Contes populaires de Lorraine, comparés avec les contes des autres provinces de France et des pays étrangers, volume 2 (of 2)
LXXVII
LE SECRET
Un homme a l'habitude de dire à sa femme, qui naturellement se récrie: «Je te dis que tu me ferais bien pendre!»
Un jour, il va acheter un porc, le tue et l'enterre dans la forêt. Quand il rentre à la maison, sa femme lui dit: «Tu n'as pas l'air gai.—Ah!» répond le mari, «si tu savais! J'ai tué mon camarade et je l'ai enterré dans le bois. Surtout n'en dis rien à personne.»
La femme s'en va chez la voisine, et à peine s'est-il passé un quart d'heure qu'elle lui a conté toute l'affaire, en lui recommandant bien de n'en point parler. La voisine jase à son tour, et le bruit de l'assassinat parvient aux oreilles de la gendarmerie.
Le brigadier se présente chez l'homme et lui enjoint de le conduire dans la forêt à la place où il a enterré le cadavre. L'homme l'y conduit, et, au grand ébahissement du brigadier, c'est un cochon que l'on déterre.
Rentré chez lui, l'homme dit à sa femme: «Quand je te disais que tu me ferais bien pendre!»
REMARQUES
Nous n'avons trouvé ce conte que dans trois collections de contes populaires européens: dans la collection de contes siciliens publiée par M. Pitrè (nos 169 et 252); dans les Contes de la Haute-Bretagne, de M. Sébillot (II, nº 49), et dans les contes allemands de la principauté de Waldeck, recueillis par M. Curtze (p. 161).
Le premier conte sicilien est celui qui se rapproche le plus du nôtre: Un homme est persuadé que sa femme lui veut tout le bien du monde: elle lui fait tant de caresses! Il parle un jour à son compère du bonheur qu'il a d'avoir une telle femme. Le compère, qui est un fin matois, dit que c'est en paroles qu'elle l'aime, et qu'il faudrait la mettre à l'épreuve. Le mari, d'après les conseils du compère, achète au marché une tête de bélier encore saignante, l'enveloppe dans un mouchoir et rentre chez lui, l'air tout troublé. Il dit à sa femme qui regarde avec étonnement le mouchoir ensanglanté: «J'ai tué un homme.» La femme va le dénoncer à la justice. Le juge arrive et demande au mari où est la tête de celui qu'il a assassiné. «Je l'ai jetée dans le puits,» dit le mari. On fait descendre un homme dans le puits; il trouve la tête et crie: «Mais elle a des cornes!» Le juge reste stupéfait. Voilà comment le mari fut édifié sur le bien que lui voulait sa femme.
Dans le conte breton, un homme, qui veut savoir si sa femme est bavarde, coupe la tête d'un ajonc (jan, en patois) avec sa faucille, et dit à sa femme qu'il a coupé la tête d'un Jean. La femme se laisse aller à parler de la chose à sa voisine, qui va prévenir la gendarmerie. Le brigadier et ses hommes se rendent à l'endroit où l'homme travaille, et celui-ci leur montre la tête du jan qu'il a coupée.
Dans le conte allemand, ce conte n'est qu'une partie d'un ensemble: Un père conseille à son fils de ne pas planter de sapin dans sa cour, de ne point avoir de pigeons, et de ne pas raconter à sa femme tout ce qu'il a sur le cœur. Le fils, après la mort du père, veut voir si celui-ci a eu raison de lui faire ces recommandations. Il commence par planter un sapin dans sa cour: la chèvre du voisin l'ayant fendu avec ses cornes, il la tue; de là procès et toute sorte de désagréments. De même, à l'occasion des pigeons, qu'il laisse sortir en temps prohibé, ennuis et amendes. Ensuite notre homme tue un coq et l'enterre dans son jardin au pied d'un pommier. Pendant la nuit, il ne fait que soupirer. «Qu'as-tu donc?» lui dit sa femme.—«J'ai tué un homme et je l'ai enterré dans le jardin au pied du pommier.» Trois mois après, il a, un jour, une dispute avec sa femme et veut la frapper; celle-ci sort de la maison en criant: «Coquin, sais-tu bien que tu as tué un homme et que tu l'as enterré au pied du pommier?» On arrête le mari, on le conduit devant la justice. L'affaire s'explique, et l'homme dit qu'il voit maintenant que son père était bon prophète.
