Contes populaires de Lorraine, comparés avec les contes des autres provinces de France et des pays étrangers, volume 2 (of 2)
XLVIII
LA SALADE BLANCHE & LA SALADE NOIRE
Il était une fois une femme qui avait deux enfants, un petit garçon et une petite fille. Un jour qu'elle venait de cuire, elle leur donna à chacun de la michotte[43] et dit à la petite fille d'aller dans les champs cueillir de la salade. L'enfant mit sa michotte dans son panier et partit.
Chemin faisant, elle rencontra la Sainte-Vierge, qui lui dit: «Où allez-vous, ma chère enfant?—Je vais chercher de la salade, madame.—Qu'avez-vous dans votre panier?—De la michotte, madame. En voulez-vous?—Non, mon enfant,» dit la Sainte-Vierge, «gardez-la pour vous. Tenez, voici une boîte; vous ne l'ouvrirez pas avant d'être rentrée à la maison. Allez cueillir votre salade, mais passez par la porte blanche et non par la porte noire.»
La petite fille passa par la porte blanche: c'était la porte du ciel. Elle trouva de belle salade blanche qu'elle cueillit. De retour à la maison, elle fut grondée par sa mère, qui lui demanda pourquoi elle était restée si longtemps dehors. Au premier mot que répondit la petite, il lui sortit de la bouche des perles, des diamants, des émeraudes. La boîte que lui avait donnée la Sainte-Vierge en était également remplie.
La mère, tout émerveillée, dit alors au petit garçon d'aller à son tour cueillir de la salade, dans l'espoir qu'il aurait la même chance. Elle lui mit aussi de la michotte dans son panier, et le petit garçon partit. Il ne tarda pas à rencontrer la Sainte-Vierge, qui lui dit: «Où vas-tu, mon ami?—Cela ne te regarde pas.—Que portes-tu dans ton panier?—De la michotte, mais ce n'est pas pour toi.—Tiens,» dit la Sainte-Vierge, «voici une boîte; tu ne l'ouvriras pas avant d'être rentré à la maison. Va maintenant cueillir ta salade et passe par la porte noire.»
Le petit garçon passa par la porte noire, qui était celle de l'enfer: il trouva de vilaine salade noire, qu'il cueillit et rapporta à la maison. Quand il rentra, sa mère, voyant la salade noire, lui demanda où il l'avait été chercher. «Je n'en sais rien,» dit le petit garçon; «je suis passé par une porte noire.»
Pendant qu'il parlait, il lui sortait des vipères de la bouche; la boîte aussi en était pleine. La mère, au désespoir, fit des reproches à la petite fille, qu'elle croyait cause de l'aventure arrivée à son frère.
Une nuit, on entendit les deux enfants chanter. La petite fille disait:
«Fleurs et roses!»
Et le petit garçon répondait:
«Couleuvres et serpents!
—Fleurs et roses!
—Couleuvres et serpents!»
En disant ces mots, ils moururent tous les deux.
NOTES:
[43] Sorte de galette.
REMARQUES
Ce conte présente la même idée que le conte de Perrault les Fées, et qu'un conte recueilli, au XVIIe siècle également, par le Napolitain Basile (Pentamerone, nº 37). Comparer la première partie du conte hessois nº 13 de la collection Grimm, un autre conte allemand (Prœhle, II, nº 5), un conte lithuanien (Chodzko, p. 315), un conte portugais (Coelho, nº 36).—Mais il existe des variantes de ce même thème qui se rapprochent davantage de notre conte sur certains points.
Ainsi, dans un conte tyrolien (Zingerle, I, nº 1), une petite fille est allée cueillir des fraises avec son frère. Elle répond poliment aux questions d'une belle dame, qui est la Sainte-Vierge, tandis que le petit garçon répond malhonnêtement. La Sainte-Vierge donne à la petite fille une boîte d'or, au petit garçon une boîte noire. Quand ce dernier ouvre sa boîte, il en sort deux serpents qui l'emportent. De la boîte de la petite fille sortent deux anges, qui emmènent l'enfant au ciel.—Comparer un conte allemand de la collection Kuhn et Schwartz (p. 335). Là le petit garçon refuse de donner de son déjeuner à un nain, et le diable sort de la boîte pour lui tordre le cou.
