte, les deux échanges des princes que sa mère a faites.—Ces deux éditions cependant ont échange, au masculin, vers la fin de l'Examen (p. 153).
[258] Toutes les éditions ont ait en cet endroit, et toutes aussi un peu plus haut, à la seconde phrase de l'Examen, ont aye.
[259] Tel est le texte de toutes les éditions publiées du vivant de Corneille, comme aussi des éditions de 1692 et de Voltaire (1764). Des éditeurs modernes ont substitué d'autre à autre.
[260] Voltaire a ajouté de: «quelque chose d'un peu délicat.»
[261] Corneille se sert ici des mêmes exemples qu'il a déjà donnés plus haut dans l'avertissement de Rodogune: voyez tome VI, p. 417.
[262] Ces quatre empereurs ont régné depuis l'an 578 après Jésus-Christ, jusqu'à l'an 641.
[263] Var. (édit. de 1660 et de 1663): en le faisant fils de l'empereur Maurice.
[264] L'impression de 1682 donne seule: «bien qu'il ne fût.»
[265] Le père d'Héraclius était exarque ou gouverneur d'Afrique.
[266] Phocas n'a régné que sept ans, dix mois et neuf jours, de 602 à 610.
[267] Cette fille est ainsi nommée dans les Annales de Baronius; ailleurs son nom est Domentia, Domnentia.
[268] Voyez ci-dessus, p. 122, note 3220.
[269] Soutient est la leçon de 1682 et de 1692. Les impressions antérieures, et Voltaire d'après elles, donnent soutint.
[270] «Le premier acte seroit fort bien dans le cabinet de Phocas, et le second chez Léontine; mais si le troisième commence chez Pulchérie, il n'y peut achever, et il est hors d'apparence que Phocas délibère dans l'appartement de cette princesse de la perte de son frère.» (Discours des trois unités, tome I, p. 119.)—Voyez un peu plus loin dans le même discours (p. 121) la façon dont Corneille propose de résoudre cette difficulté.
[271] Var. (édit. de 1660): Tous les poëmes de ce volume en ont besoin;—(édit. de 1663): Tous les poëmes qui suivent en ce volume en ont besoin;—(édit. de 1664 et de 1668): La plupart des poëmes qui suivent en a besoin.—Pour comprendre ces variantes, il faut d'abord se rappeler que dans les éditions dont elles sont tirées les Examens sont placés en tête du volume; puis savoir que le tome III de 1660 commence par Rodogune, suivie d'Héraclius, et finit par Œdipe; que le tome II de 1663 a pour première pièce Pompée, pour dernière la Toison d'or; que les tomes III de 1664-1682 commencent comme le tome III de 1660 et finissent par la Toison d'or.
[272] Voyez p. 152 et la note 266.
[273] Corneille donne le nom d'Héraclius au fils de Maurice, afin de ne point altérer l'ordre de succession des empereurs. Voyez ci-dessus, p. 151 et 152.
[274] L'histoire ne donne point de fils à Phocas, mais seulement une fille, qui épousa Crispus en 607.
[275] Aucune des trois filles de Maurice et de Constantine n'a porté le nom de Pulchérie.
[276] C'est la nourrice dont Baronius parle sans la nommer (voyez ci-dessus, p. 122, note 3). La femme de Phocas s'appelait Leontia; peut-être est-ce ce nom qui a suggéré à Corneille celui de Léontine.
[277] Var. (édit. de 1647-1656): fille de Léontine, maîtresse d'Héraclius.
[278] Voyez ci-après, p. 180, note 319.
[279] Voyez ci-dessus, p. 153, note 270.
[280] Var. N'a que des faux brillants dont l'éclat l'environne [280-a]. (1654 et 56)
[280-a]Var. Et la peur de les perdre ôte l'heur d'en jouir. (1647-64)
[281] Voltaire compare ce début de Phocas à celui d'Agamemnon dans l'Iphigénie de Racine:
Heureux qui satisfait de son humble fortune, etc.
[282] Voyez ci-dessus, p. 152, et la note 266.
[283] Var. Si pour les ébranler ils servent d'instruments. (1647-64)
[284] Voyez ci-dessus, p. 122, note 220, et p. 125.
[285] Var. Étoit resté sans mère à ce moment fatal. (1647-56)
[286] Var. Pulchérie et mon fils ne se trouvent d'accord. (1647-64)
[287]
Var. C'est mon trône, et mon fils. Ma patience est lasse;
Ne les rejetez plus, faites-vous cette grâce. (1647-56)
[288] Var. Et puisque avecque moi tu le veux couronner. (1647-60)
[289] Var. Ne reproche donc plus à ma haine indignée. (1647-56)
[290] Var. S'il n'est lavé du tien, il ne me sauroit plaire. (1647-56)
[291] Comparez Cinna, vers 219 et 220.
[292] Voltaire (1764) a mis titres, au pluriel.
[293] Var. Je te fis part d'un bien qui n'étoit plus à lui. (1656)
[294] Var. Jusques à Théodose, et jusqu'à Constantin. (1647-56)
[295] Var. L'ont-elles pas rendu trop digne de l'empire? (1647-56)
[296] Var. Qu'on exige de moi par delà son mérite. (1647-64)
[297] Var. Et cette grandeur même où tu le veux porter. (1647-56)
[298] Var. A qui hait l'hyménée et ne craint pas la mort. (1647-56)
[299] Cette indication n'est dans aucune des éditions antérieures à 1663.
[300] Var. PHOCAS, PULCHÉRIE, HÉRACLIUS, cru Martian; MARTIAN, cru Léonce; CRISPE (1647-60). Jusqu'à la fin de l'acte, le nom d'HÉRACLIUS est suivi, dans ces éditions, des mots cru Martian; et celui de MARTIAN, des mots cru Léonce, non pas seulement en tête de chaque scène, mais toutes les fois que ces noms reviennent dans le dialogue, en tête des couplets.—Voltaire a conservé ces indications, on en a mis d'autres analogues, en tête des scènes, et ailleurs çà et là, et il fait ici, à ce sujet, la remarque que voici: «J'ai cru qu'il serait utile pour le lecteur d'ajouter, dans cette scène et dans les suivantes, aux noms des personnages, les noms sous lesquels ils paraissent, et d'indiquer encore s'ils se connaissent eux-mêmes, ou s'ils ne se connaissent pas, pour lever toute équivoque, et pour mettre le lecteur plus aisément au fait.»
[301] Var. Peut rendre ce tumulte au dernier point funeste. (1647-56)
[302] L'édition de 1655 porte seule un autre, pour une autre.
[303]
Var. La vapeur de mon sang ira grossir le foudre
Que Dieu tient déjà prêt à le réduire en poudre. (1647-64)
[304] «Le lecteur doit ici se souvenir qu'Héraclius sait bien que Phocas n'est point son père, mais qu'il n'a point dit son secret à Pulchérie.» (Voltaire.)
[305] Var. Le peuple est ébranlé, ne perdons point ce temps. (1647-56)
[306] Var. MARTIAN, cru Léonce. (1663)
[307] Ce vers semble inspiré par celui de Virgile:
Una salus victis nullam sperare salutem.
(Énéide, livre II, vers 354.)
[308] Voltaire dans son texte (1764) donne après, comme nous; mais il lit auprès, et fait la critique suivante: «Comme étant la gouvernante auprès du sien,» n'est pas français.
[309] Var. De sorte que le sien passe ici pour mon frère. (1647-56)
[310] Les éditions de 1664-82 portent: «J'ai fait pour la fléchir....» ce qui ne peut offrir un sens raisonnable.
[311] Var. Et que par ce grand bruit semé confusément. (1647-63)
[312] Var. C'est à nous à répondre à ce qu'il en prétend. (1647-56)
[313] Var. De ce trône, à Phocas sous ce titre arraché. (1647-56)
[314] Var. Si sans votre congé j'en osois faire éclat. (1647-56)
[315] Il y a tout, par un t, dans toutes les éditions. Celles de 1668 et de 1682 portent tout-divins, avec un trait d'union, comme si l'adverbe et l'adjectif formaient un mot composé.
[316] Var. Ce sera pour moi seul que vous l'aurez perdu. (1647 in-4o)
[317] Var. Et me pourrez servir à presser leur effet. (1647-56)
[318]
Var. Mais je crois qu'un tel fils est indigne d'en faire,
Et que tant de vertu mérite aucunement
Qu'on abuse un peu moins de son aveuglement. (1647-56)
[319] Voltaire ouvre ici une nouvelle scène, la scène IV, formée des sept vers qui suivent. Au lieu de PAGE, il met LE PAGE, et dit: «Ce page ne paraît plus aujourd'hui. On ne connaissait point alors les pages.»
[320] Cette indication manque dans les éditions antérieures à 1664.
[321] Dans les éditions de 1647-60 il y a ici, et en tête du premier couplet: MARTIAN, cru Léonce.
[322] Les éditions de 1647-60 donnent simplement: LÉONTINE lit, et n'ont point le titre: BILLET DE MAURICE.
[323] L'édition de 1682 donne par erreur votre, pour notre.
[324] Var. Qui vous en pût un jour rendre un haut témoignage. (1647-56)
[325] L'orthographe de ces deux vers varie dans les différentes éditions: celles de 1647, de 1652 et de 1655 portent:
Sans qu'autre que les deux qui vous parloient là-bas
De tout ce qu'elle a fait sachent plus que Phocas;
celles de 1654, de 1656 et de 1660 donnent autre et sache, au singulier; celle de 1663 met autres au pluriel, et sache au singulier; enfin les dernières éditions (1664-82) mettent les deux mots au pluriel.
[326] Var. C'est à vous à répondre à son généreux zèle. (1647-56).
[327] Var. MARTIAN, croyant être Héraclius. (1647-60)
[328] L'erreur où l'on a été longtemps qu'on se fait tirer son mauvais sang par une saignée a produit cette fausse allégorie. Elle se trouve employée dans la tragédie d'Andronic (de Campistron), représentée pour la première fois le 8 février 1685:
Quand j'ai du mauvais sang, je me le fais tirer.
Et on prétend qu'en effet Philippe II avait fait cette réponse à ceux qui demandaient la grâce de don Carlos. Dans presque toutes les anciennes tragédies, il est toujours question de se défaire d'un peu de mauvais sang. (Voltaire.)—Voyez ci-après, vers 1436.
[329] Ici et en tête de chacun des couplets que dit MARTIAN dans cette scène, ce nom, dans les éditions de 1647-60, est suivi des mots: croyant être Héraclius.
[330]
Var. Achevez donc, Seigneur, d'arracher Pulchérie
Au cruel attentat d'une indigne furie. (1647-56)
[331] Var. La vérité le trompe et ne le peut séduire. (1647-56)
[332] Ici encore, et toutes les fois que le nom de MARTIAN revient dans cette scène et dans la suivante, il est suivi, dans les éditions de 1647-60, des mots croyant être Héraclius.
[333] Var. Je touchois à quinze ans, alors qu'empoisonnée. (1647-56)
[334]
Var. Cette pauvre princesse, en rendant les abois:
«Ma fille (un grand soupir arrêta là sa voix),
Le tyran, me dit-elle, à son fils vous destine. (1647-56)
[335] Var. A l'âpre vérité qui me vient d'éclairer! (1647-56)
[336] Var. L'on ne me peut toucher, ni l'autre me déplaire. (1647-64)
[337] Var. Vous, qui fûtes toujours l'illustre Pulchérie. (1647-56)
[338]
Var. Ce grand nom sans merveille a pu vous enseigner
Comme dessus vous-même il vous falloit régner. (1647-56)
[339] Var. A cette indignité soyez donc moins sévère. (1647-56)
[340] Var. Et l'un ni l'autre enfin ne vous feront rougir. (1647 in-12-56)
[341] Var. Dans le fils d'un tyran votre premier sujet. (1647-56)
[342]
Var. Que pour mieux l'assurer l'issue en soit tardive,
Votre perte est jurée; et même nos amis
Au tyran immolé voudront joindre son fils. (1647-56)
[343]
Var. Faites qu'en l'immolant la troupe d'Exupère
Dans le fils d'un tyran respecte mon beau-frère;
Donnez-lui cette joie, afin de l'éblouir,
Sûre qu'il n'en aura qu'un moment à jouir.
PULCH. Mais durant ce moment, unie à sa famille. (1647-56)
[344]
Var. Ah! combien ce moment de quoi vous me flattez
Alors pour mon supplice auroit d'éternités! (1647-56)
[345] Var. Et dût avecque moi périr tout l'univers. (1647-56)
[346]
Var. Dites-m'en donc un autre. On me vient d'assurer
Qu'Héraclius à vous vient de se déclarer. (1647-56)
[347]
Var. Mais s'il sauva le fils, par un effet contraire,
Le traître Héraclius attente sur le père;
Et le désavouant d'un aveugle secours. (1647-56)
[348] L'édition de 1682 porte: «à la mort,» pour «à ma mort.»
[349]
Var. Nous verrons ta vertu. Crispe, qu'on me l'emmène;
Tenez-le prisonnier dans la chambre prochaine,
Qu'on l'y garde avec soin, jusqu'à ce que mon choix. (1647-56)
[350] Thomas Corneille, dans l'édition de 1692, a modifié ce vers de la manière suivante:
Sa vertu ne s'est point un instant démentie.
