Madame Putiphar, vol 1 e 2
NOTES:
[1] Petrus Borel le Lycanthrope, sa Vie et ses Œuvres, chez René Pincebourde (Bibliothèque Originale, 1865).
[2] On vient tout récemment de vendre (février 1877) à l’hôtel Drouot, une collection de Lettres autographes de femmes célèbres des XVIIe et XVIIIe siècles, parmi lesquelles figurait une suite de lettres de madame de Pompadour qui pourraient donner lieu à une publication fort intéressante. Ce sont des lettres d’Antoinette Poisson à son père (de 1741 à 1753), et à son frère M. de Vendières, marquis de Marigny (de 1749 à 1762). On y voit madame de Pompadour jouant Alzire à son théâtre de Choisy, se faisant peindre par Boucher et représenter au pastel par Liotard; parlant de son petit Cochin (Charles Cochin, le dessinateur), des tableaux de Joseph Vernet, de la folie du peintre La Tour. Elle appelle M. de Vendières frérot ou Monseigneur de Marcassin, en déclinant le nom en latin et se décerne à elle-même le petit nom de Reinette. Reinette, cela ne veut-il point dire petite reine, ô marquise? Toujours est-il que ces trente-neuf lettres mises en vente, formant ensemble une soixantaine de pages, composent une piquante, alerte et charmante chronique du temps passé, et que madame de Pompadour s’y montre fort aimable et très-attirante (voyez le Catalogue de cette vente rédigé par M. Gabriel Charavay). C’est tout ce qui reste de cette précieuse collection du cabinet d’un amateur où figuraient aussi Louise de la Fayette, la duchesse de la Châtre, Marie de Hautefort, la princesse de Conti, la duchesse de Porsmouth, etc., etc.:—une Académie de femmes, le Décaméron de l’histoire.
[3] Voir notre travail sur Camille Desmoulins, Lucile Desmoulins et les Dantonistes (1 vol. in-8, chez Plon, 1872).
[4] Adroite flatterie: Madame Putiphar avoit alors quarante-deux ans.