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Miette et Noré
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CHANT VI
LE HÉROS
Le brick partit la nuit dans un coup de mistral.
Les Saintes-de-la-Mer nous récompensent mal,
Disait Fournier bramant plus haut que la tempête.
Un mouchoir retenait son chapeau sur sa tête,
Et, le porte-voix haut, il commandait dedans,
A pleine voix, mettant son monde sur les dents.
Le brick à son départ portait toute sa toile.
Une à une il fallut ramasser chaque voile
Tandis que l’on plongeait de l’arrière à l’avant,
Et la nuit, et la mer, tout n’était que du vent
Où le bon brick pesait… ce que pèse une plume.
Le flot, fuyant, filait, devancé par l’écume !
L’écume s’en allait en folle, suivant l’air !
Et le bateau suivait, courant après la mer !
Tandis que regardant de toutes ses lumières,
Le ciel plein de frissons clignotait des paupières.
Et Miette ? Elle sort d’un ouragan plus fort
Et, — lasse à désirer mourir, — Miette dort.
Vous qui dormez aussi, braves gens, mais à terre,
Dans la ville où jamais l’homme n’est solitaire,
Dans la maison solide aux volets bien fermés,
Si le vent vous réveille un peu, — vous qui dormez,
Braves gens, sur le chaud duvet et sur la laine, —
Donnez une pensée aux matelots en peine
Qui vont chercher pour vous la laine et le duvet,
Gens qui rêvez si bien sur un tiède chevet.
Songez que leur lit bouge, et qu’ils n’y restent guère,
Que l’eau, l’air et le feu, leur font la grande guerre,
Et qu’à l’heure où le vent qui se plaint au dehors
Vous fait sentir le prix d’avoir chaud dans vos corps,
Les gabiers, — dans ce vent, — sous la nue ou l’étoile,
En danger de périr, vont serrer une voile !
A cheval, pieds croisés sur la vergue, — ou debout,
Le roulis les secoue en criant, — coup sur coup !
Qu’ils tombent sur le pont ou dans les grandes ondes,
C’est le départ certain sous les vagues profondes…
Mais ils ont un devoir, ils le font ! — Hurlez, flots !
… Bonnes gens à l’abri, pensez aux matelots !
Toussaint, François, tous deux donnent aide aux manœuvres.
Les cordes en vibrant sifflent comme couleuvres.
Pareil à l’araignée accrochée à son fil,
L’homme qui prend un ris là-haut, — est en péril,
Mais plus haut, recevant la plus rude secousse,
Sur le petit hunier, qui chante ? — c’est le mousse !
C’est l’enfant du navire ! on dirait un oiseau…
Il a chanté, l’enfant !… La hune est un berceau.
Sur le pont balayé par la mer qu’il embarque,
Fournier, plus vite et mieux obéi qu’un monarque,
S’adossant au grand mât, de sa plus grosse voix
Gronde : « A prendre trois ris au petit hunier, trois ! »
Et tel, n’ayant en plus qu’un seul foc, le brick file,
D’un trait, jusqu’aux Salins d’Hyères, derrière l’île
De Porquerolles. — Là, le lendemain au soir,
Quand Miette prit terre aux Salins : — « Au revoir, »
Dit Toussaint. — « Non, adieu ! fit Miette à voix basse ;
Morte ou vive, je veux en finir ! Je suis lasse ! »
— « Quelle nouvelle ici ? » dit-elle à la maison.
— « Jacque va marier son fils : il a raison,
Dit la mère ; son gueux de Noré n’est pas sage.
A des coqs de sa sorte il faut le mariage…
C’est Norine Toucas qu’il épouse. Il fait bien. »
Son père étant présent, Miette ne dit rien.
Or, que pense Noré ? Qu’il lui faut une fille
Qui, faite à son goût, plaise encore à sa famille ;
Que ce sera le mieux, puis qu’enfin il est temps
De faire un choix parmi ses amours de vingt ans…
Chacun sait qu’un garçon n’a, la bêtise faite,
Qu’à tourner simplement son chapeau sur sa tête.
