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Le livre commode des adresses de Paris pour 1692, tome 1/2

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ADMINISTRATION DES HOSPITAUX

Gouverneurs et Administrateurs de l’Hotel Dieu et des Incurables.

Monseigneur l’Archeveque de Paris, à l’Archeveché.

Monseigneur le Premier Président, Cour du Palais.

Monseigneur le Premier Président de la Chambre des Comptes, vieille ruë du Temple.

Monseigneur le Premier Président de la Cour des Aydes devant les Capucins du Marais.

Monseigneur le Procureur Général, rue Barbette.

M. de la Reynie, rue du Boulloy.

M. de Fourcy, rue de Jouy.

M. le Pelletier, vieille rue du Temple.

M. Chuppé, rue de l’Observance.

M. Acard, vieille rue du Temple[1].

[1] Aux Archives de l’Assistance publique se trouvoit le procès-verbal de la prestation de serment, en la grand’Chambre du Parlement, des sieurs Accart, Choart, et Baussan, nommés, en 1673, gouverneurs de l’Hôtel-Dieu.

M. Guiloire, cul de sac Saint Dominique.

M. Champy, rue de la Harpe.

M. Petitpied, rue du Jour.

M. de Bragelonne, dans le Temple.

M. Goupy, rue Sainte Avoye.

M. Soufflot[2], rue des deux Ecus.

[2] Il fut un des administrateurs de l’Hôtel-Dieu jusqu’en 1717. Il fit en 1707 un rapport, qui étoit aux Archives de l’Assistance publique, sur une rébellion au faubourg Saint-Germain « contre l’exempt et les archers préposez pour veiller aux fraudes de la boucherie de l’Hôtel-Dieu, pendant le caresme. » On sait que c’est la seule boucherie qui avoit à cette époque de l’année le droit d’ouvrir et de vendre. En 1717, comme l’un des doyens, il fut chargé de veiller à l’auto-da-fé des peintures licencieuses qui s’étoient trouvées dans le legs que M. de Callières avoit fait à l’Hôtel-Dieu de tous ses biens : « Sur ce qui a esté dit par M. d’Estrechy, lisoit-on dans une pièce des Archives, que parmy les tableaux de la succession de feu M. de Callières, il s’en est trouvé quatre représentant des nudités et des postures indécentes capables de blesser la pudeur et la modestie chrestienne s’ils estoient exposez en vente, la Compagnie a aresté qu’ils seront jettés au feu, en présence de Messieurs Soufflot et d’Estréchy. »

M. le Verrier, rue Percée.

M. Levêque de Vaugrineuse, rue Saint Martin.

M. Herblot, rue Saint Germain l’Auxerrois.

M. Marchand, rue Tictonne.

M. Destrichy[3], rue Bertin Poirée.

[3] Lisez d’Estréchy. C’est le même qui est nommé dans la note précédente. En 1708, à l’époque d’une épidémie scorbutique à Paris, il fit une déclaration curieuse : « M. d’Etrechy a dit que si l’augmentation des malades venus à l’Hôtel-Dieu depuis quelques jours continue, il y en aura trois mil ou environ dans dimanche prochain. » (Archives hospitalières par Léon Brièle, 1877, in-8, p. 69.)

M. Clerambault, rue Jean Lointier.

M. Piquet, rue de la Tixeranderie.

Receveur de l’Hotel-Dieu.

M. Perlan, ruë Saint Martin.

Greffier de l’Hotel-Dieu.

M. Beaufort, Parvis Notre-Dame.

Receveurs et Greffiers des Incurables.

M. Garilde, rue du Four S. Germain.

Le Bureau de l’Hotel Dieu se tient tous les Mercredis et les Vendredis, depuis dix heures jusqu’à midi.

Il y a encore une autre scéance du même Bureau à l’Archeveché, tous les Samedis aux mêmes heures.

Messieurs du Bureau prennent une sorte de vacance pendant les vacations du Parlement, mais quelques uns ne laissent pas de s’assembler pour les affaires urgentes une fois la semaine seulement, alternativement au Bureau ordinaire et à l’Archeveché, le Vendredi au premier endroit et le Samedi à l’autre, aux heures ci-devant marquées.

Gouverneurs et Administrateurs de l’Hopital General.

CHEFS DE L’ADMINISTRATION.

Monseigneur l’Archevêque de Paris, Nosseigneurs les premiers Presidens du Parlement, de la Chambre des Comptes et de la Cour des Aydes, Monseigneur le Procureur Général, Monsieur de Fourcy et Monsieur de la Reynie, aux adresses ci-devant marquées.