Dans un conte souabe (Meier, nº 77), une petite fille s'en va aux fraises. Elle rencontre un ange, à qui elle donne d'abord tout son déjeuner, puis plus tard une partie des fraises qu'elle a cueillies. L'ange lui dit qu'auprès de la porte de la ville elle trouvera une boîte: elle devra prendre cette boîte, mais ne l'ouvrir qu'une fois rentrée au logis. Or, la boîte est remplie de pierres précieuses et de pièces d'or. Une autre petite fille, ayant appris la chose, s'en va à son tour au bois; mais elle répond grossièrement à l'ange et refuse de lui rien donner. Aussi, dans la boîte qu'elle a rapportée de la forêt, il ne se trouve que «des diablotins tout noirs».—Ajoutons encore, à cause d'un détail particulier, un conte flamand (Wolf, Deutsche Mærchen und Sagen, nº 38), où nous retrouvons un petit frère et une petite sœur. Ici, c'est le petit frère qui se montre bon envers la Sainte-Vierge et Jésus, qui ont pris la forme de vieilles gens. Jésus donne au petit garçon une boule blanche, à la petite fille une boule noire, et les boules, en roulant, conduisent les enfants à deux portes: le petit garçon à une porte blanche, d'où sortent des anges qui l'emmènent au ciel; la petite fille à une porte noire, d'où sortent des diables qui l'emportent en enfer.
Dans un conte écossais traduit par M. Loys Brueyre (p. 55), une princesse, qui a quitté la maison paternelle où sa marâtre la rendait trop malheureuse, partage avec un vieillard ses provisions de route. Sur le conseil du vieillard, elle va s'asseoir sur le bord d'un certain puits, d'où il sort successivement trois têtes d'or qui demandent à la princesse de les laver et de les peigner. La jeune fille leur rend gracieusement ce service, et, de ce moment, entre autres dons que lui ont faits les trois têtes, il tombe de ses lèvres, toutes les fois qu'elle parle, un diamant, un rubis, une perle. La fille de la marâtre veut aussi tenter l'aventure. Elle se montre brutale à l'égard du vieillard et des trois têtes, et, au lieu de pierres précieuses, c'est un crapaud et une grenouille qui s'échappent de sa bouche à chaque parole qu'elle prononce.
Le service rendu aux «têtes d'or» se retrouve sous une forme moins adoucie dans d'autres contes. Dans un conte tyrolien (Zingerle, II, p. 39), qui offre beaucoup de ressemblance avec le conte du même pays analysé plus haut, ce qu'un vieux nain demande à un petit frère et une petite sœur, c'est de lui chercher ses poux. Il en est à peu près de même dans deux contes serbes: dans le premier (Vouk, nº 35), une jeune fille reçoit deux dons d'une femme envers laquelle elle a été complaisante: quand elle pleure, ses larmes sont des perles; chaque fois qu'elle rit, une rose d'or tombe de ses lèvres. Dans le second (nº 36), c'est à l'égard d'un dragon que la jeune fille ne manifeste point de dégoût; comme, de plus, elle a fait pendant plusieurs jours le ménage du dragon, celui-ci lui dit, quand elle s'en va, de choisir entre plusieurs coffres. Elle prend modestement le plus léger, et, revenue chez sa marâtre, elle le trouve plein de ducats. La marâtre s'empresse d'envoyer chez le dragon sa fille à elle, qui fait tout le contraire de sa belle-sœur. Elle rapporte à la maison le coffre le plus lourd; mais, quand elle l'ouvre, il en sort deux serpents qui lui arrachent les yeux, ainsi qu'à sa mère.