Tant pis pour l’amoureuse. Elle devait savoir
Qu’écouter le garçon n’était pas son devoir !
… Cette Mion, — c’est vrai pourtant qu’elle est jolie,
Mais tant d’autres le sont, qu’on aime, — et qu’on oublie !
Il faut dire d’ailleurs que Noré ne sait pas
Ce que Mion se dit à peine encor, tout bas !
De sorte qu’étant bon, pas du tout méchant homme,
Mais pas du tout, Noré se conduit mal en somme.
Bast ! il n’est pas le seul et ce n’est pas d’hier
Que le galant d’un jour est oublieux et fier
Et tant que l’on verra des nids dans les ramilles,
Tant que le mois de mai conseillera les filles,
Tant que les beaux garçons auront un cœur vivant,
Je vous dis que l’histoire arrivera souvent !
Le lendemain matin, trouvant seule sa mère,
Miette, le regard fiévreux, la bouche amère,
Ouvrant des yeux cerclés qui n’avaient pas dormi :
— « Savez-vous que j’avais Noré pour bon ami ? »
Lui dit-elle ; Toinon balayait par la chambre.
— « Hélas ! je m’en doutais, surtout depuis décembre,
Dit la mère. Tu fis trop vite ton retour.
Ma belle, c’est pénible à mâcher, dis, l’amour ;
Fleur d’épines, voilà son nom, ma fille chère ! »
Et Toinon regardant Miette fit : « Pechère ! »
Miette était debout. — « Voici ce que je veux, »
Dit-elle fortement, d’un son de voix nerveux,
« Vous irez voir Noré, son père, sa famille,
Et vous direz : Je viens demander pour ma fille
Honoré, fils de Jacque André ; consentez-vous ?… »
Misé Toinon sourit tristement, d’un air doux,
Et balayant toujours : « Tu dis des choses folles !
Fais donc attention, petite, à tes paroles !
La mode est autrement : c’est toujours le garçon
Qui demande ! — Il faudra te faire une raison. »
— « C’est toujours le garçon, ma mère ? »
— « Eh oui, ma belle,
A moins… » Pourquoi Misé Toinon souriait-elle,
Immobile, debout, le balai dans sa main ? —
« A moins qu’un innocent soit, dit-elle, en chemin ! »
Son sourire disait, comme toute sa pose,
A quel point sa pensée était loin de la chose.
Or, Miette : — « Il en est ainsi pour nous, maman. »
Misé Toinon resta sur place un long moment,
Droite, comme gelée, avec son bon sourire,
Puis, — le balai tombant de ses mains, — sans rien dire
S’assit, et toutes deux plaignant l’autre à son tour,
Leur tablier aux yeux, — pleurèrent tout le jour.
Vers le soir :… « Je m’en vais leur parler ; voici l’heure.
Ils vont rentrer souper ; vois-tu, d’abord on pleure,
Puis on fait ce qu’il faut. — Pour ton père, aujourd’hui
Il dînait au travail ; s’il rentre soûl, — dis-lui
De se coucher ! s’il veut manger, la soupe est prête.
Va, courage. Ils n’y sont pas encore à leur fête ! »
Toinon partit, lissant ses cheveux de la main,
(Qui sortaient de la coiffe), et parlant en chemin
Tout haut pour préparer ce qu’elle avait à dire ;
Et les passants : « Toinon devient folle ! » Et de rire.
C’est la vie. Un quelqu’un souffre ; on rit, sans savoir.
Mais Toinon s’en allait, l’œil fixe, sans rien voir.
Noré n’est pas chez lui ; le travail le retarde.
En suivant sa pensée, il bêche, et par mégarde
Il laisse le soleil descendre à l’horizon,
Sans songer que la soupe attend à la maison.