[351] On lit dans Clitandre les deux vers suivants (tome I, p. 328, vers 961 et 962), qui du reste n'y paraissent qu'en 1660:
Ce courroux, dont tu ris, en fera la conquête
De quiconque à ma haine exposera ta tête.
[352] Var. Si tu penses régner, défais-toi de tous deux. (1647-56)
[353] L'édition de 1692 a changé die en dise.
[354]
Var. Je vois bien qu'il le faut, et déjà je destine,
L'immolant en public, d'y joindre Léontine. (1647-64)
[355] Var. Ce peuple que tu crains. (1660-68)
[356] Var. Jusques à l'échafaud laissez-le-nous conduire. (1647-56)
[357] Var. Allons: pour un moment qu'il les faut endurer (1647-56)
[358] Par une singulière erreur, les éditions de 1660-82 portent: «cher Eudoxe,» au masculin.
[359] Var. Il trahit justement qui me vouloit trahir. (1647-56)
[360] Var. Et l'un et l'autre enfin n'est que la même chose. (1647-60)
[361] Var. Encore si c'étoit pour le faire empereur. (1647-56)
[362] Ce vers est souvent répété et forme une espèce de refrain. (Voltaire.)—Voyez ci-dessus, p. 176, acte II, scène II, vers 476, et ci-après, p. 241, acte V, scène VII, vers 1926.
[363] Var. HÉRACLIUS, cru Martian. (1647-60)—Ces éditions ont la même variante partout où le nom d'HÉRACLIUS revient dans cette scène.
[364] Var. Qu'on la mène en prison, en attendant sa mère. (1647-56)
[365] Voltaire coupe cette scène en deux et commence après ce vers la scène III.
[366] Voltaire (1764) fait précéder le vers 1209 de cette indication: aux Gardes.
[367] Var. HÉRACLIUS, cru Martian; MARTIAN, croyant être Héraclius. (1647-60)—Le nom de MARTIAN est suivi de ces mots toutes les fois qu'il reparaît dans cette scène; celui d'HÉRACLIUS, avant les deux premiers couplets seulement que récite ce personnage.
[368] Voyez ci-après, p. 211, le vers 1274 et la note 371.
[369]
Var. (Car, s'il vous en souvient, votre femme étoit morte),
A l'empire perdu me sut rouvrir la porte,
Prit Martian pour elle, et nous changea si bien,
Que vous-même au retour vous n'y connûtes rien. (1647-56)
[370] Var. Et je n'ai pas jugé ce chemin criminel. (1647-56)
[371] «C'est encore un refrain.» (Voltaire.)—Voyez ci-dessus, p. 209, vers 1226.
[372] Var. Où peut-être aisément mon cœur eût consenti. (1647-56)
[373] Var. Vois-tu pas que la fille a part au stratagème? EXUP. Je vois trop qu'elle a pu l'abuser elle-même. (1647-56)
[374] Var. Donnez-vous au mensonge encor quelque crédit? (1647-56)
[375] Voltaire ajoute ici: à Martian.
[376] Var. Vous faire malheureux pour me noircir d'un crime? (1647-56)
[377] Var. Et lorsque contre un père il m'eût fait entreprendre. (1647-56)
[378]
Var. Mais pourquoi hasarder? pourquoi rien entreprendre,
Quand d'une heureuse erreur je devrois tout attendre?
C'étoit là sa raison; tout ce qui t'a séduit. (1647-56)
[379] Var. Je sais que je le vois, et ne le puis trouver. (1647-56)
[380] «Ces deux beaux vers de cette admirable tirade ont été imités par Pascal, et c'est la meilleure de ses pensées.» (Voltaire.)—Voltaire a sans doute en vue la pensée de Pascal (IIe partie, article VII) où se trouve ce passage: «Si je voyois partout les marques d'un Créateur, je reposerois en paix dans la foi; mais voyant trop pour nier, et trop peu pour m'assurer, je suis dans un état à plaindre, et où j'ai souhaité cent fois que si un Dieu soutient la nature, elle le marquât sans équivoque; et que si les marques qu'elle en donne sont trompeuses, elle les supprimât tout à fait; qu'elle dit tout ou rien, afin que je visse quel parti je dois suivre.» Nous citons le texte des anciennes éditions, celui que Voltaire a eu sous les yeux; il ne diffère au reste de celui de MM. Faugère et Havet (p. 189) que par une très-légère variante.
[381] Var. MARTIAN, croyant être Héraclius. (1647-60)
[382] Var. Si je t'ai tant trompé, je ne te trompe plus? (1647-56)
[383] Var. L'un des deux est ton fils, l'autre ton empereur [383-a].(1647-68)
[383-a] L'édition de 1692 donne aussi cette leçon.
[384] Var. Tant ce qu'il a reçu de bonne nourriture. (1647-56)
[385] Voyez ci-dessus, p. 185, note 328.
[386] Voltaire dit au sujet de ce vers qu'il «est du ton de la comédie;» mais Palissot lui répond que «Mlle Dumesnil, par la noblesse et la fierté de son expression, rendait ce vers très-tragique.»
[387]
Var. Il n'est aucun de nous dont ce tyran infâme
N'ait immolé le père, ou violé la femme;
Et nous en croyant tous dedans l'âme indignés,
Il nous a jusqu'ici du palais éloignés. (1647-56)
[388] Voyez tome I, p. 148, note 3.
[389] L'édition de 1692 a substitué pas à point.
[390] «On a presque toujours retranché aux représentations ces stances.» (Voltaire.)
[391] Var. Cette grâce qu'il me veut faire. (1647-56)
[392] Var. Et je n'ose plus croire rien. (1647-56)
[393] Var. Il le pense, Seigneur, et le brutal espère. (1647-56)
[394] Var. Puisse-t-il par un trait de lumière plus belle. (1647-56)
[395] Var. Ah! Prince, il ne faut point de plus belle lumière. (1647-56)
[396]
Var. Quelque haine qu'il doive, il ne se peut défendre,
Quand il se voit aimé, d'aimer et de le rendre. (1647-56)
[397] Var. MARTIAN, croyant être Héraclius. (1647-60)—Ces éditions ont même variante partout, jusqu'à la fin de la pièce, excepté au dernier couplet que dit Martian.
[398] Var. Toutes les fois, Seigneur, qu'on se laisse adopter. (1647-56)
[399]
Var. Il faut que cette grâce un peu plus haut nous monte,
Qu'elle nous fasse honneur, et non pas de la honte. (1647-65)
[400]
Var. Et je vous la promets, ferme, pleine, sincère,
Autant qu'Héraclius la rendroit à son père. (1647-56)
[401] Var. Ce qu'aura fait sur lui leur indigne colère. (1647-56)
[402] L'indication des personnages de cette scène n'est correcte que dans les éditions de 1647, 1652 et 1655. Dans toutes les autres impressions, y compris celle de 1692, elle est incomplète ou inexacte.
[403] Var. Et Phocas continue à parler à Héraclius. (1647-56)
[404] Var. Autrement, si leur sort est encore douteux. (1647-56)
[405]
Var. Je ne veux point d'un fils qui tient ce nom à honte,
Que mon sang déshonore, et que mon trône affronte. (1647-56)
[406] Var. A mourir! jusque-là je te pourrois chérir! (1647-56)
[407] Var. Et du moins, quelque erreur qui me puisse troubler. (1647-56)
[408] Var. A peine est-il sorti de ses lâches terreurs. (1647-63)
[409] Var. Que pouvons-nous tous deux, quand on tranche nos jours? (1647-56)
[410] Var. Ah! princes, votre cœur ne se peut démentir. (1647-56)
[411] «Il est hors de doute que depuis que Phocas est sorti au cinquième d'Héraclius jusqu'à ce qu'Amyntas vienne raconter sa mort, il faut plus de temps pour ce qui se fait derrière le théâtre que pour le récit des vers qu'Héraclius, Martian et Pulchérie emploient à plaindre leur malheur.» (Discours des trois unités, tome I, p. 115.)
[412]
Var. Tous dessous cette feinte étant d'intelligence,
Suivis d'un gros d'amis, de peuple, et de valets,
Nous passons librement les portes du palais. (1647-56)
[413] Au mot TROUPE. Thomas Corneille (1692) et Voltaire (1764) ont substitué GARDES.
[414] Ce titre manque dans les éditions de 1647-60, et dans celle de Voltaire (1764).
[415] Var. Allons lui rendre grâce, et d'un esprit content. (1647-56)
[416] Var. Montrons Héraclius au peuple qui l'attend. (1647-60)
[417] Choix de Mazarinades, publié par M. Moreau, tome I, p. 99.
[418] Ibidem, p. 51.
[419] Choix de Mazarinades, tome I, p. 322 et 323.
[420] La Mazarinade. Choix de Mazarinades, tome II, p. 243.
[421] La vérité toute nue. Choix de Mazarinades, tome II, p. 411.
[422] Gazette de 1647, p. 202.
[423] Ibidem, p. 212.
[424] Lettres familières de M. Conrart à M. Félibien, p. 110 et 111.
[425] Sur Torelli, voyez ci-après, p. 277, note 2.
[426] Manuscrit de la bibliothèque Mazarine, in-fol. H, no 1765.
[427] M.DC.XLIX, in-4o, 11 pages et 1 feuillet blanc.
[428] Voyez tome IV, p. 407.
[429] «Ce mot se dit de certains chevaux noirs, et veut dire un cheval qui est d'un poil noir fort vif: cheval moreau.» (Richelet, Dictionnaire françois, 1680.)
[430] Il y a font dans le texte, mais il est impossible d'imaginer à quel point ces pièces sont défigurées par des fautes d'impression. Quatre vers plus haut, on lit: sur la Seine, au lieu de sur la scène.
[431] Voyez tome VI, p. 123-125.
[432] Lettre à M. le cardinal burlesque. Choix de Mazarinades, tome I, p. 300.
[433] Le courrier burlesque de la guerre de Paris. Ibidem, tome II, p. 167.
[434] Voyez ci-après, p. 277 et 278.
[435] De la langue de Corneille, p. 46 et 47.
[436] Voyez ci-après, p. 279-290.
[437] Voyez ci-après, p. 280 et 281.
[438] Voyez ci-après, p. 290.
[439] Année 1550, p. 184.
[440] Voyez la Biographie de Corneille, en tête du tome I.
[441] Gazette, année 1650, p. 308.
[442] Note sur la scène III de l'acte Ier, édition de 1764, p. 38.
[444] La Jeunesse de Molière, p. 173.
[445] Page xc en tête de Corneille à la butte Saint-Roch.
[447] Toutefois celle qui représente la décoration du quatrième acte porte en bas, à droite, l'indication suivante, que nous n'avons pu nous expliquer: «Fol. 77.»
[448] Molière et sa troupe, par M. Soleirol, 1858, in-8o, p. 6. Voyez encore ci-après, p. 292, note 494.
[449] Tome I, p. 251-253.
[450] Histoire du Théâtre français, tome XII, p. 192 et suivantes.
[451] Mercure galant de juillet 1682, p. 359 et 360.
[452] Histoire du Théâtre françois, tome XII, p. 321, note a.
[453] Page 490.
[454] Page L.
[455] Voyez ci-après, p. 321 et 322.
[456] Ce théâtre, situé rue des Poulies, vis-à-vis le cloître Saint-Germain-l'Auxerrois, sur l'emplacement d'une partie de la colonnade du Louvre, servit d'abord aux comédiens mandés par le Roi; en 1653, il fut donné à une troupe italienne avec laquelle Molière eut, lors de son arrivée à Paris, l'autorisation d'alterner; enfin il fut démoli vers la fin d'octobre 1660. Voyez l'Histoire du Théâtre françois, tome VIII, p. 238, note a.
[457] Le volume dont nous venons de reproduire, dans ces cinq lignes, le titre exact, se compose de 68 pages; il est de format in-8o et porte à l'adresse: «Imprimé à Roven, aux despens de l'Autheur. M.DC.L. Auec Priuilege du Roy. Et se vend à Paris, chez Augustin Courbé, Imprimeur et Libraire ordinaire de M. le Duc d'Orléans, au Palais, à la Palme.» Par le privilége, «donné à Paris le 12 d'octobre 1649,» et imprimé en extrait au verso du titre, «il est permis au sieur Corneille de faire imprimer, vendre et distribuer le Dessein d'Andromède, tragédie par lui composée, durant le temps et espace de cinq ans à compter du jour qu'il sera achevé d'imprimer.» On lit au-dessous de cet Extrait...: «Acheué d'imprimer ce troisiesme de Mars 1650.» L'unique exemplaire connu de ce volume se trouve à la Bibliothèque impériale dans la Poésie, sous le no Y 5564—Voyez ci-dessus la Notice, p. 251 et 252.
[458] Voyez les Métamorphoses d'Ovide, livre II, vers 153 et 154.
[459] Cette phrase vient après les mots: «et entrelacés les uns dans les autres;» voyez ci-après, p. 315.
[461] Après les mots: «l'égalité de la perspective;» voyez ci-après, p. 320.
[462] Nous ne faisons ici et dans les cas analogues que reproduire scrupuleusement la disposition bizarre des alinéas dans l'impression faite sous les yeux de Corneille. Le but de cet arrangement est de faire bien comprendre où commence chaque scène.—Dans l'édition originale elles sont indiquées seulement en manchette à la marge.