⁂
Le thème que nous examinons se rattache à un autre thème bien connu, celui du nº 24 de la collection Grimm (Frau Holle). Dans une forme irlandaise de ce dernier thème (Kennedy, II, p. 33), que nous donnerons comme spécimen, une jeune fille est jetée dans un puits par sa marâtre. Quand elle reprend connaissance, elle se trouve dans une belle prairie. Elle se montre charitable et obligeante à l'égard de divers êtres qu'elle rencontre sur son chemin, et arrive enfin à une maison isolée où demeure une sorcière qui lui offre d'entrer à son service: comme salaire, elle aura, quand elle partira, le choix entre trois coffrets, dont l'un contient plus de trésors que n'en possède un roi. Grâce à ses obligés, la jeune fille peut exécuter plusieurs tâches qui lui sont imposées par la sorcière et savoir quel coffret choisir (des trois coffrets, d'or, d'argent et de plomb, il faut prendre le dernier). Avec leur secours également, elle échappe, quand elle s'en retourne, à la poursuite de la sorcière. Elle revient à la maison paternelle, où sa marâtre est bien surprise de voir les trésors qui sortent du coffret. La marâtre dit à sa fille à elle de se jeter dans le puits, comme sa belle-sœur, espérant qu'elle aura le même bonheur. Mais la méchante fille est hautaine et désagréable avec tout le monde, et il lui arrive les plus fâcheuses aventures. De retour chez elle, plus morte que vive, avec le coffret d'or, elle l'ouvre, et il en sort des crapauds et des serpents qui remplissent toute la maison.
Chez une peuplade qui habite entre la mer Caspienne et la mer Noire, on a recueilli un conte de ce genre (Mémoires de l'Académie de Saint-Pétersbourg, 7e série, t. 17, 1872, nº 8, p. 59). Il s'agit de deux jeunes filles, l'une laborieuse, l'autre fainéante. Un jour, pendant que la première tire de l'eau d'un puits, la corde casse, et le seau tombe au fond du puits. De peur d'être grondée, la jeune fille descend dans le puits pour reprendre le seau. Elle arrive chez Ivan Moroz (Jean la Gelée), qui la prend à son service. Comme récompense, elle reçoit de lui une bague ornée de brillants et plein son seau de pièces de cinq kopeks. La paresseuse veut avoir, elle aussi, un beau cadeau. Elle descend dans le puits; mais elle ne rapporte de chez Ivan Moroz que des glaçons dans son seau. Ainsi que dans le conte de la collection Grimm, le coq de la maison salue le retour de chacune des jeunes filles: «Kikeriki! dans le seau de la travailleuse, il y a des pièces de cinq kopeks!—Kikeriki! dans le seau de la paresseuse, il y a des morceaux de glace!»
