Vers la lumière... impressions vécues : $b affaire Dreyfus
A la mémoire vénérée
de
SCHEURER-KESTNER.
L’Auteur et l’Éditeur déclarent réserver tous leurs droits de reproduction et de traduction pour tous les pays, y compris la Suède et la Norvège.
Cet ouvrage a été déposé au ministère de l’Intérieur (Section de la Librairie), en janvier 1900.
De cet ouvrage, il a été tiré à part
dix exemplaires sur papier de
Hollande.
ÉMILE COLIN, IMPRIMERIE DE LAGNY (S.-&-M.)
EN PRÉFACE
Voici l’article que, le 24 janvier 1895, convaincue, comme tout le monde, de la culpabilité de Dreyfus, j’écrivais dans le journal l’Éclair.
Il y a, de cela, tantôt cinq ans : je n’ai pas à y changer un mot.
Et même, l’intuition qui se dégage de certaines phrases m’a incitée à le choisir pour préambule à mes impressions d’aujourd’hui.
Que l’on excuse l’ironie survenue quant aux charges morales inhérentes au commandement : elle n’est point mon fait, mais l’œuvre des circonstances.
« L’oreiller a bougé, sur le visage de la victime... le règne du silence est clos. »
Ayant écrit ceci, je devais écrire cela.