[465] Après les mots: «de plus de mille pas;» voyez ci-après, p. 335.
[469] Après les mots: «au pied d'un de ces rochers;» voyez ci-après, p. 352.
[470] Dans le Dessein, Corneille coupe en deux la scène II de la tragédie.
[471] Voyez scène III, p. 359.
[472] Voyez scène III, p. 361.
[473] Après les mots: «s'enfonce à perte de vue;» voyez ci-après, p. 365.
[475] Après les mots: «que représente le théâtre;» voyez ci-après, p. 380.
[478] Jacques Torelli, né à Fano en 1608, s'acquit une grande réputation à Venise, par les perfectionnements qu'il apporta aux machines des théâtres. C'est à lui que l'on doit le mécanisme à l'aide duquel on peut changer en un instant toute la scène à l'aide d'un treuil, d'un levier et d'un contre-poids. On l'avait surnommé le grand Sorcier. Appelé à Paris par Mazarin, il y exécuta les décorations de la Finta pazza, les fit graver et les offrit à la Reine sous le titre suivant: Feste theatrali per la Finta pazza, drama del sigr Giulio Strozzi, rappresentate nel piccolo Borbone in Parigi quest anno M.DC.XLV. et da Giacomo Torelli da Fano, inventore, dedicate ad Anna d'Austria. Il est aussi l'auteur des machines d'Orphée, qu'il accommoda à la pièce d'Andromède (voyez la Notice, p. 248). Il retourna en Italie en 1663, bâtit le magnifique théâtre de Fano, et mourut en 1678.
[479] Voyez ci-après l'Appendice, p. 279-290.
[481] Cette relation, qui occupe tout un Extraordinaire de la Gazette, forme le no 27, p. 245-260, de l'année 1650. Voyez ci-dessus, p. 252.
[482]
Barbara pyramidum sileat miracula Memphis;
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Omnis Cæsareo cedat labor amphitheatro.
(Martial, Épigramme I.)
[483] Voyez ci-dessus, p. 277.
[484] Allusion au récit fréquemment répété de la lutte de Parrhasius et Zeuxis. Ce dernier offrit aux regards un tableau présentant une corbeille pleine de raisins, qui avait trompé les oiseaux mêmes; Parrhasius montra à son tour son ouvrage, et Zeuxis s'écria: «Tirez donc ce rideau.» Or le rideau était le tableau lui-même.
[485] Marcus Æmilius Scaurus fit construire, l'an 675 de Rome, soixante-dix-huit ans avant Jésus-Christ, pour le seul temps de son édilité, un théâtre dont la scène se composait de trois ordres d'architecture: le premier de marbre, le second de verre, et le troisième doré.
[486] Ce mot est ici au masculin. Remarquons toutefois que les dictionnaires du dix-septième siècle le font féminin.
[487] Voyez la Notice, p. 252 et 253.
[488] Salmonée, fils d'Éole, foudroyé par Jupiter.
[489]
. . . . . . . . . . . . Et fortasse cupressum
Scis simulare; quid hoc si fractis enatat exspes
Navibus, ære dato qui pingitur?.......
(Art poétique, vers 19.)
[490] Il y a summissions dans le texte de Renaudot.
[491] L'h de héros n'est aspirée ni ici, ni dans la page suivante (dernier paragraphe).
[492] Voyez la Notice, p. 246.
[493] On a supposé qu'Andromède avait été jouée pour la première fois sur le théâtre du Petit-Bourbon par les troupes réunies de Molière et de Dufresne, que Madeleine Béjart remplissait le rôle de Vénus et que la pièce lui était dédiée. «Ces quatre lettres hiéroglyphiques..., dit M. Paul Lacroix dans la Jeunesse de Molière (p. 73), pourraient être ainsi interprétées en forme de rébus: Ah! aime, aime, aime, aime! Elles signifieraient d'ailleurs plus naturellement: A Mademoiselle Madeleine, Madame Modène.» Hâtons-nous d'ajouter que le savant bibliophile déclare lui-même la conjecture «un peu aventurée» (p. 70).—L'Épître et l'Argument ne se trouvent que dans les éditions antérieures à 1660. Les deux premiers tiers de l'Argument sont aussi dans l'édition du Dessein.
[494] L'édition de 1654 porte, par erreur sans doute: «que vous en dois.»
[495] Par une faute singulière, l'Épître, dans l'édition de 1656, est signée T. Corneille.
[496] Var. (Dessein): sans aucun secours.
[497] Var. (Dessein): sous le nombre des autres.
[498] Var. (édit. de 1655): de dessous.
[499] Ce premier paragraphe de l'Argument n'est pas une traduction, mais une rapide analyse de la fin du livre IV et du commencement du livre V des Métamorphoses.
[500] Var. (Dessein): ne manquent point à nous représenter.
[501] Var. (Dessein): n'en eût pas été digne.
[502] Var. (Dessein): cette histoire.
[503] Voyez ci-après, p. 301 et 302.
[504] Var. (Dessein): de ces contrées.
[505] Telle est l'orthographe du mot dans toutes les éditions. Voyez tome III, p. 136, note 2.
[506] Var. (Dessein): qui étoit Grec, né dans Argos.
[507] «Vous ayant enfantée blanche, qui est couleur estrange aux Æthiopiens, quant à moy j'en congneu bien la cause, que c'estoit pour avoir eu tout droit devant mes yeux la pourtraiture d'Andromeda toute nue, telle comme si Perseus l'eust n'agueres retirée du rocher, là où elle avoit esté exposée au monstre marin, qui fut la cause que vous fustes sur le champ conceuë et formée à la mal'heure toute semblable à elle.» (L'Histoire æthiopique de Heliodorus.... nouvellement traduite de Grec en François (par Jacques Amyot).—Paris, J. Longis, 1547, in-fol., fol. 57 recto.)
[508] L'édition du Dessein a ici de plus ces cinq mots: «Je passe à nos machines,» par lesquels elle termine l'Argument.
[509] Telle est l'orthographe de toutes les éditions.
[510] Voyez ci-dessus, p. 278.
[511] Dans l'édition de 1655 il y a «les agréments;» c'est sans doute une faute.
[512] L'édition de 1655 donne seule Torelli, avec une seule r.
[513] Cette ligne et la précédente sont les seules où ce deuxième paragraphe de l'Examen diffère du troisième de l'Argument: voyez plus haut, p. 294.
[514] Ce dernier membre de phrase: «qui par là, etc.,» n'est pas dans l'Argument. Dans ce qui précède, Corneille n'a fait qu'un seul changement: «qu'on jetât le sort,» pour «qu'on tirât au sort.»
[515] Ce paragraphe comparé à celui qui lui correspond dans l'Argument ne nous offre que deux légères variantes: «jusqu'à la fin,» pour «jusques à la fin;» et à la dernière ligne, «qui eût paru,» pour «qui eût pu sembler.»
[516] Dans ce paragraphe encore il n'y a que deux variantes: ici «faire voir,» pour «faire paroître;» et huit lignes plus bas: «extraordinaire, merveilleuse,» pour «extraordinaire et merveilleuse.» Thomas Corneille, dans l'édition de 1692, a rétabli et entre les deux adjectifs.—Les deux alinéas suivants ne diffèrent pas non plus des parties de l'Argument auxquelles ils correspondent, sinon tout à la fin du second, où le dernier membre de phrase a été supprimé, et la conjonction et ajoutée.—Les trois paragraphes qui suivent, à partir de: «Je sais bien qu'un rapport, etc.,» sont propres à l'Examen.
[517] «Joppe Phœnicum, antiquior terrarum inundatione, ut ferunt. Insidet collem præjacente saxo, in quo vinculorum Andromedæ vestigia ostendunt.» (Pline, Histoire naturelle, livre V, chapitre XIV, ou XIII d'après la division suivie par Corneille.)
[518] Métamorphoses, livre IV, vers 669 et suivants.
[519] Le texte exact est: «Syriæ imperitasse eam, nostroque littori, ætate regis Cephei, patet Andromedæ fabulis;» il se trouve au chapitre XXXV, suivant la division adoptée le plus généralement.
[520]
Candida si non sum, placuit Cepheia Perseo
Andromede patriæ fusca colore suæ.
(Héroïde XV, Sapho à Phaon, vers 35 et 36.)
[521] Métamorphoses, livre IV, vers 675.
[522] Voyez ci-dessus, p. 296, note 507.
[523] Ici l'Examen et l'Argument redeviennent identiques. Ce dernier commence ainsi le paragraphe: «Vous trouverez cet ordre....»
[524] L'Argument porte: «qui leur empêche.»
[525] Voyez ci-dessus, p. 278. Dans l'Argument: «si elles avoient eu à instruire l'auditeur de quelque chose d'important.»
[526] Les mots «en quelque sorte» ne sont pas dans l'Argument.
[527] Ce qui suit ne se trouve pas dans l'Argument.
[528] Corneille répond ici aux deux passages suivants de la Pratique du théâtre de l'abbé d'Aubignac:
«Puisque je suis tombé sur la considération de ce poëme (Andromède) orné de tant de machines, je ne puis m'empêcher d'observer ici que toutes les décorations merveilleuses et les actions extraordinaires qui sont dans le troisième et dans le cinquième acte sont fort adroitement expliquées, et avec une délicatesse digne du théâtre des Grecs. Le jardin qui doit être au second acte peut encore être supposé par le discours qui se fait des fleurs qu'Andromède et ses nymphes semblent cueillir pour faire une guirlande, quoique l'expression n'en soit pas bien claire; mais pour ce superbe palais qui fait la décoration du premier acte, et ce magnifique temple qui fait celle du quatrième, je ne crois pas qu'il y ait une seule parole dont on le puisse apprendre, et après les avoir lus, je fus obligé de recourir à l'explication qui est imprimée au devant de chacun acte, sans laquelle je n'aurois point su ce que les décorateurs avoient fait, parce que le poëte ne m'avoit point appris ce qu'ils devoient faire. Aussi est-il vrai qu'on peut mettre le temple au premier acte et le palais au quatrième sans rien faire contre l'ordre du sujet, et sans rien changer aux vers. Voire même est-il certain qu'au lieu de ces deux sortes de décorations, on y peut mettre des arbres, des rochers, ou tout ce que l'on voudra. En quoi paroît la nécessité qu'il y a d'expliquer les décorations par les vers, pour joindre le sujet avec le lieu, et les actions avec les choses, et pour faire ingénieusement un tout bien ordonné par une juste liaison de toutes les parties qui le composent.» (Pages 75 et 76.)—«Premièrement, il faut qu'elles (les décorations) soient nécessaires, et que la pièce ne puisse être jouée sans cet ornement: autrement les spectacles ne seroient jamais approuvés, quoiqu'ils fussent ingénieux; on estimeroit le poëte peu judicieux de les avoir introduits dans un ouvrage qui s'en pouvoit passer; et les comédiens imprudents d'en faire la dépense. C'est en quoi je trouve un assez notable défaut dans l'Andromède, où l'on avoit mis dans le premier et dans le quatrième acte deux grands et superbes édifices de différente architecture, sans qu'il en soit dit une seule parole dans les vers; car ces deux actes pourroient être joués avec les décorations de tel des trois autres qu'on voudroit choisir, sans blesser l'intention du poëte, et sans contredire aucun incident ni aucune action de la pièce; on en pourroit presque dire autant du second acte, sinon qu'au commencement il y a deux ou trois paroles de guirlandes et de fleurs, qui semblent avoir quelque rapport à un jardin présent; encore qu'elles ne soient pas assez précises, car bien que peu de discours suffise quelquefois pour cela, il est néanmoins certain qu'il faut toujours s'expliquer intelligiblement.» (Pages 462 et 463.)
[529] Var. (édit. de 1660 et de 1663): l'exclamation.
[530] Var. (édit. de 1660 et de 1663): Nos anciens.
[531] On peut voir, dans les Acharniens d'Aristophane, vers 425 et suivants, une piquante énumération des héros déguenillés d'Euripide.
[532] Var. (édit. de 1660): n'est donc pas assez d'importance.
[533] C'est encore d'Aubignac que Corneille a ici en vue. Voyez tome III, p. 121, note 1.
[534] Λεξεως δε γενομενης, αυτη ἡ φυσις το οικειον μετρον ἑυρε; μαλιστα γαρ λεκτικον των μετρων το ιαμβειον εστι, σημειον δε τουτου; πλειστα γαρ ιαμβεια λεγομεν εν τη διαλεκτω τη προς αλληλους. (Lexeôs de genomenês, autê hê phusis to oikeion metron heure; malista gar lektikon tôn metrôn to iambeion esti, sêmeion de toutou; pleista gar iambeia legomen en tê dialektô tê pros allêlous.) (Poétique, chapitre IV.)
[535] L'édition de 1692 a changé de stances en des stances.
[536] Voyez tome III, p. 121-124.
[537] Voyez ci-après, p. 315-319.
[538] Var. (édit. de 1660 et de 1663): c'est l'opinion d'Horace.
[539] Satire I, vers 90 et 91.—«Et qui voudra me fléchir par sa plainte, ne versera pas des larmes étudiées pendant la nuit.»