ADMINISTRATEURS ORDINAIRES.

M. Pajot, rue du Bac, aux Missions Etrangères.

M. le Vieux[4], cul de sac des Bourdonnois.

[4] Quand les Hôpitaux et les Incurables firent banqueroute en 1689, il passa pour y avoir contribué par ses malversations. C’est sur cette banqueroute, d’où vint la ruine de tant de gens, qui avoient prêté aux hôpitaux leurs deniers à rentes viagères ou à fond perdu, que La Bruyère écrivit : « Le fonds perdu, autrefois si sûr, si religieux et si inviolable, est devenu avec le temps et par les soins de ceux qui en étoient chargés, un bien perdu. » De quelques usages, § 39. — Les Clés disent qu’on chassa les administrateurs accusés de friponnerie. Le Vieux, quoiqu’elles le nomment, n’en étoit pas, puisque trois ans après nous le trouvons encore ici parmi les administrateurs de l’Hôpital général.

M. Meliand, rue Saint Loüis du Marais.

M. Pinette, à l’Oratoire du Fauxbourg Saint Michel.

M. le Caron, rue Bardubec.

M. Hourlier[5], rue des fossez saint Michel.

[5] Nous le connaissons déjà comme bailli du Palais. — Le 14 août 1671, il prit part aux mesures adoptées pour donner des nourrices aux Enfants trouvés. Il émit alors une opinion intéressante sur la recherche des pères pour cette catégorie d’enfants : « Monsieur Hourlier, bailly du Palais, lisoit-on à cette date dans une pièce des Archives hospitalières, a dit qu’il avoit esté cy-devant rendu plusieurs sentences au Châtelet, portant condamnation contre plusieurs particuliers trouvés estre pères d’aulcuns enfans trouvez, lesquelles sentences n’ont point esté suivies d’exécution. A esté arresté qu’on fera ses efforts pour retrouver lesdictes sentences, et Monsieur le Procureur du Roy supplié d’en prendre soin. »

M. Blin, quay des Augustins.

M. Berthelot, près la place des Victoires[6].

[6] C’est Berthelot l’aîné, que nous avons vu plus haut au chapitre des fermiers généraux des Monnoies. Devenu fort riche, il usoit bien de sa fortune, et s’étoit ainsi donné des droits à prendre place dans l’administration des Hospices. On lui dut en partie celui des Convalescents : « Il a esté dit, lisons-nous dans le Récolement des archives hospitalières dressé par M. Brièle, que le prieuré de Saint-Julien estoit plus propre à cet hospice, et mesme y avoit esté destiné dès le commencement. On a dit aussi que M. Berthelot, qui a donné 60,000 livres et promis quarante autres mille livres, a témoigné n’avoir point d’attache pour le lieu. » (Janv. 1675.)

M. Petitpas, Parvis Notre Dame.

M. Husson, rue du Roy de Cicile.

M. Guilloire, cul de sac saint Dominique.

M. Rillart, près Saint Paul.

M. Petitpied, rue du Jour.

M. Briçonnet, près les Enfans Rouges.

M. de Bie, rue Bardubec.

M. le Bœuf, Isle Notre Dame.

M. le Febvre, près saint Sulpice.

M. Thieriac, près l’Ave Maria.

M. de Fremont[7], porte Gaillon.

[7] Nous avons parlé de lui plus haut au chapitre des Gardes du Trésor royal.

M. Boucot[8], rue Hautefueille.

[8] Il figure déjà plus haut parmi « les gardes des rôles des offices de France. »

M. David, cul de sac saint Sauveur.

M. Braquet, Cloitre Notre Dame.

M. Soubeiran, près l’Oratoire saint Honoré.

M. Gourdon[9], à l’Hotel de Guyse.

[9] Il avoit prêté serment, en 1681, comme « receveur charitable de l’Hôpital général. »

M. Colin[10], Isle Notre Dame.

[10] Il semble avoir été chargé des aumônes de Mme de Miramion pour les hospices : « Monsieur Colin, lisons-nous dans le Récolement des archives hospitalières, p. 138, a apporté 64 louis d’or, valant 903 livres, que lui a donnés Madame de Miramion, procédés de la queste faicte à la Cour. » (1694, 28 avril.)

M. Badoulleau, rue des Prouvaires.

M. le Febvre, Cousture sainte Catherine.

M. Pirot, rue de Ventadour.

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