La conclusion du second conte sicilien montre que ce conte a dû, à l'origine, offrir de l'analogie, pour la forme générale, avec le conte allemand. Après la découverte de la tête de bélier, il se termine par ces conseils, mis dans la bouche du mari, et non de son père: «Ne confiez pas de secret aux femmes; ne prenez pas de sbire pour compère; ne louez pas de maison où il y ait une treille.» La dernière recommandation est très faiblement justifiée dans le récit tel qu'il existe actuellement.—Un conte napolitain, cité par M. Pitrè (IV, p. 124), a les trois recommandations suivantes: «Ne pas élever les enfants des autres; ne pas prendre de sbire pour compère; ne pas confier ses secrets à sa femme;» mais, comme dans le conte allemand et dans presque tous les contes que nous aurons encore à résumer, c'est un père qui a légué ces conseils à son fils.
Tous les contes qui vont suivre,—contes orientaux ou contes européens provenant de la littérature du moyen âge et du XVIe siècle,—présenteront, comme ce conte allemand, notre thème en combinaison avec d'autres éléments, parmi lesquels il occupe la place prépondérante.
Prenons d'abord les contes qui, pour cette partie commune, se rapprochent le plus du nôtre.
Dans un conte afghan du Bannu (Thorburn, p. 178), un père, sur son lit de mort, donne à son fils les trois conseils suivants: Ne jamais confier un secret à sa femme; ne pas se lier d'amitié avec un cipaye (soldat); ne pas planter d'arbre épineux dans sa cour[125]. Ces conseils paraissent si peu raisonnables au jeune homme, qu'aussitôt il se fait ami d'un cipaye; puis il plante un arbre épineux dans sa cour; enfin, après avoir tué une chèvre, il la jette dans un puits desséché et dit à sa femme en grand secret qu'il a tué quelqu'un. Aussitôt la femme va parler, en grand secret elle aussi, de l'assassinat à sa voisine. Quelque temps se passe: l'arbre a grandi, le cipaye est devenu officier de police, et l'histoire de l'assassinat est parvenue aux oreilles du roi. L'officier de police est envoyé pour arrêter le prétendu meurtrier, et il le trouve assis sous l'arbre épineux. Quand le jeune homme se lève pour suivre l'officier, son turban reste pris dans les épines de l'arbre, et l'officier, au mépris de leur ancienne amitié, le traîne nu-tête devant le roi, sans lui laisser le temps de dégager son turban. Quand il entend porter contre lui l'accusation d'assassinat, le jeune homme raconte au roi comment son père lui avait donné trois conseils, et comment il en a reconnu finalement la justesse. Le roi fait faire des recherches dans le puits: on trouve le squelette de la chèvre, et l'innocence du jeune homme est reconnue.