[540] Voyez la fin de la note 457 de la page 258.
[541] Dans ce recueil, l'Achevé d'imprimer d'Andromède porte la date du 13 août 1650. Voyez ci-dessus, p. 257.
[542] On aurait pu ajouter ici: Suite de la Reine, Suite de Persée, Suite de Phinée, car ces mentions figurent en tête de plusieurs scènes; il aurait fallu surtout ne pas oublier le nom de Phorbas, qui dans la scène V du dernier acte fait un récit important et ne quitte plus le théâtre.
[543] Ces derniers mots: «proche de la mer,» manquent dans les éditions de 1650-1656.
[544] Dans l'édition de 1663, toutes les décorations précèdent la liste des acteurs.
[545] Var. (Dessein): L'ouverture du théâtre fait voir aux spectateurs une vaste montagne, dont les sommets inégaux, s'élevant successivement au-dessus les uns des autres, portent le faîte jusqu'aux nues. Le pied de cette montagne est percé à jour, à la façon de celle qu'on rencontre sur le chemin de Rome à Naples , et cette ouverture paroît comme une grotte profonde, qui fait voir la mer en éloignement. Des deux côtés du théâtre en bas est une forêt d'arbres entrelacés les uns dans les autres, etc.
[545-a] Corneille veut sans doute parler du Pausilippe, montagne traversée par une grotte de sept cents mètres de long, sur le chemin de Naples à Pouzzoles.
[546] L'édition de 1682 porte, évidemment par erreur: «tiré par quatre chevaux, etc.»
[547] Les éditions de 1651-56 écrivent ainsi ce mot: «annoblira.»
[548] Var. Et lui faire avec joie attendre les années. (1651-56)
[549] Var. J'aurai sur elle au moins cet avantage. (1651-64)
[550] Dans un Remerciement au Roi, composé à l'occasion des gratifications de 1662 et publié dans les Délices de la poésie galante vers la fin de l'année suivante, Corneille cite ainsi avec complaisance ces vers du prologue d'Andromède:
On y voit le Soleil instruire Melpomène
Et lui dire qu'un jour Alexandre et César
Sembleroient des vaincus attachés à ton char.
C'est sans doute ce qui les a rappelés à Boileau, lorsqu'il a dit en 1669, dans sa première épître, adressée au Roi:
Ce n'est pas qu'aisément, comme un autre, à ton char
Je ne pusse attacher Alexandre et César.
[551] Var. Je sais déjà ce qu'on en doit attendre. (1655)
[552] Var. Et vous, rochers battus des ondes. (Dessein)
[553] «Racine a heureusement imité cet endroit dans sa Bérénice (acte I, scène V):
Parle, peut-on le voir sans penser comme moi,
Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître,
Le monde, en le voyant, eût reconnu son maître?»
(Voltaire.)
[554] Var. (Dessein): ayant disparu en un moment, laissent voir en leur place la ville capitale où régnoit Céphée.
[555] Var. (Dessein): tous différents, mais qui gardent toutefois merveilleusement l'égalité de la perspective.
[556] Var. (édit. de 1651-1656): par cette place publique pour aller au temple.
[557] Var. De vous dépeindre ici leur publique allégresse. (1651-56)
[558] Var. Et nierez-vous encor, vous autres immortelles. (1651-56)
[559] «Ce vers est comme le précurseur de celui de Racine (Phèdre, acte V, scène VI):
Le flot qui l'apporta recule épouvanté.»
(Voltaire.)
[560]
Var. Il rompt, il force tout, et sa fureur, qui vole,
Nos villes et nos champs de jour en jour désole. (1651-56)
[561]
Var. Et c'est un crime à vous que de tant hasarder.
Mais quoi? Seigneur, enfin pour cette fille unique
Point de pitié n'agit, point d'amour ne s'explique? (1651-56)
[562] Dans les éditions de 1663-82, c'est à ce mot sachez que se rattache par un renvoi le jeu de scène qui suit le vers 324; dans les éditions antérieures, il se trouve tout à la fin de la scène.
[563] Les éditions de 1664-82 portent ces, pour ses.
[564] Dans les éditions de 1651-60: CHŒUR DE MUSIQUE, cependant que Vénus s'avance.
[565]
Var. Et tu rendras le calme à cet État;
Et nous dirons que d'où le mal procède. (Dessein et 1651-64)
[566] Var. Vénus remonte. (1663, en marge.)
[567] Dans les éditions de 1651-60: CHŒUR DE MUSIQUE, cependant que Vénus remonte.
[568] Var. Pouvoit en ma faveur faire d'étranges choses. (1651-56)
[569] Var. (édit. de 1651-1660): Cette place publique, dont la Reine et Persée viennent de sortir, s'évanouit....
[570] Var. (Dessein): Cette ville, qui faisoit le théâtre de l'autre acte, devient en un moment un jardin délicieux; et ces grands palais sont changés en autant de vases, qui rangés des deux côtés de la scène, portent alternativement, les uns des statues de pierre d'où sortent...
[571] Var. CHŒUR DES NYMPHES. (1656)
[572] Var. Le moyen qu'on nous voie, ou qu'on nous considère? (1651-56)
[573]
Var. Et depuis qu'un amant à vous voir se hasarde,
Il ne voit plus qu'une ombre alors qu'il nous regarde,
Tant il est ébloui des charmes tout-puissants
Qui lui pénètrent l'âme et dérobent les sens.
Il n'a plus d'yeux pour nous, et partout où vous êtes
Il nous est défendu de faire des conquêtes. (1651-56)
[574]
Var. UN PAGE DE PHINÉE, chantant sans être vu. (1651-60)
Var. PAGE. Il chante sans être vu. (1663, en marge.)
[575] Var. PAGE, chantant sans être vu. (1651-60)
[576] Var. La rend toute merveille. (Dessein et 1651-56)
[577] Var. Au lieu de LIRIOPE, le Dessein porte LA NYMPHE, ici et dans le reste de la scène.
[578] Var. TOUS DEUX ENSEMBLE. (Dessein et 1651-60)
[579]
Var. LE CHŒUR DE LA MUSIQUE répète ces deux derniers vers. (Dessein)
Var. LE CHŒUR DE LA MUSIQUE. (1651 in-4o)
Var. CHŒUR DE MUSIQUE. (1651 in-12-60)
[580] Var. Heureux amour qu'un tel succès couronne. (Dessein)
[581] Var. TOUS DEUX ENSEMBLE. (Dessein et 1651-60)
[582]
Var. LE CHŒUR DE LA MUSIQUE. (Dessein)
Var. CHŒUR DE MUSIQUE. (1651-60)
[583] Var. Qui sur toute mon âme elle seule préside. (1651-56)
[584] Les éditions de 1654, de 1660 et de 1663 portent «de sort,» pour «du sort.»
[585] Var. Seigneur, je vous l'avoue, il est bien douloureux. (1651-56)
[586] Var. Malheureuse pourtant qu'un si précieux bien. (1651-56)
[587]
Var. Si vous êtes amant, Phinée, je suis père. (1651, 54 et 56)
Var. Si vous êtes amant, Phinée, je suis le père. (1655)
[588] Voyez tome III, p. 162, note 4.
[589] Var. Mais il n'est point ailleurs d'autre fille pour moi. (1651-56)
[590] Comparez Polyeucte, acte IV, scène V, vers 1329 et 1330.
[591] Var. Ce commandement d'Éole produit aussitôt.... (1651-60)
[592] Les éditions de 1655, de 1682 et de 1692 donnent ainsi à droit [592-a]; les autres, à droite.
[592-a] A droit était alors fort en usage. Voyez le Lexique.
[593] Var. Et l'ayant saisie chacun par un bras, l'enlèvent.... (1651-55)
[594] Dans les éditions de 1651-60: ANDROMÈDE, enlevée par les vents.
[595] Dans les éditions de 1651-60: PHINÉE, courant après elle, et tâchant de la retenir.
[596] «Souvent, dit d'Aubignac dans sa Pratique du théâtre (p. 75),.... les choses ne s'expliquent pas quand elles se font, mais longtemps après, selon que le poëte le juge plus commode à son sujet, et qu'il le peut faire avec moins d'affectation, à quoi ceux qui lisent les poëtes ou qui veulent jouer des comédies bien régulières doivent soigneusement prendre garde. Je n'en donnerai point d'autre exemple que celui de M. Corneille en son Andromède, où lorsque les vents enlèvent cette jeune princesse, Phinée est renversé d'un coup de tonnerre, sans qu'il en soit rien dit; mais cela se connoît dans l'acte suivant, où Phinée rendant compte de la violence des Dieux contre les efforts qu'il avoit faits pour sauver Andromède, dit qu'ils avoient été contraints de le renverser par terre, et de prendre occasion de sa chute pour l'emporter.»—Voyez ci-après, vers 1210 et 1211, et ci-dessus, p. 285.
[597] Var. (Dessein et édit. de 1651-1660): Voici une étrange métamorphose. Sans doute qu'avant que de sortir de ce jardin, Persée a découvert....
[598] Le mot monstrueuse manque dans le Dessein.
[599] Var. (édit. de 1656): comme un golfe entre ces deux rangs....
[600] Toutes les éditions écrivent orizon, sans h.
[601] Var. (Dessein et édit. de 1651-1660): d'où ces deux vents....
[602] Var. (Dessein): l'apportent et l'attachent....
[603] Var. CHŒUR DE PEUPLE. (1651-60)—On retrouve la même variante après le vers 784.
[604] L'édition de 1656 donne, par erreur sans doute, détournent pour détourner.
[605] Dans les éditions de 1651 et de 1655, l'orthographe du mot est gaigner.
[606] Var. PERSÉE, en l'air. (1651-60)—Thomas Corneille, dans l'édition de 1692, a supprimé l'article devant Pégase.
[607] Var. Rien n'égale, Seigneur, une amour si fidèle. (1651-56)
[608] Var. CHŒUR. Il chante cependant que [608-a].... (1663, en marge.)
[608-a] L'édition de 1692 a corrigé cependant que en pendant que.
[609] Les éditions de 1651 (in-12)-1660 ne répètent que les premiers mots de la strophe, en y ajoutant etc.:
Courage, enfant des Dieux! etc.
[610] L'édition de 1651 in-4o donne seule ici, après le vers 949, la strophe que voici, à la suite de laquelle est répétée la strophe du chœur:
UNE VOIX seule.
La défaite du monstre, à tout autre invincible,
Se réservoit pour vous,
Et quoiqu'on la tienne impossible,
Vous pouvez tout sous un espoir si doux.
LE CHŒUR répète:
Courage, enfant des Dieux! etc.
[611]
Var. Rendez grâce à l'amour qui m'en a fait vainqueur. (1651, 54 et 56)
Var. Rendez grâce à l'amour qui m'en fait le vainqueur. (1655)
[612] Var. Par qui le sang des Dieux doit se joindre avec nous. (1651-64)
[613] Ce vers et le suivant ont été omis par erreur dans l'édition de 1682.
[614] Var. Les force à vous remettre où l'on vous a vu prise. (1651-64)
[615] Var. Jusques au lieu. (1651-64)
[616] Var. CHŒUR DE MUSIQUE. (1651-60)
[617] Var. L'effet du bel espoir qu'il a reçu de moi. (1651-56)
[618] Les éditions de 1651-60 ne donnent pas, en tête de la scène, le nom des Néréides, et portent simplement: «TROIS NÉRÉIDES, s'élevant du milieu des flots.»
[619] L'édition de 1682 porte ressentements, pour ressentiments.
[620] Var. NEPTUNE, LES NÉRÉIDES. (1651-60)
[621] Souvenir des vers suivants que Virgile, dans une circonstance analogue, place dans la bouche de Neptune, se plaignant d'Éole (Énéide, I, vers 138-141):
Non illi imperium pelagi, sævumque tridentem,
Sed mihi sorte datum. Tenet ille immania saxa,
Vestras, Eure, domos: illa se jactet in aula
Æolus, clauso ventorum carcere regnet.
[622] Var. (Dessein): Plus de mer, plus de monstre, plus de péril, plus de rochers. Les vagues sont fondues sous le théâtre.... ont fait place à la magnificence.
[623] Var. (Dessein): ou, si vous l'aimez mieux, la grande salle.
[624] Var. (Dessein): .... en font les ornements. Leurs bases, chapiteaux, corniches.
[625] Var. (Dessein et édit. de 1651-1656): et par trois portes dont il est percé fait voir.
[626] On lit de plus, dans les éditions de 1651-1660: «Persée paroît le premier dans cette salle, conduisant Andromède à son appartement, après l'avoir obtenue du Roi et de la Reine; et comme si leur volonté ne suffisoit pas, il tâche encore de l'obtenir d'elle-même par les respects qu'il lui rend, et les submissions extraordinaires qu'il lui fait.»
[627]
Var. Votre amour, est-ce un bien où je doive aspirer?