Et voici ce qu’il roule en lui, grave de mine
Comme un bœuf qui laboure, et s’arrête, et rumine :
« De sûr, cette Miette est une brave enfant ;
Mais d’y songer encor, la raison le défend,
A cause de son père, un vrai gueux, un ivrogne,
Bon à rien, de qui boire est la grande besogne !
— Il a voulu frapper mon père un jour, ce gueux !
Maintenant c’est fini ! La colère est entre eux.
… Un beau-père pareil, ce serait bien folie !
C’est dommage ! — Miette est si brave, et jolie !
Et puis, là-bas je l’ai rencontrée en secret !
Voilà pourquoi, ce mariage, il le faudrait !
Si je pense à Mion souvent, voilà la cause !
… Je suis trop bon ! Un autre eût fait la même chose !
Et je dois l’oublier — pour cela justement !…
… Aï ! pauvre moi ! c’est un mauvais raisonnement !
… Au fond, je l’aime un peu, je crois, cette petite,
Et, dans mon cœur, entr’elle et Norine — j’hésite !
… Non, je n’hésite pas ! Miette me plaît mieux !
Mais mon père commande. Il a raison, le vieux,
De ne pas me vouloir l’ivrogne pour beau-père.
Il a sué son bien assez longtemps, j’espère !
Il l’a gagné trente ans aux sueurs de son front.
Il peut bien commander à ses fils — qui l’auront !… »
Rêvant ainsi, Noré pioche, — et parfois s’arrête
Lorsqu’il entend venir ce bruit sourd de tempête
Que l’approche d’un train répand dans les échos.
Sur sa pioche appuyé, sans relever le dos,
Le paysan alors suit, d’un œil plein de songe,
La file des maisons roulantes, qui s’allonge,
Se tord, et tous les jours il voit, toujours surpris,
Sous les vitres, ce nom étinceler : PARIS.
Et le paysan rêve alors au grand village ;
Il se tourne. — Les rails luisent comme un sillage ;
Le trait d’or du couchant les suit, horizontal,
Et le train, dans un bruit de flamme et de métal,
Lancé vers l’occident, vers Paris, la Merveille,
Obscur sur la splendeur jaune, bleue et vermeille
Du soleil que déjà l’horizon cache un peu,
S’engouffre, tout fumant, dans cette arche de feu !
Et cette vision superbe et singulière,
C’est Paris même, bruit, travail, gloire et lumière !
« Que la grand’ville est loin ! fait Noré ; mais, dit-il,
Elle est pourtant au bout de ces fers, de ce fil !
En les suivant, j’irais ! — Qu’elle doit être grande !
Tout l’esprit va là-bas. C’est elle qui commande. »
Puis, avec son travail, Noré reprend aussi
Sa première pensée, et revient à ceci :
« Qu’Antoine n’est qu’un gueux, et de la pire espèce ;
Que son père déteste avant tout la paresse,
Et ne plaisante point sur ce chapitre-là.
Et la meilleure preuve est d’hier. Jugez-la :
Hier, le vieux, courbé vers la terre trop basse,
Comme il dit, travaillait, piochant, seul. — Un gueux passe.
Un mendiant, un jeune, et sain de tout son corps !
— « Donnez-moi quelque chose ! » Il avait les bras forts…
— « Comment ? » lui fait le vieux qui, du coup, se redresse !
— « Donnez-moi quelque chose ! » — « O mangeur de paresse ! »
Crie indigné le vieux qui met en l’air la main
Et, d’un soufflet, l’envoie au mitan du chemin !
« O voleur ! fainéant ! Mendiant ! — A ton âge,
Oses-tu, malheureux ! n’avoir point de courage !
Engage-toi soldat, comme a fait mon aîné !
Va servir ton pays ! — Ce que je t’ai donné
Mettra ce que j’ai dit dans ta bonne mémoire !