Un conte indien, recueilli chez les Kamaoniens, au pied de l'Himalaya, est plus compliqué, et le cadre général diffère; mais notre conte y forme toujours le noyau du récit (Minaef, nº 28): Un prince s'en va par le monde. Avant de partir, il demande à sa femme ce qu'elle veut qu'il lui achète. «Achète-moi quatre choses,» dit-elle. «La première, le mauvais du bon; la seconde, le bon du mauvais; la troisième, le chien de kotwal (officier de police); la quatrième, l'âne sur le trône.—Fort bien,» dit le prince. Il marche, il marche, et arrive à Delhi. La première chose qu'il fait, c'est d'envoyer chercher le kotwal, auquel il donne une pièce d'or. Le kotwal lui procure une maison, et chaque jour il reçoit du prince une pièce d'or. Bientôt le prince se lie avec une pâthar (courtisane), à qui il donne beaucoup d'argent.—Un jour, le kotwal dit au prince: «Mahâradja, il y a ici une princesse très belle, fille d'un pauvre roi, et qui est à marier. Elle vous conviendrait admirablement.» Le prince la voit; elle lui plaît et il l'épouse. S'en allant un jour à la chasse, il se dit qu'il veut éprouver cette seconde femme. Il tue une chèvre sauvage et lui coupe la tête; puis il enveloppe cette tête dans un mouchoir et la rapporte à la maison, où il la pend à un clou. Sa femme lui demandant ce que c'est, il répond que ce jour-là il n'a pas trouvé de gibier, mais qu'il a rencontré un homme et lui a coupé la tête. Pendant les six jours suivants, il fait le même manège. Sa femme, effrayée, se dit qu'un beau jour il la tuera aussi. Elle fait appeler le kotwal et lui dit: «Tu m'avais dit que je serais mariée à un homme très bon. Eh bien! regarde; il a coupé la tête à sept hommes.» Aussitôt le kotwal, qui recevait chaque jour du prince une pièce d'or, court rapporter la chose au padishah. «Comment l'as-tu su?» demande le padishah.—«C'est sa femme qui me l'a dit.—Eh bien! qu'on le pende.» Alors le kotwal saisit le prince et le conduit chez le padishah, pour qu'il soit pendu. La pâthar, l'ayant su, accourt et obtient du padishah que l'on fasse une enquête. Finalement les mouchoirs sont apportés; on les ouvre et on en tire les sept têtes de chèvres. Le padishah demande au prince pourquoi il a agi comme il l'a fait. Celui-ci répond: «Quand j'ai quitté mon pays pour aller dans l'Hindostan, ma première femme m'a dit de lui rapporter quatre choses. C'est pour avoir ces quatre choses que j'ai agi de la sorte, et je les ai toutes maintenant. La première, le bon du mauvais, c'est la pâthar. Elle ne mérite pas de confiance; quiconque lui donne un païs peut aller chez elle; mais elle a cela de bon, qu'elle m'a sauvé.—La seconde chose, le mauvais du bon, c'est la femme que j'ai épousée ici. Je lui ai dit de garder le secret, et elle en a fait part au kotwal; donc le mauvais du bon.—La troisième chose, le chien de kotwal, c'est le kotwal lui-même. Je lui ai donné de trois à quatre cents pièces d'or, et il s'est empressé de me mener à la potence: c'est pourquoi il est le chien de kotwal.—La quatrième chose, l'âne sur le trône, c'est toi. Tu as ordonné de me pendre sans avoir rien vu de tes yeux, uniquement sur la parole du kotwal.» A ce discours le padishah reste fort confus, et il donne au prince sa fille en mariage et la moitié de son royaume.
D'autres contes se distinguent du nôtre en ce que ce n'est pas un homme en général que le héros dit avoir tué, mais tel homme, ce qui amène dans le récit certaines modifications.
Ainsi, dans le dernier chapitre du Livre du Chevalier de la Tour Landry, qui date probablement du temps de Louis XI, Caton donne, en mourant, à son fils Catonnet trois conseils: d'abord, s'il avait assez de bien, de ne pas se mettre «en subjection d'avoir office de son souverain seigneur»; ensuite, de ne pas racheter d'homme qui ait mérité la mort; en troisième lieu, d'«essayer sa femme avant de lui découvrir nul grand conseil». Catonnet, tout au rebours des recommandations de son père, se met au service de l'empereur de Rome, délivre un voleur qu'on allait pendre, et, après avoir envoyé dans le château d'un ami le fils de l'empereur confié à sa garde, il dit à sa femme qu'il a tué le jeune homme et qu'il a fait manger «en épices» son cœur à l'empereur et à l'impératrice. La femme promet de se taire; mais, le lendemain, elle confie le secret à une damoiselle, laquelle court le rapporter à l'impératrice. Au moment où Catonnet va être pendu, le fils de l'empereur arrive bride abattue et le fait mettre en liberté.