Et puis je, en cette illustre et divine journée (1651-56)
[628] Var. Et s'il l'a possédé, n'en soyez plus jaloux. (1656)
[629] Var. Et ne vous conservoit des jours si précieux. (1651-56)
[630] Var. Que de voir cet amour faire hommage à vos yeux. (1651-56)
[631] Var. Et comme c'est votre heur, et non le mien, que j'aime. (1651-56)
[632] L'édition de 1651 in-12, à ce vers et au suivant, porte voyons, au présent, et témoigniez, à l'imparfait. Celle de 1655 met les deux verbes au présent. Les éditions de 1660 et de 1664 donnent voyions et témoignez. Les impressions de 1651 in-4o, 1654, 1656, 1663, 1668, 1682 et 1692 ont l'imparfait aux deux vers: voyions, témoigniez.
[633] Var. Comme pour vous Phinée eut jadis quelques charmes. (1651-60)
[634] Var. Qui d'un torrent si gros suit la rapidité. (1651-56)
[635] Var. Reprennent aisément leur vieille intelligence. (1651-64)
[636] Var. En blasphémant les Dieux et menaçant les hommes. (1651-56)
[637] Var. Non que je sois surpris que le Roi, que la Reine. (1651-60)
[638]
Var. Mais quel droit avez-vous de nommer vôtre un bien
Où votre peu de cœur ne prétendoit plus rien?
Quoi? vous pouvez souffrir qu'un monstre me dévore. (1651-56)
[639] Var. Les crimes les plus noirs qu'ose enfanter une âme. (1651-60)
[640] Var. Vous m'auriez désarmé la mort de ses horreurs. (1651-56)
[641] Var. Vous n'avez pas de lieu d'en devenir jaloux. (1651-56)
[642] L'édition de 1692 a supprimé le mot et:
Cruelle, que ma foi, etc.
[643] Var. Allons-y, chers amis, et dès ce même jour....(1651-56)
[644] Voyez les Métamorphoses d'Ovide, livre IV, vers 630-661.
[645] Var. Paroît bien digne.... (1651)—Dans l'édition de 1651 in-12, il y a immédiatement avant, qui, au lieu de qu'il, et digne a été omis.
[646] Ici comme plus haut, l'édition de 1692 a cependant que, pour pendant que.
[647] Var. Contre l'indigne sang de mon volage époux. (1651-60)
[648] Voyez Discours des trois unités, tome I, p. 103.
[649] Telle est la leçon des éditions de 1664, 1668 et 1682. L'impression de 1692 y substitue CHŒUR qui chante. Dans les éditions antérieures à 1663, il y a CHŒUR DE MUSIQUE; dans celle de 1663, on lit en tête du couplet: CHŒUR, et à la marge: Il chante.
[650] Var. Le prier de souffrir ce que nous allons faire. (1651-56)
[651] Var. Tirent d'elle l'aveu qui me peut rendre heureux. (1651-56)
[652] Var. (Dessein): Notre architecte ne s'est pas épuisé en la structure de ce palais du Roi.—Les éditions de 1651-1660 terminent ainsi la phrase: «de ce palais royal qui vient de disparoître.
[653] Toutes les éditions écrivent colomnes, avec une m.
[654] La fin de cette phrase, «dont la gravure, etc.,» manque dans le Dessein.
[655] Var. Ce n'est pas le chemin de regagner son âme. (1651-56)
[656] L'édition de 1692 a corrigé ici les yeux en ses yeux, et un peu plus loin, au vers 1478, mes désespoirs en mon désespoir.
[657] Var. Que s'emparer d'un lieu dont vous étiez sorti? (1651-56)
[658] Var. Oui, sorti lâchement de peur de la défendre. (1655)
[659]
Quam tibi non Perseus, verum si quæris, ademit;
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sed quæ visceribus veniebat bellua ponti
Exsaturanda meis....
(Ovide, Métamorphoses, livre V, vers 16-19.)
[660]
Scilicet haud satis est quod, te spectante, revincta est,
Et nullam quod opem patruus sponsusve tulisti;
Insuper a quoquam quod sit servata dolebis?
(Ovide, Métamorphoses, livre V, vers 22-24.)
[661] Var. Ce désespoir illustre et ces dignes regrets. (1651)
[662] Var. C'est par là que leur roi vient d'avouer leur race. (1651-56)
[663] Var. Au péril de tout perdre, il met tout en mon choix. (1651)
[664]
Var. Sous ombre d'une foi que vous n'avez pu suivre,
Je dois à votre amour ce qu'un autre délivre. (1651-56)
[665]
Præmiaque eripies? quæ si tibi magna videntur,
Ex illis scopulis, ubi erant affixa, petisses.
(Ovide, Métamorphoses, livre V, vers 25 et 26.)
[666] Var. Mourir avecque vous que vivre avecque lui. (1651-60)
[667] L'édition de 1692 a substitué ici son cheval à ce cheval, et un peu plus loin, au vers 1622, s'il permet à s'il consent.
[668] Les éditions de 1663-1692 donnent aversaire.
[669] Var. Vous entendrez tomber le foudre de son père. (1651-64)
[670]
«Auxilium Perseus, quoniam sic cogitis ipsi,
Dixit, ab hoste petam. Vultus avertite vestros,
Si quis amicus adest;» et Gorgonis extulit ora.
(Ovide, Métamorphoses, livre V, vers 178-180.)
[671]
. . . . . . . . . . . . . . Pars ultima vocis
In medio suppressa sono est, adapertaque velle
Ora loqui credas, nec sunt ea pervia verbis.
(Ovide, Métamorphoses, livre V, vers 192-194.)
[672] Pœnitet injusti tunc denique Phinea belli.
(Ibidem, vers 210.)
[673]
. . . . Utque manu jaculum fatale parabat
Mittere, in hoc hæsit signum de marmore gestu.
(Ibidem, vers 182 et 183.)
[674] Var. Dans ces excès de joie à craindre nous oblige? (1654 et 56)
[675] Var. CHŒUR. Il chante. (1663, en marge.)
[676] Var. Pour ceux que tu fais naître. (Dessein)
[677] Var. Par les sacrifices de nos amants, et se déployant en demi-rond autour de celui de Jupiter, font le plus agréable spectacle de toute cette représentation, et occupent toute la face du théâtre. (Dessein et 1651-60)—L'édition de 1651 donne en outre ici la phrase suivante: «Jupiter demeure au milieu de l'air, d'où il parle à ces princes,» sans préjudice du jeu de scène du commencement de la scène VIII.
[678] Var. Accablés et confus d'une faveur si grande.... (1651)
[679] Ici encore l'édition de 1692 a corrigé cependant que en pendant que.
[680] Voyez tome IV, p. 400, note.
[681] Voyez ci-dessus, p. 257.
[682] Tome V, p. 354, note.
[683] L'esprit du grand Corneille par François de Neufchâteau, p. 190.
[684] Tome II, fol. 987 recto.—Ce qui nous fait adopter la date de 1770 pour ce manuscrit, c'est que, dans l'article consacré au Menteur, l'auteur dit que cette pièce plaît encore «après cent vingt-huit ans.»
[685] Tome I, p. 272.
[686] Voyez sur les reprises de Don Sanche l'intéressant compte rendu de M. Magnin dans la Revue des Deux-Mondes de 1844, 4e année, nouvelle série, tome V, p. 892 et suivantes.
[687] Voyez ci-après, p. 409 et 410.
[688] Tome IV, p. 133, note 1.
[689] Voyez tome IV, p. 133, note 1.—Cette Épître ne se trouve, ainsi que l'Argument qui la suit, que dans les éditions antérieures à 1660.
[690] Les éditions de 1653 et de 1655 donnent, par erreur évidemment, honneur, au lieu de humeur.
[691] Horace, Art poétique, vers 223 et 224.
[692] Ibidem, vers 288.
[693] Ibidem, vers 286 et 287.
[694] Voyez tome III, p. 117, note 1 et note a.
[695] Voyez le chapitre VI de la Poétique.
[696] Dans les éditions de 1654 et de 1656, ce mot est écrit rétraint. Voyez tome I, p. 35, note 2, et p. 54, note 1.
[697] Var. (édit. de 1650 in-8o): qu'aux incidents de sa vie et de ses mœurs.
[698] Voyez tome I, p. 56.
[699] Voyez tome I, p. 65.
[700] Voyez tome I, p. 55, note 1.
[701] Horace, Art poétique, vers 95.
[702] Voyez tome I, p. 52.
[703] Var. (édit. de 1650 in-8o): puisqu'il entre dans la définition.
[704] Voyez tome I, p. 53.
[705] Εστιν ουν τραγωδια μιμησις πραξεως (Estin oun tragôdia mimêsis praxeôs)] (Poétique, chapitre VI.)
[706] Var. (édit. de 1650 in-8o): dont il n'est pas besoin.
[707] Var. (édit. de 1650 in-8o): aucun risque.—Le mot risque était alors des deux genres.
[708] Acte II, scène IV, vers 701.
[709] Ibn Roschd Averroès, né à Cordoue, mort à Maroc en 1192.
[710] «Mores.... et animæ sententiæ sunt insigniores tragœdiæ partes: ars enim laudandi non est ars confingens hominum substantiam....» (Paraphrases Averrois in librum Poeticæ Aristotelis, Abrahamo de Balmes interprete, cap. IV.)
[711] Var. (édit. de 1650 in-8o): jusques ici.
[712] Ad Horatii de Plauto et Terentio judicium, Dissertatio.
[713] Tel est le texte de toutes les éditions; c'est aussi celui de Voltaire (1764).
[714] Voyez tome I, p. 25.
[715] Voyez tome IV, p. 134, note 2.
[716] Var. (édit. de 1655): ils le peuvent faire voir.
[717] Var. (édit. de 1650 in-8o): et si vous ne pouvez m'accorder.
[718] «Vous m'ôterez» est le texte de toutes les éditions publiées du vivant de Corneille. Voltaire y a substitué: «vous m'ôteriez.»
[719] Dans les préliminaires du Cid, au tome III, nous avons imprimé Dona. Nous aurions dû, à l'exemple des éditions publiées du vivant de Corneille, nous contenter, comme nous faisons ici, de l'abréviation D.; car nous ne savons pas si le mot employé par notre poëte était l'espagnol Dona, ou la forme francisée Donne, que nous trouvons dans Don Sanche, au vers 837 et en sept autres endroits. Le mot est écrit ainsi en toutes lettres (Donne) dans les éditions de 1663-1682; les précédentes, et celle de 1692, n'ont, même dans les vers, que l'initiale D.
[720] Var. (édit. de 1650 in-12 et de 1654-1656): où il avoit mis.
[721] L'impression de 1650 in-4o donne seule ici Mores. Dans les vers de la pièce, où le mot revient plusieurs fois, certaines éditions donnent Maures, d'autres Mores. De 1663 à 1692 aucune n'a constamment partout la même orthographe pour ce mot.—Voyez ci-dessus, p. 296 et tome III, p. 136, note 2.
[722] Var. (édit. de 1650 in-8o): connu ce qu'il pensoit être.
[723] Var. (édit. de 1650 in-8o): jusqu'à l'aimer.
[724] Var. (édit. de 1650 in-4o et in-8o): et leur commande choisir.
[725] Le mot réfugiées est omis dans l'édition de 1650 in-8o.
[726] Les bibliographes et les critiques sont très-divisés au sujet de cet ouvrage. La Huerta, dans le Catalogo alphabetico de las comedias (Madrid, 1785, in-16) qui fait partie de son Theatro hespañol, indique (p. 137) deux comédies différentes sous le même titre: el Palacio confuso de Mira de Mescua, el Palacio confuso de Lope; mais le même la Huerta déclare, dans une préface citée par M. Harzenbusch au tome IV de son Calderon, qu'il n'a vu que le Palacio confuso de Mira de Mescua, dont l'action se passe en Italie, et qu'il n'a jamais pu se procurer la pièce de Lope. M. de Schack pense qu'il n'existe qu'une seule comédie sous ce titre et croit pouvoir affirmer, à la page 44 de son Supplément, que le Palacio confuso attribué à Mescua est de Lope. Nous avons vainement parcouru les bibliothèques de Paris; un instant nous avons cru tenir les deux comédies; d'anciens catalogues manuscrits nous ont indiqué ici le Palacio confuso de Lope, là celui de Mira de Mescua; mais, malgré les recherches les plus persévérantes, les volumes ainsi désignés n'ont pu être trouvés. On voit du reste, par ce que dit Corneille, que le rapprochement que nous aurions voulu présenter au lecteur n'auroit guère porté que sur une scène du premier acte.
[727] Dom Pelage ou l'entrée des Maures en Espagne.... par le sieur de Iuuenel. A Paris, chez Guillaume Macé.... M.DC.XLV, 2. vol. in-8o.—Voyez ci-après, p. 483, note 810. et p. 489, note 817.
[728] Voyez la Notice, p. 400.
[729] Dans l'édition de 1692: «un homme.»
[730] Exspectes eadem a summo.... (Juvénal, Satire 1, vers 14.)
[731] Voyez le Discours des trois unités, tome I, p. 101.
[732] Dans l'édition de 1692: «qui restoient à examiner.» Voyez ci-dessus, p. 153, note 271, quel est, dans les diverses impressions, le contenu du volume où se trouve Don Sanche.
[733] Dans ce recueil, l'Achevé d'imprimer de Don Sanche porte la date du 13 août 1650. Voyez ci-dessus, p. 257, et p. 313, note 540.
[734] Voyez ci-dessus, p. 411, note 719.
[735] L'édition de 1692 donne chevalier, au lieu de cavalier.