Il faut encore citer un conte de l'extrême Orient, assez altéré, qui a été recueilli chez les Kariaines de la Birmanie. En voici l'analyse, telle qu'elle a été donnée par M. F. Mason dans le Journal of the Asiatic Society of Bengal, t. 34 (1865), 2e partie, p. 228: Un jour, une petite fille s'en était allée au ruisseau pour puiser de l'eau. Elle laissa échapper son seau, qui fut emporté par le courant. Elle se mit à courir sur la rive pour le rattraper, et arriva près d'un barrage qui appartenait à un géant. Peu après, le géant vint pour pêcher et il allait la manger; mais l'enfant lui raconta naïvement son histoire, et le géant l'épargna et l'emmena chez lui. La géante aurait bien aimé de se régaler d'un aussi friand morceau, mais le géant protégea l'enfant, qui devint leur fille adoptive.—Un jour les géants, étant allés chercher des provisions, laissèrent la petite fille à la maison en lui recommandant de ne point regarder dans deux paniers qui étaient dans un coin de la chambre. A peine se vit-elle seule, qu'elle jeta un coup d'œil dans les paniers: l'un était plein d'or et d'argent; l'autre, de crânes humains. Après avoir fait cette découverte, elle ne cessa d'importuner les géants pour qu'ils lui permissent de retourner chez elle, et finalement ils y consentirent; mais la vieille géante demanda à la petite fille, avant que celle-ci se mît en route, de lui chercher ses poux. En lui examinant la tête, la petite fille fut bien étonnée de la voir remplie de serpents verts et de mille-pieds. Elle demanda une hache et se mit à frapper et à tailler dans la tête de la géante, jusqu'à ce que celle-ci ne pût plus y tenir, et alors la permission de partir lui fut donnée. (Comparer la forme bien conservée dans les contes serbes cités plus haut.) Avant son départ, les géants lui dirent qu'elle pouvait emporter un des deux paniers, celui qu'elle voudrait. La jeune fille leur dit: «Comme vous commencez à devenir âgés et que vous ne pourrez plus facilement tresser des paniers, je prendrai le vieux.» Elle savait que le vieux panier contenait l'or et l'argent. Voilà donc la jeune fille partie; mais auparavant la géante lui avait donné un conseil: «Quand tu arriveras auprès d'une eau noire, peigne tes cheveux et nettoie tes dents. Quand tu arriveras auprès d'une eau rouge, essuie tes lèvres; enfin, quand tu arriveras auprès d'une eau blanche, baigne-toi dedans.» La jeune fille se conforma à ces instructions, et elle parvint saine et sauve à la maison, où bientôt le bruit de ses richesses amena auprès d'elle tous ses parents et ses amis: elle donna à chacun d'eux une tasse pleine d'or et d'argent.—Parmi ceux à qui elle avait fait ce présent, il y avait un jeune homme qui ne se trouva point satisfait. Il résolut de tenter la fortune et de chercher à obtenir des géants un plein panier d'or et d'argent. Il réussit à se faire adopter comme fils par les géants; ceux-ci, dans la suite, lui permirent de s'en retourner et lui dirent d'emporter un panier. Le jeune homme n'avait pas regardé dans les paniers; il choisit le vieux, comme avait fait la petite fille. Mêmes avis lui furent donnés, au sujet des rivières qu'il avait à traverser; mais il n'y prêta aucune attention et fit diligence pour arriver chez lui le plus tôt possible. Rentré au logis, il ouvrit le panier: à sa grande horreur et à son grand désappointement, il le trouva rempli de crânes humains. Mais il n'eut pas beaucoup de temps pour songer à sa déconvenue, car le géant, qui était à ses trousses, tomba sur lui et le mangea sur l'heure.
Au Japon, les petits livres à l'usage des enfants, dont nous avons déjà parlé (II, p. 105), contiennent un conte qui se rattache encore au même type. Dans ce conte, traduit par M. A.-B. Mitford (Tales of Old Japan, p. 249), un vieux bonhomme a un moineau qu'il aime beaucoup. Un jour, en rentrant chez lui, il ne le retrouve plus, et il apprend de sa femme que celle-ci a coupé la langue à l'oiseau, parce qu'il lui avait mangé son empois, et qu'elle l'a chassé de la maison. Très désolé, le bonhomme s'en va à la recherche de son moineau, qu'il finit par retrouver, et le moineau l'introduit dans sa famille, où il est fort bien régalé. Quand le bonhomme est sur le point de s'en retourner, le moineau lui dit d'emporter comme souvenir celui de deux paniers d'osier qu'il voudra. Le bonhomme, alléguant qu'il est vieux et faible, choisit le plus léger. (Comparer les deux coffres du second conte serbe.) Arrivé chez lui, il trouve le panier plein d'or, d'argent et d'objets précieux. A cette vue, la vieille femme, qui est très cupide, déclare qu'elle veut aussi aller rendre visite au moineau. Elle se fait admettre dans la maison de celui-ci, qui se donne fort peu de peine pour la bien recevoir. La vieille lui ayant demandé un souvenir de lui, le moineau lui présente, comme à son mari, deux paniers: la vieille choisit naturellement le plus lourd et l'emporte. Mais, quand elle l'ouvre, il en sort toute sorte de lutins qui se mettent à la tourmenter. (Comparer les «diablotins» du conte souabe.)