M. Mussafia, dans les Comptes rendus de la classe philosophico-historique de l'Académie de Vienne (t. LXIV, 1870, p. 614), cite une comédie de Hans Sachs (XVIe siècle), tout à fait du même genre: Pamphilus, maréchal de l'empereur Vespasien, a, lui aussi, reçu de son père mourant trois conseils. Lui aussi il fait disparaître pendant quelques jours Titus, le fils de l'empereur. Puis il montre à sa femme un sac où est enfermé un veau égorgé, et lui dit qu'il y a dans ce sac le corps de Titus, tué par lui dans un mouvement de colère.
Dans un conte de Straparola (XVIe siècle), résumé par M. Mussafia (loc. cit., p. 612), il s'agit également de trois conseils donnés à Salardo par son père mourant, et notamment du conseil de ne pas confier de secret à sa femme. Pour éprouver la valeur de ces conseils, Salardo, qui s'est mis au service du marquis de Montferrat, prend le plus beau faucon du marquis et le cache; puis il montre à sa femme un autre faucon qu'il a tué, et lui dit que c'est celui du marquis: il faut qu'elle l'apprête pour le dîner et qu'elle garde le secret. La femme lui ayant fait des reproches au sujet de cette mauvaise action, il lui donne un soufflet. Alors elle va l'accuser, et le marquis le condamne à mort. Mais il n'a pas de peine à se justifier en faisant présenter au marquis par un fidèle serviteur le faucon vivant.
En Orient, un conte syriaque provenant des Juifs du district de Salamâs, en Perse, au nord-ouest du lac Ourmia (R. Duval, pp. 83-86), présente beaucoup de rapport avec le conte de Straparola: Un vizir est grand favori du sultan son maître. Un jour, il voit le bouffon de la cour en train de faire trois boules de terre; il lui demande ce que cela signifie. Le bouffon lui répond: «Une boule représente la tête de celui qui fait la joie du sultan; une autre, la tête de celui qui abandonne parents et amis pour s'attacher à des étrangers; la troisième, la tête de celui qui dit à sa femme le secret de son cœur.» Le vizir réfléchit à ces paroles, qui lui paraissent dites à son intention, et il veut voir ce qu'elles peuvent avoir de sage. Le sultan a un cerf auquel il tient beaucoup: le vizir dérobe ce cerf et le remet en garde à un serviteur. Puis il fait tuer une chèvre et la fait mettre dans un sac, qu'on porte de sa part à sa femme, en lui disant de le cacher. Quand il rentre à la maison, il dit à sa femme: «Ce qu'il y a dans le sac, c'est le cerf du sultan; je l'ai volé et tué; dans quelques jours nous le mangerons.» Peu après le vizir cherche querelle à sa femme et la frappe. Aussitôt celle-ci court trouver le sultan, et lui dit que le vizir a volé et tué le cerf. Le sultan, furieux, ordonne de couper la tête au vizir. Celui-ci obtient un répit d'une heure et fait ramener le cerf par le serviteur à qui il l'avait confié. Puis, à la demande du sultan, il explique comment il a voulu mettre à l'épreuve les trois paroles du bouffon: maintenant il a vu ce que l'on gagne à quitter parents et amis pour s'attacher à des étrangers; ce que le sultan lui a voulu faire, à lui son favori, pour un cerf; enfin ce qui arrive quand on révèle à sa femme le secret de son cœur.