[736] L'édition de 1682 porte par erreur: «en nos tyrans.»
[737] Var. Et vous ne manquez pas d'amants dignes de vous. (1650-56)
[738] On lit: «de ses affections,» dans l'impression de 1650 in-8, leçon reproduite par l'édition de 1692.
[739] Var. Vous rendre les respects dus à votre naissance. (1655)
[740] Var. Et dont, sans regarder services, ni famille, (1650 in-4o et in-12, 53 et 55)
[741] Var. Puisque vous m'ordonnez, Reine, que je m'explique. (1650-56)
[742] Var. Ici les trois princesses prennent chacun un fauteuil. (1650-56)—Voyez tome I, p. 228, note 3.
[743] Var. Et quel titre en ce rang a su vous établir? (1650-56)
[744] Var. Vous en êtes instruits, et je ne le suis pas. (1660 et 63)—Cette leçon a été reproduite par l'édition de 1692.
[745] Vous m'appelez soldat, et je le suis sans doute, dit du Guesclin dans le Don Pèdre de Voltaire (acte IV, scène II).
[746] Var. Et le même escadron qui le vint secourir. (1650-56)
[747] Ici et plus loin, au vers 262, les éditions de 1653 et de 1655 portent seules: «Soyez-vous.»
[748] On lit ici, et au vers 259, ennoblir, dans toutes les éditions publiées du vivant de Corneille. On ne distinguait pas alors anoblir d'ennoblir. Voyez le Lexique, et ci-dessus, p. 317, note 547.
[749] L'édition de 1655 porte: «qu'aux choix,» au pluriel.
[750] Molière paraît s'être rappelé cette scène en écrivant la première du troisième acte des Amants magnifiques:
«ARISTIONE. Vous savez que je suis engagée de parole à ne rien prononcer là-dessus; et, parmi ces deux princes, votre inclination ne peut point se tromper et faire un choix qui soit mauvais.
ÉRIPHILE. Pour ne point violenter votre parole ni mon scrupule, agréez, Madame, un moyen que j'ose proposer.
ARISTIONE. Quoi, ma fille?
ÉRIPHILE. Que Sostrate décide de cette préférence....
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IPHICRATE. C'est-à-dire, Madame, qu'il nous faut faire notre cour à Sostrate?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
SOSTRATE. Pourquoi me tant presser là-dessus? Peut-être ai-je, Seigneur, quelque intérêt secret qui s'oppose aux prétentions de votre amour. Peut-être ai-je un ami qui brûle, sans oser le dire, d'une flamme respectueuse pour les charmes divins dont vous êtes épris....
IPHICRATE. Vous auriez bien la mine, Sostrate, d'être vous-même cet ami dont vous prenez les intérêts.»
[751] Var. Recevra sur-le-champ ma main et la couronne. (1650 in-4o et in-8o)
[752]
Var. Eh bien! seigneur marquis, qu'est-il besoin qu'on fasse
Pour avoir quelque part en votre bonne grâce? (1650-56)
[753] Var. Voyez-vous l'arrogance? (1650-56)—Thomas Corneille dans l'édition de 1692, a changé vous voyez en vous oyez.
[754] Il doit être pour vous ce qu'a voulu la Reine. (1653-56)
[755] L'édition de 1692 a corrigé les majestés en leurs majestés.
[756] Var. Voilà, voilà que c'est, Blanche, que d'être reine. (1650-60)
[757] Var. Et n'ai mis en ces mains ce don du diadème. (1650, 53 et 56-64)
[758] Var. N'a consenti jamais à la moindre pensée. (1650-56)
[759] Var. De venger les mépris qu'on fait de sa valeur. (1650-56)
[760] Var. Ont daigné bien souvent honorer de leurs yeux. (1650-56)
[761] «A une représentation de la pièce dont nous fûmes témoin et qui eut lieu à l'époque où les parlements refusaient d'enregistrer quelques édits de Louis XV, ces vers furent applaudis de manière à donner de l'inquiétude au gouvernement, qui les fit supprimer à la représentation suivante.» (Note de Palissot.)
[762] Var. Et je le tiens rompu si je le puis remettre. (1650-56).
[763] Var. Demeure, et sois témoin avec combien d'adresse. (1650-63).
[764]
Var. Mais ont-ils méprisé vous ou votre valeur? (1650 in-4o et in-12 et 53-64)
Var. Mais ont-ils méprisé vous et votre valeur? (1650 in-8o)
[765] Var. Ne songez qu'à défendre et vous et votre gloire. (1650 in-4o et in-8o)
[766]
Var. Peut-être a-t-il changé;
Mais du moins jusqu'ici lui seul s'est engagé. (1650-56)
[767] L'édition de 1655 porte qui, pour que.
[768] Var. Tu n'es point son sujet, l'Aragon t'a vu naître. (1655)
[769] Var. Je parle à mon honneur, ne le viens point troubler. (1650-56)
[770] Var. Carlos de tout son cœur me garderoit parole. (1650-63)
[771]
Var. Et qui, du même bras qui m'étoit engagé,
Entreprend trois combats, même sans mon congé. (1650-56)
[772]
Var. Dans les occasions, sans craindre aucun reproche,
L'honneur avidement s'attache à la plus proche,
Et préfère sans honte et sans être inconstant. (1650-56)
[773]
Var. Je sais que je vous dois le sang de don Garcie;
Mais j'ai vu qu'à la Reine on perdoit le respect,
Que d'une indigne amour son cœur étoit suspect. (1650-56)
[774] Var. Et qu'étant mon sujet, il faut m'être infidèle, (1655 et 56)
[775] Var. Je voudrois toutes deux vous pouvoir satisfaire. (1655 et 56)
[776] Var. Et sa triste constance, à choisir trop timide. (1650-56)
[777] Var. Et comme il n'est enfin ni rigueur, ni mépris. (1663 et 64)
[778] Var. Qui pour un tel amant ne soient un digne prix. (1650 in-4o et in-8o)
[779] Var. Vous seriez bien sévère envers ce pauvre amant. (1650-56)
[780] Var. Vous savez quel amour il m'a toujours fait voir. (1650-56)
[781] Var. Et plût au juste ciel que j'y pusse, ou mourir. (1650-56)
[782] Vers du Cid:
Et pour t'en dire encor quelque chose de plus
(Acte I, scène V, vers 280.)
[783] Var. Quelle qu'en soit pourtant la cause et la couleur. (1650-56)
[784] Les éditions de 1653 et de 1655 portent «vous pouvez,» pour «vous pouviez.»
[786] Var. Il devroit par pitié vous quitter l'une ou l'autre. (1650-60)
[787] Var. Mais avant qu'à choisir je m'ose hasarder. (1650-56)
[788] Var. Si vous ne m'entendez, je m'expliquerai mieux. (1650-56)
[789] Var. Qui pouvoit pour Carlos ne peut plus pour un comte. (1650-64)
[790] Voyez tome I, par. 150, note 1.
[791] Var. Ils se sont l'un à l'autre attachés par ces nœuds. (1650-63)
[792]
Var. Comme une aversion qui pour tout fondement
N'a que les nœuds secrets d'un autre attachement. (1650-56)
[793] Var. Et j'aimerai des trois qui m'aura su venger. (1650-56)
[794] Var. Non des flammes qu'un autre a su mieux allumer. (1650-60)—Voyez tome I, p. 228, note 3.
[795] Var. Elle est reine, et peut tout sur l'esprit d'une mère. (1650-60)
[796]
Var. Je l'empêcherai bien qu'elle ne se ravale;
Je l'empêcherai bien d'avoir plus de bonheur. (1650-60)
[797] Var. Et l'empêcherai bien d'avoir plus de bonheur. (1663 et 64)
[798] Var. Quelle juste espérance il en faut concevoir. (1650-56)
[799] Var. Ce prince qu'il nous rend après tant de travaux. (1655)
[800] Var. Mais jugez-en vous-même, et me daignez apprendre. (1650-60)
[801] Var. Qu'il l'amenoit ici reconnoître une mère. (1650-60)
[802] Var. Madame, après cela j'ose vous dire encore. (1650-56)
[803] Var. Peut s'opposer encore à cette avidité. (1650-56)
[804] L'édition de 1655 porte seule voyons, et non voyions.
[805] Var. Blanche, ou si tu te plais à seconder sa haine. (1650 in-4o et in-8o)
[806] Var. Du moins respecte en moi l'ouvrage de la Reine. (1650 in-12 et 53-56)
[807] L'édition de 1692 a changé d'un prince en du Prince.
[808] Var. Que s'il devient mon roi, vous pouvez espérer. (1650-56)
[809] Var. Vu que depuis un mois qu'il vint des députés. (1655)
[810] «Un jour que j'étois devant l'entrée du palais royal, au milieu d'une foule de courtisans qui suivoient ma faveur, un vieux paysan m'envisagea de loin, et fendant la presse, se vint jeter à mon col, les yeux baignés de larmes. On le voulut repousser; mais il s'attacha si fermement à moi, qu'à moins de le mettre en pièces, il n'étoit pas possible de l'en arracher. Bien que cette nouveauté me surprît, si est-ce que mon étonnement ne fut pas si grand que celui des autres. Je connus aussitôt d'où procédoit sa tendresse; je connus, dis-je, que c'étoit Hipparque, ce bon vieillard qui m'avoit nourri parmi ses autres enfants, et que j'estimois alors mon père: ainsi j'empêchai qu'on ne l'outrageât, et ce bon homme reprenant haleine: «O mon fils, s'écria-t-il, est-ce vous? est-il possible que je vous trouve environné de tant de pompe? O mon fils, ne me rebutez point, ne refusez pas de me reconnoître, souffrez que j'achève à vos pieds le reste de mes jours: je suis votre père, le sang ne vous émeut-il point? Mon fils, souffrez que je vous embrasse.» J'interrompis à même temps ce bon vieillard, et contre l'opinion de tous les assistants, qui s'imaginoient que j'allois le désavouer et possible le maltraiter: «Oui, mon père, lui dis-je en le baisant, je vous reconnois.» A peine eus-je proféré ces trois ou quatre mots, que ma confusion me ferma la bouche: je m'éloignai du palais, et ne pouvant pas me résoudre même à demeurer dans la ville, après que j'eus fait accroire au pauvre Hipparque, pour me défaire de lui, que j'irois le voir au premier jour dans sa maison, j'allai m'enfermer dans une chambre de mon logis avec mon frère.» (Dom Pélage, livre V, seconde partie, p. 210-212.)—Voyez ci-dessus, p. 414, note 727.
[811] L'édition de 1655 porte seule: «Vous m'aviez perdu!»
[812] Var. Un grand peuple amassé ne veut pas qu'on les croie. (1650-56)
[813] Var. Et rien.... Mais le voici qui s'en vient plaindre à vous. (1650-56)
[814] Var. A fait trembler le More et ployer sous nos rois. (1650-56)
[815] On lit dans l'édition de 1682: «Puisque vous le savez.»
[816] Var. D'une haute valeur qu'affronte un sang abjet. (1650-56)
[817] «Hipparque ne m'eut pas sitôt abandonné qu'il courut au logis de la princesse Benilde, qui depuis la mort de son mari se tenoit à Tolède avec Ormisinde sa fille, et demandant à parler au même Oronte, des mains duquel sa femme m'avoit reçu pour me nourrir: «Monsieur, lui dit-il, je suis le plus heureux homme du monde; enfin après beaucoup d'inutiles recherches le ciel m'a fait retrouver le précieux trésor que vous aviez autrefois commis à ma garde.—Que veux-tu dire? interrompit Oronte sans le connoître.—Ha, Monsieur, lui répondit ce bon vieillard, avez-vous perdu la mémoire d'Hipparque?» A ce nom Oronte, revenant à soi, considéra ce visage, et connut que c'étoit véritablement le nourricier du fils unique de la Princesse. Alors se jetant à son col: «Oui, lui dit-il, Hipparque, je me souviens qui vous êtes, mais je n'ai pas bien conçu ce que vous venez de me dire.—Je vous ai dit, ajouta le vieillard, qu'aujourd'hui j'ai retrouvé dans Tolède votre enfant, que j'avois perdu depuis neuf ou dix années.—Est-il bien vrai?» lui répondit Oronte. Et là-dessus, courant à la chambre de la Princesse: «Madame, lui dit-il tout hors de soi, je vous apporte la plus heureuse nouvelle que vous pourriez souhaiter; votre fils le jeune prince dom Pélage, la perte duquel vous pleurez à toute heure, est aujourd'hui dans Tolède.» Là-dessus il fit entrer Hipparque, et ce bon vieillard, se jetant aux pied de Benilde, lui confirma naïvement la nouvelle d'Oronte.» (Dom Pélage, livre V, seconde partie, p. 214-216.)—Voyez ci-dessus, p. 414, note 727, et p. 483, note 810.
[818] Var. Madame: j'y saurai si mon fils vit ou non. (1655)
[819]
Var. Ah! Sanche, si par là je le puis découvrir,
Vous pouvez être sûr que vous et votre père
Aurez dans l'Aragon une puissance entière. (1650-56)
[820] Var. Il n'est aucun espoir qui vous soit défendu. (1650-56)
[821] Var. L'avoit vu plein de gloire et fort bien dans la cour. (1650-63)—L'édition de 1692 porte à la cour.