Enfin, dans l'Inde, il a été recueilli, au Bengale, un conte qui, malgré certaines altérations, se rapporte bien évidemment à ce même thème (Lal Behari Day, nº 22): Un homme a deux femmes, une jeune et une vieille. Cette dernière est traitée par l'autre comme une esclave. Un jour, sa rivale, en fureur contre elle, lui arrache l'unique touffe de cheveux qu'elle a sur la tête et la met à la porte. La vieille s'en va dans la forêt. Passant auprès d'un cotonnier, elle a l'idée de balayer la terre autour de l'arbre: celui-ci, très satisfait, la comble de bénédictions. Elle fait de même à l'égard d'autres arbres, bananier, tulasi, ainsi qu'à l'égard d'un taureau, dont elle nettoie l'abri. Tous la bénissent aussi[44]. Elle arrive ensuite auprès d'un vénérable mouni (sorte d'ascète), et lui expose sa misère. Le mouni lui dit d'aller se plonger une fois, mais une fois seulement, dans un certain étang. Elle obéit et sort de l'eau avec les plus beaux cheveux du monde, et toute rajeunie. Le mouni lui dit alors d'entrer dans sa hutte et d'y prendre, parmi plusieurs paniers d'osier, celui qu'elle voudra. La femme en prend un d'apparence très simple. Le mouni le lui fait ouvrir: il est plein d'or et de pierres précieuses et ne se vide jamais. En s'en retournant à la maison, elle passe devant le tulasi. L'arbre lui dit: «Va en paix: ton mari t'aimera à la folie.» Puis le taureau lui donne deux ornements de coquillages, qui étaient autour de ses cornes, et lui dit de se les mettre aux poignets: quand elle les secouera, elle aura tous les ornements qu'elle voudra. Le bananier lui donne une de ses larges feuilles, qui se remplira, à volonté, de mets excellents. Enfin le cotonnier lui fait présent d'une de ses branches qui lui fournira, si elle la secoue, toute sorte de beaux habits. Quand elle rentre à la maison, l'autre femme n'en peut croire ses yeux. Ayant appris les aventures de la vieille, elle s'en va aussi dans la forêt; mais elle passe sans s'arrêter auprès des trois arbres et du taureau, et, au lieu de ne se plonger qu'une fois dans l'étang, comme le mouni le lui avait dit, elle s'y plonge deux fois, pour devenir plus belle encore. Aussi sort-elle de l'eau laide comme auparavant. Le mouni ne lui fait aucun présent, et, dédaignée désormais de son mari, elle finit sa vie comme servante de la maison.
⁂
Dans des contes orientaux nous retrouvons encore un détail de nos contes européens. Le héros d'une histoire du Touti-Nameh persan (t. II, p. 72 de la traduction de G. Rosen) a ce don particulier que, toutes les fois qu'il rit, des roses tombent de ses lèvres. (Comparer un conte indien du Bengale, cité dans les remarques de notre nº 21, la Biche blanche, I, p. 235.) Dans un conte populaire actuel de l'Inde, recueilli dans le Deccan par miss M. Frere (nº 21), ce sont des perles et des pierres précieuses qui s'échappent de la bouche d'une princesse, dès qu'elle l'ouvre.—Comparer l'introduction au Pantchatantra de M. Th. Benfey, pp. 379-380.
NOTES:
[44] Les services rendus à ces divers êtres rattachent ce conte indien, plus étroitement que les autres contes orientaux dont nous venons de donner l'analyse, au thème du conte irlandais et des autres contes européens du même type.