Le livre commode des adresses de Paris pour 1692, tome 1/2
HOSTEL DE VILLE.
Prevost des Marchands.
M. de Fourcy[1], rue du Jour[2].
[1] Le même que nous avons vu plus haut parmi les conseillers d’Etat de semestre.
[2] Lisez rue de Jouy, comme plus haut, p. 51.
Eschevins[3].
[3] Il y en avoit seize et non pas quatre seulement. Ceux qui suivent ne figurent ici que parce qu’ils avoient été les derniers élus en 1690 ou 1691.
M. de la Leu[4], rue Saint Denis.
[4] Il étoit conseiller du Roi et notaire au Châtelet. L’une de ses filles épousa le fermier général Dupleix de Bacquancourt, et l’autre Verani de Varennes, receveur des tailles de l’élection de Montdidier. (Mercure, sept. 1734, p. 2089.)
M. Tardif[5], rue Saint Honoré.
[5] Il étoit, de plus, conseiller de ville. Son élection datoit de 1691.
M. Chauvin[6], rue Saint Denis.
[6] Son titre de quartenier, c’est-à-dire d’officier de police, chargé de faire respecter dans son quartier l’autorité municipale, ne l’avoit pas empêché, ce qui étoit rare, à cause du double emploi, d’arriver à l’échevinage, en 1690.
M. Savalette[7], rue Saint Antoine.
[7] Notaire au Châtelet. Il étoit fils du fameux vinaigrier de la rue Beaubourg, Savalette, dont l’histoire un peu arrangée par Le Noble, dans son Gage touché, 1711, in-12, p. 83, servit de sujet à Mercier pour sa pièce, la Brouette du Vinaigrier.
Procureurs du Roy.
M. Titon, rue Sainte Avoye.
M. Girard Substitud, Quay Pelletier.
JUGE ET CONSULS DES MARCHANDS.
Grand Juge.
M. Clerambault, rue Jean Loinctier.
Consuls.
M. Rosseau, Chevalier du Guet.
M. Arnot, rue Saint G. Lauxerrois.
M. Convert, Quay des Orfèvres.
M. la Roze, rue de la Cossonnerie ; lesquels Juge et Conseils seront chargez le 27 Janvier de la presente Année 1692.