Nous ne ferons que mentionner un conte kalmouk, altéré, dont M. R. Kœhler a donné le résumé dans les Gœttingische Gelehrte Anzeigen (1871, t. I, p. 124 seq.), et nous arriverons à un conte évidemment indien, qui a été inséré dans le Kandjour thibétain (Schiefner, Indische Erzæhlungen, dans les Mélanges asiatiques de l'Académie de Saint-Pétersbourg, t. VII, p. 701). Voici, de ce conte, ce qui a du rapport avec les contes précédents: Mahaushadha est devenu le premier ministre du roi Djanaka, dont il a épousé la fille. Un jour, le roi demande à ses ministres à qui il faut confier un secret. Mahaushadha répond qu'il ne faut confier un secret à personne, et à sa femme moins encore qu'à tout autre. «Je te le ferai voir, ô roi.» Quelque temps après, le paon du roi s'étant échappé, Mahaushadha l'attrape et le cache; puis il en prend un autre semblable et l'apporte à la princesse, sa femme. «Tu sais,» lui dit-il, «que le paon du roi s'est échappé du palais. Le voici; fais-le moi cuire, sans en rien dire à personne.» Plus tard, il trouve moyen d'exciter la colère de sa femme, et celle-ci court aussitôt au palais raconter au roi son père l'histoire du paon. Les vers que Mahaushadha prononce en allant au supplice: «Le roi ne devient jamais un ami, le bourreau ne connaît plus personne, il ne faut pas confier un secret aux femmes, etc.», montrent que ce conte indien est une forme écourtée des contes précédents, où l'on se propose de justifier non pas un conseil, une maxime seulement, mais plusieurs.
Ce conte a pénétré chez les nègres de la Sénégambie (Bérenger-Féraud, p. 11): Un sage, nommé Cothi Barma, ayant eu un enfant, lui laisse croître quatre touffes de cheveux, au lieu de lui raser la tête, comme cela se fait d'ordinaire chez les Ouolofs, et il dit à qui veut l'entendre: «Chacune de ces touffes représente une vérité connue de moi seul et de ma femme.» Le Damel (chef), son ami, à qui il a rendu de grands services, lui demande souvent quelles sont ces vérités, mais Cothi reste muet. Alors le Damel fait venir la femme du sage, et, à la fin, celle-ci lui dit: «Mon mari prétend que la première touffe signifie: Un roi n'est ni un protecteur ni un ami. La seconde: Un enfant du premier lit n'est pas un fils, c'est une guerre intestîne. La troisième: Il faut aimer sa femme, mais ne pas lui dire son secret. La quatrième: Un vieillard est nécessaire dans un pays[126].» Le Damel est très irrité de la première sentence, et il ordonne d'arrêter Cothi et de le conduire au supplice. Quand les gens du pays voient le sage en prison, un vieillard des plus influents va trouver le Damel et fait tant qu'il obtient sa grâce. Mais Cothi était déjà arrivé au lieu où il devait être décapité, et déjà un fils que sa femme avait eu d'un premier lit avait obtenu du bourreau l'autorisation de le dépouiller de ses vêtements, disant qu'ils devaient lui revenir en héritage, et qu'il ne voulait pas qu'ils fussent tachés de sang. La grâce accordée, le Damel fait des reproches publics à Cothi, qui lui répond: «C'est moi qui ai raison en tous points. La preuve qu'un roi n'est ni un ami ni un protecteur, c'est que, dans un moment d'humeur, vous m'avez condamné à mort. La preuve qu'un mari ne doit pas confier son secret à sa femme, c'est que la mienne m'a trahi auprès de vous. La preuve qu'un enfant du premier lit n'est pas un fils, mais une guerre intestine, c'est qu'au lieu de me pleurer, mon fils m'a fait dépouiller de mes habits pour les avoir sans taches. Enfin, la preuve qu'un vieillard est nécessaire à son pays, c'est que vous avez accordé ma grâce à un vieillard, quand vous l'aviez refusée à tant d'autres solliciteurs.»
NOTES:
[125] Comparer le «sbire» des contes sicilien et napolitain, et le «sapin» du conte allemand.
[126] Les touffes de cheveux du conte sénégambien rappellent les boules de terre du conte des Juifs de Salamâs.