A présent, si tu veux ce soir manger et boire,
Empoigne cette pioche, et travaille avec moi ! »
Le gueux fit en pleurant sa journée, et, ma foi,
Le soir, il a mangé la soupe à notre table…
Je vous dis que mon père est un vieux respectable.
Ce qu’il veut, il le veut, et c’est sagesse. Ainsi,
Faisant sa volonté, je serai sans souci.
Ma résolution de ce moment est prise,
Et rien ne m’en fera changer, quoi qu’on me dise.
Voilà. Je suis têtu, des fois, comme un mulet.
… Je ne changerai plus, — même s’il le voulait ! »
Noré pioche, enterrant ses jambes bien guêtrées.
C’est pourtant l’heure où gens et bêtes sont rentrées.
A sa maison, André, dans la salle d’en bas,
En place pour la soupe, espérant le repas
Patiemment, — ayant à son côté la table,
Où pose ce vieux bras encore respectable,
Une main sur la cuisse, — appuie au mur son dos,
Et, calme, il a croisé ses jambes au repos.
Sa mère, — elle a tantôt les nonante ans, la vieille, —
Assise dans un coin, coiffe couvrant l’oreille,
L’œil inquiet, — elle est sourde, mais elle y voit, —
File et de temps en temps elle se mouille un doigt.
Le fuseau fait zù zù, la marmite bourdonne,
Le balancier fait tac, tic tac, puis l’heure sonne.
La femme pour veiller la soupe sur le feu
Se baisse à chaque instant en se plaignant un peu,
Pousse sous le trépied le sarment et regarde
L’horloge dans sa gaine et pense : Comme il tarde !
Flambeau, sur son derrière assis, plein de souci,
Regarde le feu clair de loin, la soupe aussi,
Quelquefois le fusil aux poutres de la salle,
Puis, par la porte ouverte, au loin, le soir tout pâle,
Les vignes et les blés, les plus sur les coteaux,
Le grand ciel, et la mer où passent des bateaux.
Et tout à coup Flambeau grondant lève la tête.
— « Ce n’est donc pas encor Noré ? qu’y a-t-il, bête ? »
Dit la femme. Il jappa. C’était Misé Toinon.
— « Tiens, ce n’était pas vous que l’on attendait, non.
Qu’y a-t-il à cette heure et pour votre service ? »
— « C’est qu’il fallait, ce soir même, que je vous visse,
Dit Toinon. Il s’agit de ma fille Mion
Et de Noré. »
— « Vraiment ! pour quelle question ? »
— « Il faut les marier… Un enfant est en route. »
— « Marier ! dit la femme, et moi qui vous écoute !
Voyez comme c’est simple ! on rit, on fait l’amour,
Puis on choisit parmi ses galants un beau jour,
Et le plus beau garçon, et riche ! on le demande,
L’enfant au bras ! Allez, votre bêtise est grande ! »
— « Et pourtant, dit Toinon doucement, il le faut. »
Jacque, — toujours assis, — ne soufflait pas un mot.
La vieille regardait en filant, sans comprendre.
La mère de Noré, qui n’avait pas l’air tendre,
Se courbait pour virer sa soupe sur le feu,
Disant : « Vous êtes fous ! je vous demande un peu !
Si c’est possible ! un fils comme Noré ! si sage !
Quand son père décide un autre mariage !
… L’enfant n’est pas de lui, de sûr ! rien n’est plus sûr !
… C’est un agneau, mon fils ! tant brave ! un cœur si pur !
Je croirais qu’il a pu rire un peu, — la jeunesse, —
Mais il n’a pas fait, non, des traits de cette espèce…
Puis, sans méchanceté, Mion n’a pas le sou !
Pour s’être engagé là, mon garçon serait fou ! »
— « Cependant, dit Toinon, il faut bien qu’il la prenne. »
Misé Jacque contint sa colère avec peine :
— « Ce que vous nous contez c’est faux ! Mon beau petit,
Mon enfant, est plus franc que l’or ! il l’aurait dit ! »
Noré dans ce moment apparut sur la porte.