[822] L'édition de 1692 a changé ses rois en nos rois.
[823] Var. CARLOS, reconnu pour D. Sanche, à D. Léonor. (1650-60)
[824] L'édition de 1656 porte vous n'avez, pour vous n'aurez.
[825] L'édition de 1692 a changé honoroit en adoroit.
[826] Voyez ci-après, p. 501 et 505.
[827] L'édition Lefèvre la place au vingtième rang, avant Don Sanche, mais ce n'est là qu'une simple erreur matérielle, car sur les faux titres chaque pièce a bien la date qu'elle doit porter.
[828] Avertissement du Théâtre de Corneille, 1738, p. III.
[829] Tome II, fol. 991 verso.
[830] Les œuvres de Monsieur Moliere.... Paris, D. Thierry, M.DC.LXXXII, tome I, 4e feuillet recto.
[831] Acte II, scène 1, vers 413 et 414.
[832] Scène 1.
[833] Mémoires, p. 125.
[834] Lemazurier, tome I, p. 123.
[835] Ibidem, p. 250.
[836] Voyez ci-dessus, p. 401.
[837] Pages 144 et 147.
[838] Théâtre de P. Corneille avec des commentaires (1764). Préface de Nicomède.
[839] Tome I, p. 384 et 385.
[840] Observations sur la tragédie de Nicomède dans les Mémoires de Henri-Louis Lekain, p. 102-162.
[841] Lemazurier, tome II, p. 257.
[842] Voyez ci-dessus, p. 257.
[843] «Eodem fere tempore Prusias, rex Bithyniæ, consilium cepit interficiendi Nicomedis filii, dum consulere studet minoribus filiis, quos ex noverca ejus susceperat et Romæ habebat; sed res adolescenti ab his qui facinus susceperant proditur; hortatique sunt «ut crudelitate patris provocatus, occupet insidias, et in auctorem retorqueat scelus;» nec difficilis persuasio fuit. Igitur, quum accitus in patris regnum venisset, statim rex appellatur. Prusias, regno spoliatus a filio, privatusque redditus, etiam a servis deseritur. Quum in latebris ageret, non minori scelere, quam filium occidi jusserat, a filio interficitur.» (Lib. XXXIV, cap. IV.)—Appien (de la guerre de Mithridate, chapitres II-VII) et Diodore de Sicile (fragments des livres XXX et XXXII) racontent aussi les mêmes faits, et insistent sur les honteuses flatteries que Prusias adressait aux puissants de Rome.
[844] Var. (édit. de 1651 in-12-1656): par l'ordre de son fils.
[845] Var. (édit. de 1651 in-12-1656): qu'il avoit commis en le voulant faire assassiner.
[846] Ire épître du Ier livre, vers 19.—Il y a subjungere, au lieu de submittere, dans Horace.—Nous avons vu déjà Corneille considérer cette sentence morale comme un précepte littéraire. Voyez tome I, p. 261, note 1.
[847] Dans ce premier paragraphe, l'Examen ne diffère de l'avis Au lecteur que par la variante «j'ai mise,» pour «j'ai fait voir,» et l'addition de qui, au dernier membre de phrase.
[848] Corneille a notablement modifié le commencement de cet alinéa, mais à partir des mots «donnât plus d'ombrage,» jusqu'à la fin du troisième paragraphe, il n'a plus rien changé.
[849] On lit dans toutes les éditions, même dans celles de Th. Corneille et de Voltaire: «du 4.» ou «du quatrième.» C'est une erreur matérielle, qui ne doit être imputée qu'aux imprimeurs, car dans l'avis Au lecteur (p. 502), c'est bien le trente-quatrième livre qui est cité.
[850] Thomas Corneille a mis, mais à tort, nourri dans l'édition de 1692. Voyez ci-dessus, p. 502, et la note 843.
[851] Dans l'avis Au lecteur (1651-1656), il y a rendants, demeurants; dans l'Examen (1660-1692), rendant, demeurant, sans accord.
[852] Corneille, qui a beaucoup abrégé la première phrase de ce paragraphe, a remplacé ici: «qui rencontre» par «à qui j'oppose;» puis il a ajouté qui à la ligne suivante; substitué, quatre lignes plus bas, infortunes à malheurs; et entièrement changé la fin de la phrase. Pour toute la suite, il n'y a plus de rapport entre l'avis Au lecteur et l'Examen.
[853] Var. (édit. de 1663); une aversion contre la pusillanimité.
[854] Discours des trois unités, tome I, p. 115.
[855] Var. (édit. de 1660 et de 1663): plus de satisfaction et moins de régularité.
[856] Nous distinguerons par les lettres A. et B. les deux éditions de 1652; nous n'avons pas trouvé de différences, dignes d'être relevées, entre les deux de 1653.
[857] Prusias II, le chasseur, régna de 192 à 148 avant J. C.
[858] Titus Quinctius Flaminius, ou mieux Flamininus, fut consul en 198 avant J. C. Son ambassade eut lieu en l'année 183; on en trouve le récit dans les chapitres XXXIX et suivants de sa vie écrite par Plutarque. Voyez encore ci-après, p. 525, note 890.
[859] Les historiens disent bien que Prusias eut deux femmes, mais ils ne les nomment pas.
[860] Nicomède II, surnommé par dérision Philopator, fut roi de Bithynie de 148 à 90 avant J. C., après la mort de Prusias.
[861] Justin parle en termes généraux des fils de la seconde femme de Prusias, élevés à Rome, mais il n'en nomme aucun. Voyez ci-dessus, p. 502, note 843.
[862]
Var. Seigneur, je vous l'avoue, il doit m'être bien doux
De voir que, tout vainqueur, je règne encor sur vous [862-a];
Que sous tant de lauriers qui vous couvrent la tête,
Un si grand conquérant est encor ma conquête [862-b],
Et que toute la gloire acquise à vos travaux
Sert d'un illustre hommage à ce peu que je vaux [862-c]. (1651-56)
Var. Il doit m'être bien doux, je l'avouerai, Seigneur. (1660-63)
[862-a]
Qu'après de tels exploits je règne encor sur vous. (1652 B.-56)
De voir qu'étant vainqueur, je règne encor sur vous. (1652 A.)
[862-b] Un si grand conquérant soit encor ma conquête. (1652-56)
[862-c]
Serve d'illustre hommage à ce peu que je vaux. (1652 B.-56)
Est un illustre hommage à ce peu que je vaux. (1652 A.)
[863] «Racine.... a imité ce vers dans Andromaque (acte V, scène II):
Mener en conquérant sa superbe conquête.»
(Voltaire.)
—Il y a dans le texte de Racine: sa nouvelle conquête.
[864] Dans l'édition de 1692: «quelque bien.»
[865] Var. Je vous vois à regret, tant ce cœur amoureux. (1651-56)
[866] «Cette conquête éphémère de la Cappadoce fut faite, il est vrai, par Nicomède, lorsqu'il régnait après la mort de Prusias. (Note de M. Naudet; voyez la fin de la note 2 de la p. 525.)
[867] Var. Je n'oserois douter que sa vertu romaine. (1651-60)
[868] Var. Je crains leur violence, et non votre foiblesse (1651-56)
[869] Var. Au moindre jour ouvert de voir régner son fils? (1651-56)
[870]
Var. Et n'aura pas pour vous plus de fidélité
Que de respect aux droits de l'hospitalité.
LAOD. Et ceux de la nature ont-ils un privilége. (1651-56)
[871] Var. Non, non, votre retour, loin de rompre ses coups. (1651-56)
[872] Var. Et vous serez, Seigneur, la première victime. (1651-56)
[873]
Var. Mais j'ai besoin de vous de peur qu'on me contraigne:
Oui, Seigneur, il est vrai, j'ai besoin qu'on vous craigne. (1651-56)
[874] Var. Retourner a l'armée! ah! Madame, et la Reine. (1651-56)
[875] «L'arrivée d'Attale, qui interrompt assez cavalièrement l'entretien de Laodice avec Nicomède pour parler de son amour à cette princesse devant un homme qu'il n'a jamais vu et qu'il prend ensuite pour un valet; cette action, dis-je, n'est ni vraisemblable ni décente: n'est-elle pas d'autant plus extraordinaire que Corneille se montre toujours très-sévère sur les bienséances théâtrales? Ce qui m'étonne le plus, c'est qu'aucun critique n'ait remarqué cette faute, que j'estime incorrigible, à moins que Nicomède, dès le commencement de la scène, ne s'éloigne un peu vers le fond du théâtre, et n'y revienne que par degrés, lorsqu'il s'agit de discuter ses intérêts personnels.» (Lekain, Observations sur la tragédie de Nicomède, Mémoires, p. 110.)—Ce jeu de scène, à la vérité indispensable, se devine facilement et pouvait être indiqué avec plus de simplicité.
[876] Var. Un regard désarmé de tant d'àpres rigueurs. (1651-56)
[877] Var. Votre rang et le mien ne le sauroient permettre. (1651-56)
[878]
Var. Et l'on ne sait que c'est parmi ses ennemis
De regagner un fort qu'une fois il a pris. (1651-60)
[879]
Var. Aux reines comme vous qu'on voit sous son empire. (1651 et 52 B.-56)
Var. Aux reines comme vous qui sont sous son empire. (1652 A.)
[880]
Var. Que c'est à ces partis que Rome vous destine,
Mais dont vous exclurroit (sic) enfin votre origine. (1651-56)
Var. Que Rome vous promet cette haute alliance. (1660 et 63)
[881] Var. Ne vous autorisoit à cette ambition. (1651-56)
[882]
Var. Et la Reine et le Roi l'ont pour vous acheté
Assez pour n'aimer pas à le voir rejeté. (1651-56)
[883] Var. Que sans vous offenser il ne se puisse taire? (1651-56)
[884] «Ces deux vers sont de la tragédie de Cinna, dans le rôle d'Émilie, mais ils conviennent bien mieux à Émilie, Romaine, qu'à un prince arménien.» (Voltaire.)
Sache qu'il n'en est point..., etc.
(Acte III, scène IV, vers 1001 et 1002.)
[885] Var. Sachez que mon amour n'est qu'un noble projet. (1651-56)
[886]
Var. Nous allons donc penser à vous en rendre grâce.
ARS. Allez, et soyez sûr que je n'oublierai rien. (1651-56)
[887]
Var. Point de mais, ni de si;
Va, tu ne sauras rien que tout n'ait réussi. (1651-56)
[888] Var. Et ne connoisse mal qu'il n'est fourbe ni crime. (1656)
[889] «Corneille donne ici, contre la vérité historique, l'exemple d'une licence qui, à ce que nous croyons, ne doit jamais être imitée. Le Flaminius qu'il introduit dans sa pièce n'était point du tout, comme il le suppose, fils du général qui fut vaincu, et qui périt à la journée de Trasimène. Ces deux Flaminius n'avaient pas même une origine commune. Celui qui combattit contre Annibal se nommait Caïus Flaminius, et sa famille était plébéienne; l'autre, patricien de naissance, se nommait T. Quintus Flaminius, et fut en effet député à la cour de Prusias, pour y demander, au nom des Romains, Annibal, qui s'était réfugié chez ce prince. Corneille, quoique très-instruit, fut trompé, selon toute apparence, par la conformité des noms; et ce qui nous le persuade, c'est que, lorsqu'il se permet de donner volontairement quelque atteinte à la vérité de l'histoire, il ne le dissimule jamais dans l'examen de ses pièces, et qu'il y rend compte des motifs qui ont pu l'autoriser à se donner cette licence; mais on ne trouve rien ni dans la préface, ni dans l'examen de Nicomède, qui prouve que Corneille ait cru prendre ici quelque liberté.» (Palissot.)—Les noms mêmes différent: le vaincu de Trasimène se nomme C. Flaminius; l'ambassadeur que Corneille met en scène, T. Quinctius Flamininus. Voyez ci-dessus, p. 510.
[890] «Supposition gratuite du poëte. L'histoire ne dit point qu'Annibal ait tué de sa main le consul Flaminius. Mais on passe aisément sur l'invention parce que, sans cette circonstance particulière, la défaite et la mort de Flaminius suffiraient amplement à motiver le ressentiment d'un fils. Ce qui choque davantage, c'est la prétention d'Arsinoé d'être la cause première de la mort d'Annibal, c'est la fausse apologie de Rome, que dément toute l'histoire. Tite Live est plus sincère: Semper talem exitum vitæ suæ Hannibal prospexerat animo, et Romanorum inexpiabile odium in se cernens.... «Liberemus, inquit, diuturna cura populum romanum, quando mortem senis exspectare longum censent,» etc. (Lib. XXXIX, cap. LI.) Ne dirait-on pas qu'il a pris un remords à Corneille de maltraiter ses chers Romains dans cette pièce, et qu'il veut les relever un peu? Arsinoé se donne trop d'importance et se fait plus criminelle qu'elle ne l'est. Elle pouvait se rendre l'instrument des desseins de Rome afin d'en profiter pour elle-même et pour son fils. Mais qu'elle eût pu influer sur la politique du sénat et l'émouvoir à son gré, c'est une illusion à laquelle on ne se prêtera pas, pour peu qu'on connaisse l'antiquité.»—Nous n'avons pu résister au désir de citer textuellement cette excellente note, tirée de l'édition de Nicomède donnée par M. Naudet, et il nous est encore arrivé quelques autres fois de céder à des tentations semblables.