— « Viens, mon beau ! viens, mon fils ! Des choses de la sorte,
Peut-on dire ! — Norine et lui sont fiancés !
Écoute, mon garçon… »
Mais Jacque : « Femme, — assez !
… Le père de l’enfant de Miette, mon brave,
Est-ce toi ? » — Jacque dit ces mots de son air grave.
Noré, surpris du coup, fit : « Peut-être que oui ! »
Aï ! que m’arrive-t-il, ajouta-t-il dans lui.
Je n’avais pas songé de ma vie à la chose !
C’est possible ! — Il restait toujours la bouche close ;
Il pensait de l’esprit, non du cœur, se disant :
« Je me suis engagé pour Norine à présent !
Ce mariage-là, mon père le conseille !
Qui m’aurait dit tantôt une chose pareille !
Mais Mion, suis-je sûr d’elle ?… On n’est jamais sûr !
Il débouclait sa guêtre, un pied haut sur le mur.
— « Tu seras marié dans huit jours, dit le père.
… A qui ? »
— « Mais, dit le fils, à Norine, j’espère ! »
Il parlait en enfant, sans aller jusqu’au fond
De son cœur… — C’est ainsi que les crimes se font ! —
Au fond de tous les cœurs dort la pitié sublime.
Faute de voir en lui, Noré marchait au crime.
— « Qu’y a-t-il donc ? » dit la grand’mère se troublant,
Car Maître Jacque André, debout, devenu blanc,
Criait :
« Si c’est ainsi, — homme de peu ! — qu’on sorte ! »
Il étendait son bras d’hercule vers la porte.
« Ah ! nous faisons l’amour comme un chien ! en jouant,
Garçon ! — dehors, vaurien ! au soleil, fainéant !
Comme un chien, à la rue, au grand air ! sors, carogne !
Il n’est pas mien, celui qui fait telle besogne !
Va dehors, coq de rue et douleur de maison !
Va-t’en, si tu n’as rien à dire pour raison !
Zou ! sors, beau mendiant !… tu n’as plus de famille !…
Nous n’avons plus de fils !… nous n’avons qu’une fille :
C’est la vôtre, Misé Toinon, dites-le-lui.
Qu’elle vienne demain,… qu’elle vienne aujourd’hui,
Qu’elle vienne, l’enfant, sans rien, sans une harde,
Telle qu’elle est ! la pauvre est à moi ! je la garde !
Va-t’en donc, toi, vaurien ! je ne veux plus te voir ! »
Et la mère murmure : « Oh ! Jacque, pas ce soir ! »
En regardant le père irrité, d’un œil triste.
Sous l’injure, Noré s’endurcit et résiste.
Il marche vers la porte,… où Mion se fait voir.
Elle a suivi de loin sa mère, pour savoir.
Elle paraît, du bras appuyée à la porte,
Sa tête sur le bras, — debout, mais demi-morte,
Pâle, mais sans pleurer, car on manque de pleurs…
Et le gars au milieu de toutes ces douleurs,
Car sa grand’mère aussi pleurait, la pauvre femme,
Sans comprendre, et Toinon pleurait à fendre l’âme,
Et sa mère pleurait à sanglots dans un coin,
Sentit aussi des pleurs venir en lui — de loin,
Devint homme, — comprit enfin comment on aime,
Sentit l’amour, le vrai, se répandre en lui-même,
Et, le cœur tout changé, s’adressant à la fois
Aux quatre femmes, dit, — des pitiés dans la voix, —
Tout pâle, tout baigné dans les larmes amères,
En regardant Mion :
— « Consolez-vous, les mères ! »
Mais le bon chien Flambeau, bien avant ce mot-là,
Le regardait d’un air de lui dire : prends-la !
Maître Jacque attablé se remettait du trouble,
Et, de peur de pleurer, piquait le morceau double.
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