[891] L'édition de 1692 a ainsi modifié ce vers:
Et voilà le scrupule où Rome s'intéresse.
[892] Var. C'est pourquoi donc Attale entreprend sa maîtresse! (1651-56)
[893] Var. Il me l'a, grâce aux Dieux, doucement amené. (1651-56)
[894] «Les comédiens ont corrigé: j'ai feint d'être effrayée.» (Voltaire.)
[895] Var. Et si ce diadème une fois est pour nous. (1651-56)
[896] Dans l'édition de 1692: «de ta reine.»
[897] L'édition de 1692 a changé Sire en Seigneur.
[898] Var. De ce qu'on pourroit craindre est un puissant remède. (1651-56)
[899]
Var. (Des héros tels que lui ne sauroient obéir.)
Par ce lâche devoir ses hauts faits se ternissent.
ARASPE. (C'est d'ordinaire ainsi que ses pareils agissent:)
Ces jeunes cœurs enflés du bruit de leurs combats. (1651-56)
[900] Var. Sire, et ce qu'en tout autre il faudroit arrêter. (1651-60)
[901]
Var. Si je ne le dois craindre, au moins j'en dois rougir;
Et la confusion dont je me sens couvrir
Me ramène aussitôt cette vue importune. (1651-56)
[902] «Araspe semble avoir dicté à Mathan sa maxime:
Est-ce aux rois à garder cette lente justice?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dès qu'on leur est suspect, on n'est plus innocent.
(Athalie, acte II, scène V.)»
(Note de M. Naudet.)
[903] Var. Quoi qu'il ait fait pour moi, quoi que j'en doive craindre. (1651-60)
[904]
Var. La Cappadoce est vôtre et le trône d'Arsace;
Vos ordres par ma main vous ont mis en sa place,
Et je viens rendre grâce à mon père et mon roi. (1651-56)
[905] «Voltaire ne devrait-il pas à une réminiscence ces vers de Sémiramis, (acte I, scène 1):
Elle laissa tomber de son char de victoire
Sur mon front jeune encore un rayon de sa gloire?»
(Note de M. Naudet.)
[906] Var. Qui ne craindra jamais une si dure loi. (1651-56)
[907]
Var. Et les chemins ouverts par nos derniers combats
Font qu'après ce bonheur tout son peuple soupire. (1651-56)
[908] Var. Je n'ai garde à son rang de faire cet outrage (1651 et 52 A.)
[909] Var. Et n'en veux point douter, puisque vous me le dites. (1651-56)
[910]
Var. C'est votre intérêt seul que cette affaire touche.
NICOM. Et pour le vôtre seul je veux ouvrir la bouche. (1651-56)
[911] Var. Qui vous partage en vie aspire à votre mort. (1651-56)
[912] L'édition de 1692 ajoute ici: à Prusias.
[913] Var. Je fus son écolier, et je le tiens à gloire. (1651-56)
[914] Voyez ci-dessus, p. 525, note 890.—«Il n'est pas encore dans l'exactitude historique que ce soit par un Flaminius qu'Annibal ait commencé à triompher de Rome. La journée de Trasimène avait été précédée par les batailles du Tésin et de la Trébie.» (Palissot.)
[915] Var. N'offensez plus les morts. (1651)
[916] «Ces deux vers sont du nombre de ceux que les comédiens avaient corrigés.» (Voltaire.)—Lekain, dont les Observations sont postérieures au commentaire de Voltaire qu'il cite, met ici: «Et toutes les vertus....» C'était là probablement la correction déjà pratiquée par les comédiens, car dans un autre endroit il adopte un changement (voyez ci-dessus, p. 527, note 884) signalé par Voltaire comme provenant d'eux. Ce passage n'avait rien du reste qui choquât les contemporains, et Mlle de Scudéry l'avait trouvé si fort à son gré qu'elle l'avait imité. En effet, dans le Grand Cyrus, au tome X (p. 1354), dont l'achevé d'imprimer porte la date du 13 septembre 1653, Cyrus répond à la cruelle Thomiris, qui essaye une dernière fois de le détacher de Mandane: «Vous avez une grande beauté, un grand esprit, un grand cœur et mille grandes qualités, qui font que toute mon ennemie que vous êtes, j'ai encore de l'estime pour vous.» Je dois ce curieux rapprochement à M. Gandar, professeur suppléant d'éloquence française a la Faculté des lettres de Paris, qui m'a ainsi plus d'une fois fait part du fruit de ses lectures.
[917] Var. Prince, vous abusez enfin de ma bonté. (1651-56)
[918] L'édition de 1692 a ainsi modifié ce vers:
Ou laissez-moi parler, ou bien faites-moi taire.
Voyez le vers 366, et la note qui s'y rapporte.
[919]
Var. Vous m'offencez. NICOM. Autant que Rome vous honore.
PRUS. Quoi? vous continuez à m'offenser encore! (1651-56)
[920] Var. Les éditions de 1663-82 donnent, par erreur évidemment, la, au lieu de le.
[921] Var. Il la faut diviser; et dans ce beau projet. (1651-56)
[922] Var. Vous n'avez fait le Roi que garde de leur prix. (1651-64)
[923] Var. Pour le respect du Roi je ne dis rien de plus. (1651-64)
[924] Var. Et vous en donne avis de peur de vous surprendre. (1651 et 52 A.)
[925] Var. Ne touchez point en elle aux droits de diadème. (1651-60)
[926] Var. Cet esprit arrogant, et fier de ses succès. (1651-56)
[927]
Var. Semble exiger de nous quelque formalité.
Quoique j'aye sur elle une puissance entière,
J'en cache les effets sous le nom de prière. (1651-56)
[928] Var. Puisqu'elle est en nos mains, l'amour ne nous peut nuire. (1651-63)
[929]
Var. Vous verrez qu'à tous deux je rends ce que je doi,
Si vous voulez mieux voir ce que c'est qu'être roi. (1651 et 52 A.)
[930]
Var. Tout ce qu'au nom de reine ailleurs le ciel permette,
C'est la gloire d'y vivre et n'être point sujette,
D'y régner sur soi-même, et n'avoir en tous lieux. (1651-56)
[931] Voyez tome IV, p. 27, note 3.
[932] Var. Ma vie est en vos mains, et non ma dignité. (1651)
[933] Var. Nous verrons bien changer ce courage indompté. (1651-56)
[934] Var. Que je ne dois ici ni ne veux l'écouter. (1651-56)
[935] Var. Jette en un tel divorce avecque le bonheur. (1651-56)
[936] Var. Je vis dedans sa cour, je suis dans ses États. (1651-56)
[937] Var. Et connoît d'autant mieux ses dangereux amis. (1651 et 55 A.)
[938] Var. Si son intention pour ce prince est si bonne. (1651-56)
[939] «Coup d'essai, coup de maître, figure employée dans le Cid (acte II, scène II, vers 410), et qu'il ne faudrait pas imiter souvent.» (Voltaire.)
Mes pareils à deux fois ne se font point connoître,
Et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître.
[940] «N'y aurait-il pas ici une réminiscence détournée de ces vers de Silius Italicus (livre XI, vers 345 et 346):
Cannas et Trebiam ante oculos Trasymenaque busta,
Et Pauli stare ingentem miraberis umbram?»
(Note de M. Naudet.)
[941] Var. Lui-même prend le soin de les examiner. (1651-56)
[942]
Var. Le bruit de votre nom ne le rend pas jaloux,
Je n'ose le penser; mais je ne puis vous taire. (1651-56)
[943] Par une erreur singulière, les éditions de 1660-68 portent en tête de cette scène, ARASPE, pour ATTALE.
[944] Var. Tous deux avoient plus dit qu'ils n'avoient résolu. (1656)
[945] Voyez tome I, p. 150, note 1.
[946] Il y a ici comme un souvenir du dialogue qui termine la scène III de l'acte II du Menteur, et où Alcippe et Clarice se disent tour à tour l'un à l'autre, pour excuse et pour raison de leur refus, que «le père va descendre.»
[947] Var. Si je suis son rival, Madame, il est mon frère. (1651 et 52 A.)
[948] Var. Quand ils font contre vous je les crois beaucoup moins. (1651-56)
[949] L'édition de 1656 porte, par erreur, suis, pour sens.
[950] «Arsinoé joue précisément le rôle de la femme du malade imaginaire, et Prusias celui du malade qui croit sa femme.» (Voltaire.)
[951] Var. Que si la moindre tache en demeure à mon nom. (1651-56)
[952] Les éditions de 1654 et de 1656 portent: «Tout rempli,» pour «Trop rempli.»
[953]
Var. Qui ne sait qu'aller droit, ne craint que le tonnerre,
Et n'a jamais appris que les ruses de guerre. (1651-56)
[954] Voyez tome I, p. 148, note 3, et le Lexique.
[955] L'édition de 1692 a changé digne en noble.
[956] «Ce vers est beau, noble, convenable au caractère et à la situation; il fait voir tous les défauts précédents.» (Voltaire.)—«Ce vers est si beau que Voltaire s'en est ressouvenu dans Œdipe (acte III, scène II), en faisant dire par Philoctète à Jocaste:
Qui? moi, de tels forfaits! moi, des assassinats!
Et que de votre époux.... Vous ne le croyez pas!»
(Palissot.)
[957] Var. Où sa gloire se sauve à l'ombre de pouvoir. (1651-56)
[958] Th. Corneille (1692) et Voltaire (1764) donnent mes, au lieu de vos.
[959] Var. PRUSIAS, NICOMÈDE, ARASPE, GARDES. (1651-60)
[960]
Var. Elle qui vous menace, elle qui vous gourmande,
Voyez-vous pas déjà comme elle m'appréhende? (1651-56)
[961] Var. Quelle fureur t'aveugle en vertu d'une femme? (1651 et 52 A.)
[962] Var. Mais j'ai quelques amis qui le sauront gagner. (1651-56)
[963] Var. Je le fais roi du Pont, et mon seul héritier. (1651 et 52 A.)
[964]
Var. Le voyage est si long qu'avant que d'arriver,
Qui le commence bien peut le mal achever.
(PRUS. Qu'on le ramène [964-a], Araspe, et redoublez sa garde.)
ATT. Seigneur.... PRUS. Rends grâce à Rome, et sans cesse regarde.(1651-56)
[964-a] L'édition de 1652 A, porte seule ramène, pour remène.
[965] Var. Mais excusez, Seigneur, si me trouvant en peine. (1651-56)
[966]
Var. Seigneur, que vous dirai-je après tant d'avantages,
Qu'ils sont même trop grands pour les plus grands courages? (1651 et 52 A.)
[967] Var. Cet ordre, cet aveu, n'est que ce qu'il lui plaît. (1651-56)
[968] Var. D'ailleurs, aimeroit-elle en vous un diadème. (1651-64)
[969] Var. Mais pour le roi de Pont il faut ordre nouveau. (1651 et 52 A.)
[970] Var. Il faut ordre nouveau! Se pourroit-il bien faire (1651-56)
[971]
Var. Pour ne vous faire pas des réponses trop rudes
Sur ces beaux coups d'essai de nos ingratitudes. (1651-56)
[972]
Var. Pour les connoître mal j'ai trop vécu chez eux.
A leurs seuls intérêts tout ce qu'ils font s'applique,
Toute leur amitié cède à leur politique. (1651-56)
Var. Et d'un si pesant joug affranchissons ces lieux. (1660-64)
[973]
Var. Qui n'auront point pour toi de rigueurs à souffrir,
Et t'offriront les vœux que tu lui vas offrir. (1651-56)
[974] Var. Pourras-tu dans son sein dormir en assurance? (1651-56)
[975] Var. Le craint en Nicomède, et le craindroit en moi. (1651-56)
[976] Var. Sur ses nouveaux sujets faire voler sa tête. (1651 et 52 A.)
[977]
Var. Flaminius, la Reine, et votre Majesté
(Aura peine elle-même à trouver sûreté.) (1651-56).
[978] Var. Ah! rien de votre part ne me sauroit choquer. (1651-56)
[979] Var. Qu'elle mérite perdre et sceptre et diadème. (1651-56)
[980] L'édition de 1682 porte: «Vous, qui me répondez,» au présent. Nous n'avons pas hésité à maintenir le futur, qui est la leçon de toutes les autres éditions, y compris celle de 1692.
[981] Dans les éditions antérieures à 1663: advienne.
[982] Var. Vous verrez une illustre et royale hécatombe. (1651-56)
[983]
Var. Et ne craignez-vous point que mes sourdes pratiques
Ne vous aient enlevé jusqu'à vos domestiques? (1651-56)
[984] Comparez le discours de Mithridate, dans la pièce de Racine qui porte ce nom (acte III, scène 1):
Annibal l'a prédit, croyons-en ce grand homme
Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome.
[985]
Var. Quand il veut entre nous partager ce pouvoir;
Mais ne permettez point qu'elle vous y contraigne. (1651-56)
[986] Var. Contre tant de vertu je ne puis le défendre. (1651-56)
[987] Var. Prince, saurons-nous point à qui nous vous devons? (1651-56)